Chapitre 7: L'idée

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Une nouvelle idée venait de germer dans l'esprit de Matthieu. Pour coincer ce malade et le mettre hors d'état de nuire, ils devaient retourner où avaient été commis les premiers meutres connus par Érika.
Dans la maison du carnage.

4 A.M
Jack et Jeanne parlaient à voix basse, ils n'arrivaient toujours pas à dormir. Les sentiments de Jeanne étaient mélangés.
Elle aimait Matthieu depuis la cinquième année primaire mais elle commençait à éprouver des sentiments plus pronfonds pour Jack. Ce dernier aimait bien Jeanne, mais il ne savait pas si ça devrait aller plus loin. Jeanne était assise face à lui et elle lui expliquait la raison de sa fuite dans la forêt. Jack écoutait attentivement, tout en jouant les cheveux de Jeanne avec une délicatesse presque surnaturelle. Après que Jeanne ai fini d'expliquer, elle baissa le regard, honteuse. Jack lui pris le menton et le releva délicatement pour pouvoir plonger son regard dans celui de Jeanne. Celle-ci le regarda à contre-cœur. Jack approcha lentement son visage de celui de Jeanne. (Alerte bisou en vue!!! Je répète bisou en vue!!! Ceci n'est pas un exercice!!!🚨) Jack hésita un moment puis plaqua ses lèvres sur celles de Jeanne. Après quelques secondes, ils se détachèrent mais Jeanne lui rendit son baiser. Il avait été pris au dépourvu par Jeanne. Il ne s'attendait pas à se qu'elle fasse ça. Le baiser s'intensifia. Jack rompit le baiser, à bout de souffle. Ils s'endormirent peu après, collés l'un contre l'autre.

9 A.M
Matthieu réveilla tout le monde pour leur parler de son idée. En grommelant, Louis s'asseya dans son lit et réveilla Lilianne, qui était couchée à côté de lui. Matthieu s'approcha doucement de Véronique et déposa un léger baiser sur son front. Cette dernière se réveilla et embrassa Matthieu sur la joue avant de se lever pour aller manger dans la pièce principale. Lilianne, Louis et Matthieu sortirent peu après. Érika était en train de faire rôtir du bacon sur le feu tandis que Jack et Jeanne dormaient au fond de la pièce, couchés l'un contre l'autre comme des bébés chats. Ils allaient bien ensemble. Matthieu était content que Jeanne ai trouvé quelqu'un qui l'aimait. Il aimait Jeanne comme amie même si il savait que Jeanne ne le voyait pas comme ça. Matthieu aimait Véronique et il comptait rester avec elle très longtemps. Les pensées de Matthieu furent interrompues par Érika qui leur demandait comment ils trouvaient le déjeuner. Louis et Lilianne complimentaient les talents culinaires d'Érika et Véronique lavait la poêle qui avait servi à cuisiner. Matthieu se leva pour aller porter son assiette à l'évier de la cuisine. Il embrassa Véronique dans le creux du cou et pris place à côté d'elle pour laver son assiette. «Tu sais, je crois fortement que l'on devrait aller explorer l'ancienne maison d'Érika, afin de trouver des preuves sur l'individu qui a fait cette tuerie.» Dit Matthieu tout en se concentrant sur la quantité de savon qu'il utilisait pour laver son assiette et ses couverts. «C'est une bonne idée Matt, mais... j'ai peur.» Dit Véronique en tournant la tête pour regarder Matthieu. Elle lui proposa de demander aux autres pour voir leur avis.

9:45 A.M
Quinze minutes après la proposition de Véronique, ils étaient tous assis sur des bûches autour d'un feu, à l'extérieur. Jack se frottait les yeux parce qu'il venait de se réveiller. Jeanne était assise sur ses genoux et enfouissait sa tête dans le cou de Jack. Matthieu et Véronique avaient choisi une énorme bûche sur laquelle ils étaient assis côte à côte en se tenant la main. Matthieu commença à expliquer son projet: «Pour retrouver la personne qui a fait ça aux parents d'Érika, je pense qu'on devrait aller jeter un œil à la maison ou elle vivait. Alors vous en pensez quoi?» Demanda Matthieu. «C'est une bonne idée, mais on doit se préparer du mieux qu'on pourra.» Dit Lilianne. «Je vais faire des plans de l'endroit et je vous les donnerai.» Dit Érika en se levant et en trottinant rapidement vers la cabane. Véronique, Matthieu et Louis partirent chercher des choses au campement initial, dans la clairière. Avant d'aller chercher Jeanne, ils avaient cachés les tentes et tout le bazar dans le coffre de la camionette. Lilianne, Jack et Jeanne cherchaient des armes pour se défendre. Érika leur avait donné la permission de prendre se qu'ils voulaient dans le placard et au sous-sol, où se trouvait sa table de travail où elle faisait présentement les plans de son ancienne maison, ou plutôt une grange abandonnée que son père avait rénové comme une maison. La maison était assez grande et avait deux étages. Au rez-de-chaussée se trouvait le salon, la cuisine, une salle de bain et une petite bibliothèque où elle faisait ses devoirs après l'école. À l'étage se trouvait les chambres. Il y avait aussi un sous-sol où se trouvait l'atelier principal de son père et une salle toujours fermée à double tour. La porte de cette même salle était recouverte de suie noire comme la nuit. Ses parents lui interdisaient formellement de s'approcher de la porte de la salle. Elle avait toujours écouté, sauf une fois où elle avait été curieuse. Elle avait peut-être 6 ou 7 ans. C'était un après-midi d'automne et ses parents étaient affairés à l'extérieur pour enlever les feuilles dans le jardin et personne n'avait remarqué la jeune fille descendre les escaliers menant au sous-sol à pas feutrés. Érika c'était approchée doucement de la porte en fer et avait posé sa main à plat dessus. Elle ressentit alors une sensation de brûlure atroce. Quand elle retira sa main, celle-ci était à vif et du sang dégoulinait sur le plancher. Elle ne s'est plus jamais approchée de la porte après ce jour. Érika avait fini de dessiner les plans, sans omettre l'immense porte au sous-sol avec une petite annotation dans la marge du plan disant de ne pas s'approcher de la porte et que si ils le faisaient, qu'ils devaient être très prudents. Elle monta à l'étage.
11 A.M
De leur côté, Véronique, Matthieu et Louis avaient pris un peu de nourriture si ils avaient faim. Et Louis avait tout le temps faim. Ils prirent aussi des allumettes et un briquet. Véronique pris son couteau de chasse dans son sac. C'était un couteau avec une lame en acier et un manche en ivoire gravé. Les gravures représentaient des cerfs qui courraient en horde. C'était un couteau avec un cran d'arrêt, pour ne pas se couper. Le couteau était très coupant et il servait de porte-bonheur à Véronique mais Matthieu n'aimait pas qu'elle l'aille sur elle. Elle le glissa discrètement dans sa poche pendant que les garçons finissaient de remplir leurs deux sacs de randonnée. Ils prirent aussi un grand sac de gym pour mettre les armes et les munitions que Jack, Lilianne et Jeanne devaient trouver. Ils firent un check-up et les trois amis reprirent le chemin de la cabane.
11:15 A.M
Lilianne et Jack avaient aidé Jeanne à s'allonger parce que son bras la faisait souffrir et étaient partis à l'exploration du grand placard dans l'atelier, histoire de trouver des armes efficaces pour se protéger. Il y avait une (un?) vierling dans une boîte sur une petite étagère en bois à la droite du placard. Il y avait également un colt anaconda soutenu au mur par des crochets en métal rouillés par le temps. Lilianne connaissait ce revolver, c'était le même modèle avec lequel Érika les avaient menacés il y a deux jours, mais se n'était pas le même, celui-là était poussiéreux à souhait. De l'autre côté du placard, il y avait un Dragunov sans la lunette de précision accroché sur le mur avec la lanière de cuir du fusil. Un Ithaca 37 était accoté sur la paroi du fond. Les munitions étaient dans différentes boîtes. Chacune était attribuée à une arme, le nom de l'arme en question était inscrit au marqueur noir sur des étiquettes en tissu. Lilianne pris les boîtes et en donna la moitié à Jack. Une fois les boîtes posés sur le bord de la porte d'entrée, ils prirent les armes. Au moment où ils revenaient pour porter les armes à côté des munitions, Louis, Véronique et Matthieu arrivèrent. Ils firent le compte des munitions: 52 balles pour la carabine, 83 pour le revolver, 67 pour le fusil de précision et 91 pour le fusil à pompe. Ils mirent le tout dans le grand sac de sport et le refermèrent délicatement parce que le sac était vieux. Érika sorti de sa chambre avec les plans en main et les remetta à Louis en lui faisant un clin d'œil. Louis lui répondit avec un large sourire. Lilianne devint rouge et regarda Érika avec un regard de feu qui voulait tout dire. Érika roula les yeux et partit réveiller Jeanne à la demande de Véronique. Cette dernière pris Lilianne à part pour lui parler et surtout pour éviter qu'elle prenne une arme et descende Érika en lui tirant deux balles dans la tête. «Tout va bien, elle lui a juste fait un petit clin d'œil. Ne t'énerve pas contre elle, ça n'en vaut pas la peine. Je suis sûre qu'elle ne voulait pas te faire chier.» Dit Véronique, plus pour se rassurer elle-même que pour rassurer Lilianne. «Si tu le dit, je te crois.» Dit Lilianne en faisant un grand sourire à Véronique. Cette dernière lui fit un câlin et elles repartirent pour aider les autres à tout préparer. Lilianne jeta un regard haineux à Louis et continua à préparer son sac. Érika prit son revolver, le même modèle qu'elle avait utilisé pour menacer les cinq jeunes quand ils ont frappé à sa porte, deux jours plus tôt. Le revolver identique qui se trouvait dans le sac appartenait à son père. Il l'utilisait pour tuer les cochons, les vaches, les poulets et les moutons dont ils s'occupaient quand ils avaient besoin de viande. Ils déposèrent les sacs remplis et mangèrent. Au menu, du cerf avec des pommes de terre au four. C'était délicieux mais tout le monde était oppressé. Ils s'asseyèrent tous dans la pièce principale pour discuter de tout et de rien pendant un moment. Ils partirent ensuite se reposer, la suite de la journée allait être éprouvante.
3:45 P.M
Après s'être reposés, ils partirent tous sauf Érika, anxieux. Érika voulait éviter à tout prix de retourner là-bas donc elle avait décidé de rester là et de monter la garde. Jeanne avait insisté pour venir, malgré son bras infirme. Les autres avaient fini par céder à contre-coeur, ils s'inquiétaient beaucoup pour Jeanne. Ils suivèrent le plan détaillé dessiné par Érika et après 20 interminables minutes de marche, ils arrivèrent à une vallée entourée de montagnes, sauf d'où ils venaient, c'était la forêt. Devant eux, au loin, se tenait une grange. Une atmosphère sinistre se dégageait de cet endroit à des kilomètres à la ronde. Ils étaient à environ 95 mètres de la grange. Ils allaient déposer leurs sacs quand ils entendirent quelqu'un crier.
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Coucou bande de... [Insérer un nom de fruit ici] !!! 😊
C'est mon plus gros chapitrounet jusqu'à maintenant (2000 mots exactement 👌) et je vais souvent faire des chapitrounets aussi longs. 😌
*En multimédia: La fameuse grange*

Ps: Une (un?) Vierling c'est un modèle de
carabine avec deux canons ou plus. Un colt anaconda est un modèle de révolver ayant une capacité de 6 cartouches . Un Dragunov c'est le fusil de précision le plus répandu dans le monde. L'Ithaca 37 est un modèle de fusil à pompe dont les balles sont éjectées en bas au lieu d'à droite comme les fusils traditionnels. Bon j'ai fini de faire mon intéressante avec les armes!!!

Pps: J'utilise pas mon autocorrecteur pour écrire (Parce qu'il est chiant). Je relis par la suite mais ça peut arriver que j'oublie des fautes en me relisant. Pardon d'avance!!!

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Nao<3

Lost in the woods...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant