Chapitre 73 - Ambiance torride

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Je fus la première à ouvrir les yeux.

Le soleil ne s'était pas encore levé que je m'étirais déjà dans le lit en me détachant du corps chaud de Livaï. Au passage, je le réveillais malgré moi en baillant bruyamment.

J'avais passé une assez bonne nuit ce qui expliquait pourquoi j'étais si matinale ce matin.

- Salut. Je commençais d'une voix encore endormie.

- Salut, morveuse. Il répondit simplement d'une façon posée.

Je lui envoyais un léger sourire en entendant sa voix grave se propager dans mes conduits auditifs alors qu'il continuait la conversation :

- Tch, l'entraînement commence seulement dans quelques heures.

- Et donc ? Je demandais en le regardant fixement.

- Qu'est-ce qui te passe par la tête de te réveiller aussi tôt ?

Je haussais les épaules avant d'ajouter pour le déstabiliser :

- Ça nous laisse plus de temps pour nous deux...

Mais cette phrase n'eut aucun effet sur lui. Il me détailla du regard sans rien répondre et bizarrement je fus gênée par la formulation de mes propos.

- Ben quoi ? T'as peur de m'approcher maintenant ? Je répliquais en faisant de l'humour.

Livaï qui avait tourné la tête, leva les yeux pour les plonger dans les miens.

- Je t'ai déjà dit que j'avais peur de rien.

- D'accord, monsieur le prétentieux. Je répondis ce qui me valut un regard sombre de sa part.

- Les choses ne dépendent pas de moi. Tu sais mieux que quiconque dans quel état est ta cheville.

Il avait parfaitement raison. Il nous restait une heure à tuer avant de pouvoir aller prendre le petit déjeuner. Et je devais profiter ce cet instant pour me reposer mais la tentation était irrésistible. Et il fallait dire, qu'en plus de cela, aucun de nous deux n'avait envie de se rendormir.

- Je t'ai déjà dit que j'allais bien, Livaï. Je répondis pour le rassurer.

Il se dispensa d'un commentaire désobligeant et se contenta de détourner les yeux. Son regard en disait long sur ce qu'il pensait alors je me rapprochais de lui en caressant ses cheveux.

- Tu sais que rien de tout ça n'est de ta faute, pas vrai ?

Livaï, dont le visage s'était tourné sur le côté, me poussa à insister :

- Livaï, regarde-moi.

Le concerné finit par me regarder droit dans les yeux, son avis étant clairement inscrit sur son visage :

- Non, bien sûr que non, je le sais bien. Il marmonna d'une façon peu convaincante.

- Me dis pas que tu vas finir par croire les propos d'Adam.

- Ne prononce pas son nom.

- Où sinon quoi ? Je demandais d'une voix provocatrice.

- S'il recommence à dire des trucs pareils je vais vraiment finir par le descendre.

- Je le sais bien. Je répondais en le regardant profondément. En attendant, ça te dirait pas de...

- Non. Il me coupa sèchement.

- Je tiendrais le coup.

- Je préfère pas essayer. Il répondit en me détaillant.

Je plissais les yeux avant de rétorquer :

EllieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant