9. Là où tout commence

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Après nous êtres pansés nos tronches, nous sommes allés nous coucher. Moi dans ma chambre évidement, je ne céderais pas mon grand lit douillet et je leurs avais sortit deux futon pour qu'ils puisse dormir dans une autre pièce. Dans les quatre heures du matin, en entendant du bruit dans le salon que j'avais tout bien ranger avant d'aller nous coucher, je me suis lever en furie pour aller engueler les deux qui faisait je ne sais quoi. C'est en les voyant tout les deux en train de se battre en caleçons au milieu du salon que je compris. Enfin je ne comprenais pas vraiment mais j'ai pu au moins comprendre d'où venait le bruit. Je me suis mise à m'avancer précipitamment vers eux pour les menacer de ne rien casser lorsque Chifuyu ce protégea les parties de manière inexplicablement mignonne. Je m'arrêtais net et pouffais de rire devant ce geste.

- C'était beaucoup trop mignon! Mais j'allais juste vous prévenir que si demain la maison est en bordel, si un objet n'est pas à sa place, je vous jure que vous allez prendre chère. Sur ce, bonne nuit.

Je me retournais et allais me coucher sans regarder derrière moi. J'avais simplement envis de continuer ma nuit tranquillement.

Le lendemain, je fut la première à me réveiller dans mon grand lit, devenu subitement plus étroit. Ces deux gosses m'avaient apparement rejoint et dormaient à chacun de mes côtés. Baji sans grande classe, la bouche grande ouverte et bavait jusque dans son cou tandis que Chifuyu dormais sur le ventre la tête enfoui dans ses bras. Je me demande bien ce qui leurs est passé par la tête pour me rejoindre.

Je décidais de réveiller Chifuyu en douceur en lui caressant la tête jusqu'à ce qu'il la relève avec des yeux fatigués.

Putain il est trop mignon ça me donne envis de le frapper, c'est abuser.

Je lui fis signe de se taire et me levais précipitamment pour aller chercher un stylo noir avant de lui tendre. Il fronça les sourcils ne comprenant pas, et c'est lorsque je désignais le brun littéralement avachi sur mon lit qu'il compris. Avec des gestes je lui fit comprendre qu'il commencerait puis que ce serait mon tour.

Il accepta et lui dessina des oreilles de chat ainsi que des moustaches. Il est trop gentil ce gars. Moi je me gênais pas pour lui dessiner un énorme penis sur la face. Je me retournais vers le blond avec un air de debile heureuse tandis que lui me regardais blasé.

- Quoi? Dis-je en chuchotant.

- Et si ça part pas?

- Ça partira c'est du maquillage. Oh ça me donne une idée !

Je revint avec du phare à paupière bleu petant et un rouge à lèvre rouge petasse de ma mère. Allez savoir pourquoi elle a ça alors qu'elle ne se maquille presque jamais. Et j'en profitais pour mettre à profit mes talent de maquilleuse. Les paupières maintenant bleu avec un trait d'eye liner deguelasse et les lèvres rouges baveuses, il était maintenant fin prêt à découvrir notre chef d'œuvres.

- Il va nous tuer, chuchota mon acolyte.

- T'inquiète, je te protègerais princesse, repondis-je avec un clin d'œil.

Je me retournais vers mon ami, toujours endormis et le visage peint. Je pris une photo avec mon portable sans prendre le temps de voir tous les messages que j'avais reçu, provenant sûrement de ma mère pour savoir comment s'était passé la soirée sans eux. J'immortalisais le moment avant de me mettre à le secouer comme une puce.

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