Chapitre 70 : Leur Justice

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« Izuku... Tu es sûr de toi ?

-Pour les cheveux ? Ou tu parles plutôt du plan ?

-... Un peu des deux, ta touffe va me manquer.

-Je trouve aussi que ça ne me ressemble pas vraiment... Mais on ne sais pas vraiment ce qu'il se passera et je préfère être présentable au cas où.

-Je comprends. »

Jukanta commença son œuvre et pendant quelques minutes, seuls les bruits de ciseaux remplissaient la pièce.

« Et pour le plan... Bien sûr que non, c'est la dernière chose dont j'ai envie. Mais je n'ai pas le choix et tout ce que je pourrai faire, c'est de décider de mes propres actions le moment venu.

Tout comme toi. Tu es vraiment certaine de vouloir m'accompagner ? »

Jukanta s'arrêta et se pencha en avant pour prendre son ami dans les bras.

« Il est hors de question que je te laisse tout endurer seul. Tu as peut être d'autres amis au sein de la Ligue mais je ne supporterais pas de te regarder faire de loin.

Et puis... je ne suis même pas certaine que mon identité restera secrète. Je prends moins de risque à rester avec toi.

-Merci.

-Bon aller, c'est pas tout mais tes cheveux vont pas se couper tous seuls.

-Au fait je t'ai pas demandé mais... Tu as déjà fait ça ?

-Seulement avec Toru.

-... »

Hahaha, j'attends de voir ça ! C'est maintenant que t'as besoin de chance, gamin !






Deux semaines plus tard, pendant les derniers jours de Mars.

Jukanta avait passé les quelques jours de vacances qu'ils avaient après la fin de l'année scolaire chez elle, en compagnie de ses parents. Ils avaient tous les deux remarqué la différence d'attitude de leur fille et perçu que quelque chose n'allait pas mais n'avaient pas réellement osé lui en parlé jusque là.

Un soir, après le repas, sa mère osa enfin aller la voir pour savoir ce qui n'allait mais ne trouva aucune réponse après avoir toqué à la porte de sa chambre.

Elle entra, inquiète, après avoir essayé à nouveau plusieurs fois mais tout ce qu'elle trouva dans la pièce était une odeur nauséabonde. Les vêtements qu'avait porté sa fille pendant le dîner étaient éparpillés sur le lit avec un morceau de papier déposé par dessus, sur lequel étaient inscrites les excuses de l'adolescente.


Pour la fin des vacances, la classe A eu la surprise de remarquer que tout le monde avait une opération prévue le même jour.

Les lycéens se dirigeaient vers la sortie des terrains de l'école pour retrouver leurs professeurs, sensés les accompagner, mais Asui s'inquiétait pour Uraraka, qui avait eu beaucoup de mal à se remettre de la disparition de Midoriya malgré la façade qu'elle avait réussi à conserver.

« Ochako... Tu es sûre que tout va bien ? C'est une grosse opération mais je suis sûre que Ryukyu comprendra si...

-Non, je dois venir. Mais merci de t'en inquiéter Tsuyu. »

La jeune femme s'éloigna, incertaine de ce qu'elle pourrait dire pour réconforter sa camarade. Elle fut rapidement remplacée par Bakugo qui avait son idée sur ce qu'elle avait à l'esprit :

« Hé, t'es au courant qu'il sera probablement là bas non ?

-Oui. C'est pour ça que je dois être présente.

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