Chapitre 62 : Retrouvailles et Renaissance

204 17 12
                                    

Deux semaines après leur escapade clandestine, Izuku et Jukanta étaient à nouveau de sortie, cette fois dans un cadre forestier qui ne plaisait pas tout à fait à la jeune femme :

« On est bientôt arrivés ? C'est un enfer de marcher avec ces trucs ici. Et pourquoi ils les ont faits aussi hauts ? J'avais dit que quelques centimètres étaient largement suffisants. »

Kokan s'était vêtue de son nouveau costume qu'elle était passée chercher au bureau du réseau à peine quelques heures plus tôt, juste après être sortie du lycée, et ils cherchaient à présent leur chemin à travers les bois.

Izuku avait été intenable au cours des dernières semaines. Il avait confié à son amie s'inquiéter pour Giran qui avait disparu sans rien dire après avoir mis toutes les données dont il disposait en sécurité. La situation ne s'était pas arrangée au cours des derniers jours et le garçon avait même laissé un clone prendre sa place au lycée pour aller enquêter sur ce qu'il était arrivé à son associé.

Le samedi matin, le garçon avait contacté Kokan pour qu'elle le rejoigne dans ses locaux. La jeune femme y avait trouvé son ami épuisé, qui tentait de récupérer un peu d'énergie avec une courte sieste dans un bureau avant que Jukanta n'arrive.

Sans même ouvrir les yeux, il lui avait désigné un ensemble de paquets d'un geste, que la lycéenne avait ouvert avec une légère appréhension.

Elle avait commencé par le plus grand pour y trouver une robe longue et changea de pièce pour aller s'équiper avec un peu plus d'intimité.

Le plus long pour Kokan fut de se déshabiller. Elle commença ensuite par se vêtir de la paire de collants noirs qui accompagnait son costume avant d'enfiler la robe par les jambes. Elle remonta le buste quand elle sentit le vêtement lui serrer les hanches et se débattit un instant avec l'unique attache située au niveau de la nuque. Ne pas avoir de quoi soutenir sa poitrine lui semblait étrange et elle avait peur que cela ne soit désagréable mais à peine la robe fermée, le vêtement sembla se compresser sur toute la partie haute de son corps.

Jukanta laissa échapper un son approbateur avant d'aller se regarder dans le miroir pour vérifier son apparence.

La robe, attachée en haut au niveau du cou, descendait sur son buste pour laisser ses épaules et tout le haut de son dos nus. La compression du vêtement lui permettait d'épouser parfaitement les courbes de son corps et rehaussait sa poitrine pour lui donner un peu plus de prestance. La robe devenait moins serrée au niveau des hanches mais continuait de suivre les lignes de son corps jusqu'au dessus des genoux avant de s'élargir dans un effet plus ample jusqu'à mi-tibias, où elle s'arrêtait.

La couleur dominante de la robe était le noir qui en recouvrait toute la partie supérieure et descendait jusqu'à l'extrémité basse du vêtement, où une touche de violet venait couvrir la partie droite à partir de la hanche et prenait la forme d'une vague sur le devant pour descendre le long de la jambe gauche à partir du genoux. À l'arrière, la couleur s'étalait en un arc de cercle pour ne laisser qu'une simple ligne noire sur la gauche avant que le trait ne s'étire à nouveau à nouveau sur la droite du vêtement pour venir s'arrêter avec le tissus, derrière la jambe.

En retournant vers le sac qui avait contenu la robe, Jukanta y trouva une paire de manches qu'elle enfila à ses bras et remonta jusqu'au dessus de son coude. Les morceaux de tissus étaient violets et fait du même matériaux que la robe, ils étaient maintenus à la main de Kokan par un simple anneau au bout d'un triangle qui lui en couvrait le dos avant de faire le tour de son poignet avec un élastique destiné à maintenir le vêtement en place. Un dernier habit épais de dentelle noire venait accompagner la robe pour que Jukanta aie de quoi recouvrir les parties exposées de sa peau pendant l'hiver. La découpe en faisait une veste aux manches longues, ouverte sur l'avant mais ne descendant pas plus bas que ses omoplates, ce qui rappela à Kokan le costume d'hiver d'Ashido.

Their Hero AcademiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant