Ce que j'attends de toi, au fond, ce n'est pas tant que ça. J'aimerai que ce soit simple entre nous tu sais, mais tout a commencé à vriller, si vite, et si lentement en même temps, s'en était presque doux, une douleur bien familière, presque agréable.
Je savais ce qui allait se passer, et je ne pouvais que regarder, impuissante, comme à chaque fois. Un cycle qui commence à m'être un peu trop familier.
Le moindre de mes actes, la moindre de mes paroles, qu'importe leurs intentions, sera retournée contre moi, je le sais. Il m'arrivait même à douter des fois tu sais, vous avez faillit m'avoir, me faisant croire que c'était moi l'origine de ce cycle, que c'est moi qui fait tourner ces actes et ses paroles, mais c'est terminé.
M'exprimer, ressentir, m'aimer, ne devrait pas être une source de crainte.
Je n'ai pas beaucoup d'attentes, je dirai même que je n'en ai pas du tout et en agissant ainsi, je nourrit cette boucle qui m'aspire de jour en jour, comme un tourbillon.
Je veux partir, tout briser, tout recommencer et tout réaprendre, encore une fois, je n'ai pas le choix.
Tu m'as demandé ce que j'attendais de toi, je crois que la bonne question aurait été ; « Qu'est-ce-que j'attends de moi? ». Et la réponse aurait alors été « De ne plus rien attendre, que de moi ».
Excusez moi pour l'absence, l'hiver est difficile, mais je m'accroche, accrochons nous.