6 | HATE TO HATE

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⚠️ TW: scènes  🌶🌶 détaillées - langage grossier

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⚠️ TW: scènes  🌶🌶 détaillées - langage grossier. Si les scènes qui vont suivre ne vous plaisent PAS, pas la peine de commenter des « beurk, degueu et autres trucs inutiles ». Dans ma bio c'est écrit que il y aura ce genre de scènes.

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🎵🎵 PILL - HEUSE & ZEUS (feat Emma)

J'écrase mon poing contre le sac de frappes avec toute la rage qui me consume.

Un, deux, Bam, Bam.

Mes muscles me brulent. Mes courbatures me font serrer les dents, pourtant la douleur me galvanise.

Gauche, droite. Uppercut.

J'ignore le regard assassin que me lance mon pote Matteo à l'autre bout de la pièce, je recule de deux pas et j'envoie un middle kick. Bam. La transpiration dégouline à grosse goutte sur mon visage, jusqu'à couler sur le sol. Je suis à bout de souffle, mon cœur menace d'exploser, mais je refuse de m'arrêter. Arrêter signifie à penser à tout le bordel dans ma tête. Arrêter veut dire penser à elle. Luna Eden Collins. Dès que son image s'implante dans mon cerveau, mes poings cognent avec plus de force. J'ai trop de colère à libérer. Elle croule sous ma peau, me démange.

Qu'est-ce qu'elle fout là ? Cette question repasse en boucle dans ma tête. Et pourquoi est-elle toujours aussi mortellement belle ? Elle n'a quasiment pas changé. Son physique élancé qui la rend gracieuse, ses yeux gris si clair qu'ils trahissent toutes ses émotions et ses cheveux si blonds qu'ils ressemblent au gris de la lune. J'ai toujours été fasciné par eux. Quand je la voyais passer à vélo par l'ancien terrain, ses cheveux remontés en queue de cheval, j'étais comme hypnotisé. Je voulais les sentir sous mes doigts pour voir s'ils étaient aussi doux que dans mon imagination. Et bordel, ils l'étaient. Écouteurs dans les oreilles, elle fonçait comme une folle à travers ce chemin glauque, le sourire aux lèvres, toujours en chantonnant. Je crois qu'elle ne s'en rendait même pas compte. Je mourrais d'envie de connaître la raison de son sourire. Était-ce grâce à la musique qu'elle écoutait ou peut-être était-elle ravie de rentrer chez elle ? Je ne comprenais pas comment on pouvait sourire sans raison et encore moins être pressé de rentrer chez soi. Je fuyais ma nouvelle maison le plus possible et ne rentrais que pour m'occuper de Charlie. Avant de la rencontrer, mon dernier sourire remontait à l'année de mes sept ans quand mon père m'avait offert ma première guitare, et pourtant là, je me surprenais à sourire en la regardant passer. Si seulement, je ne lui avais jamais adressé la parole ce jour-là.

Je lâche un long soupir rempli d'amertume tandis que je démolis mes poings sur le sac. Je me fige quand des bras se referment autour de ma taille.

Garde un peu d'énergie pour moi, susurre une voix féminine.

Je me retourne en essuyant mon visage avec la serviette accrochée autour de mon cou. Merde, j'avais oublié qu'elle était là. Je détaille son corps athlétique avec appétit avant de l'entrainer dans les vestiaires de la salle de sport. La boxe n'a pas suffi. J'ai besoin de relâcher la pression autrement. Je m'assieds à l'écart sur un banc à l'angle des casiers. Elle laisse traîner ses doigts sur mes biceps puis dégage une mèche trempée de mon front. J'ai un mouvement de recul avant d'écarter ses mains de mon corps. Je déteste ce genre de signe d'affection. Elle le sait, mais comme toutes les autres, elle espère un jour devenir l'exception à la règle. J'en ai que 4, facile à retenir me direz-vous, pourtant si compliqué pour certaines : pas de tendresse, toujours avoir les cheveux remontés en queue de cheval, une fois sous moi, leur corps m'appartient et ne pas s'étonner si je prétends qu'elles sont quelqu'un d'autre.

MY MISSING PIECE  #1 | Dispo en libraries ♥️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant