🧩 En librairie le 10 mai 2023.
Il suffit d'une seconde pour tout bouleverser.
En prenant cette simple décision, j'ignorais que les conséquences de mes choix seraient aussi dramatiques.
J'avais 10 ans quand j'ai rencontré Liam Davis. Mon meilleur am...
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Hello 👋🏽 Voici enfin ce que j'ai spoilé sur TikTok. Sorry not sorry 😂😂. Je posterai la partie 2 Dimanche 26. Joyeux Noël tout ça, tout ça.
Bonne lecture. N'hésitez pas à vous abonner, commenter, voter, partager, à en parler à vos amis (ce sera mon cadeau de Noël, tiens 😂) ❤️❤️ ————-
⚠️⚠️ Langage cru 🥵 ————
J'avais oublié à quel point j'adore la vie à New York. Le brouhaha constant, les lumières aveuglantes, les styles vestimentaires improbables, pouvoir commander des sushis à trois heures du matin ou une pute. Même les touristes m'ont manqué. Et la bouffe. Les parts de pizzas à un dollar remportent la 1ere place sur le podium. En 2e place, les soirées. Grâce à mon métier, les invitations affluent de partout. Entre les concerts, les scènes ouvertes, les show cases, je suis épuisée, mais foutrement épanouie. Je veux bien ne plus jamais dormir si ça signifie croiser des célébrités au boulot. Le jour où j'ai frôlé l'épaule de John Legend dans les couloirs de MEM, j'ai failli m'évanouir. Il m'a salué et sans surprise, j'ai oublié mon prénom. Liam, lui, se marrait. Le lendemain, un meme de moi en train de bafouiller, les yeux écarquillés comme des soucoupes, circulait sur le chat du label. Cette fouine de Graham m'avait filmé. D'ailleurs, mes collègues prennent la 3e place. L'ambiance est si différente qu'à LA. Là-bas, on se croyait dans le film « Kill your Friends ». La concurrence était cruelle. Ici, on ne se tire pas dans les pattes. Tout le monde à sa place. Certes, nous voulons tous dénicher la perle rare, mais le respect prime avant tout.
Loin derrière, se trouve ma collaboration douce-amère avec Liam. « Que le jeu commence, mon cœur ». J'aurais sans doute dû avoir la trouille, pourtant, sa proximité, son souffle sur ma peau, son odeur virile et la façon dont il a prononcé mon surnom avec son satané accent a court-circuité mes neurones. J'avais envie de le frapper, d'enfoncer mes ongles dans sa peau hâlée et de lui faire des trucs que le sadique en lui aurait kiffés. Il s'insinue en moi. Je sens son regard sur moi dès que j'arrête moi-même de le fixer. Il est comme cette piqure de moustique qui nous démange, mais qu'on ne peut s'empêcher de gratter car c'est trop bon.
D'ailleurs, Liam a vite mis sa menace à exécution. Ça a débuté de façon discrète. Primo, je n'ai pas pu accéder à mon bureau pendant trois jours, pour cause de dératisation. J'ai donc atterri dans le bureau de Brenda, qui une fois rencontrée, m'a fait comprendre que le choix de Liam n'était pas anodin. Elle parle beaucoup. D'ailleurs le mot parler est trop faible pour tout ce qui sort de sa bouche. Je pencherais plutôt pour une diarrhée verbale. En trois jours, elle m'a raconté toute sa vie. Bon sang, je ne suis pas sure d'en connaître autant sur mon père. Brenda n'est pas bête. Je dirais qu'elle ne se prend pas trop la tête. Le dernier jour de notre cohabitation forcée, elle m'a demandé :
— Luna, quelle est la marque de tes seins ?
J'ai failli hurler. D'effroi ? De rire ? J'étais tellement choquée que le silence a flotté entre nous durant de longues secondes.
