partie treize | noël

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nda — JOYEUX NOËL <3
à tous ceux qui le célèbrent!!

voici la dernière partie de cette petite histoire improvisée. j'espère qu'elle vous plaira, et que vous passez une bonne journée, once again que vous célébriez ou non.

merci de m'avoir suivie dans cette petite folie ;) je retrouve les lecteurs de NEC demain et les autres... allez lire ? 👀

(la bise)
(ps: j'ai écrit ce chapitre en étant encore sobre, je vous assure)

NOËL

Le jeune garçon aux cheveux argentés et son camarade aux cheveux bicolores restèrent naturellement côtes à côtes en admirant le sapin violet que les autres terminaient avec fierté. Il y eut un petit moment de calme pendant lequel tout le monde resta un peu plus silencieux ― les éducateurs en profitèrent pour souffler un bon coup dans leur coin.

Leur répit fut néanmoins de courte durée : alors que Yukichi s'éclipsait pour aller chercher les menus cadeaux qu'ils avaient prévus pour les enfants, la sonnette de la porte d'entrée de leur crèche retentit.

Moins de deux minutes plus tard, un petit groupe d'enfants surexcités entrait dans la pièce, brisant le calme relatif qui s'était installé.

« Mais qu'est-ce que... » Kôyô resta bouche-bée devant ce soudain attroupement d'enfants dont elle ne comprenait pas l'origine.

« Je crois que ce sont les enfants de la Guilde, fit remarquer Ôgai en réponse.

Cela ne nous dit pas pourquoi ils sont là, observa Hirotsu. Même si connaissant la petite troupe, il est probable qu'ils voulaient juste voir s'ils allaient gagner leur pari contre nous.

Pauvre Melville. » conclut Kôyô en voyant l'éducateur qui suivait le groupe, visiblement désabusé.

Les petits enfants de la crèche se mêlèrent au reste de la petite troupe, qui se remit plus vite de la surprise que les plus âgés et réagit avec enthousiasme à leur arrivée. La cacophonie fut bientôt telle qu'il était difficile de savoir qui parlait et ce qui se disait ; leur migraine n'allait pas s'améliorer.

« Pourquoi le sapin il est violet ? demanda le petit Francis en observant avec circonspection leur sapin.

― Parce que c'est beau ! lui répondit Atsushi avec ferveur.

C'est bizarre surtout...

Non !

Si.

Je te dis que non !

Et moi...

Il a raison, les coupa Ryunosuke. C'est beau le violet. »

Francis continua de les dévisager en fronçant les sourcils et semblait prêt à poursuivre ce débat, mais Zelda intervint en lui attrapant la main, puis en forçant un petit sourire aux deux autres enfants et en l'entrainant pour lui montrer autre chose. Ils furent vite remplacés au pied du sapin par d'autres enfants de leur crèche avec qui Atsushi et Ryunosuke eurent à peu près le même débat : au moins semblaient-ils mieux s'entendre désormais.

Les autres enfants de leur crèche portuaire n'étaient pas en reste : des petits groupes se formaient çà et là, les enfants de la Guilde observant les décorations faites main par les autres enfants et apportant des jugements d'enfants, tels que Trop beau celui-là ! ou Il est moche lui !

(Kaiji entendit John proférer une telle remarque à l'encontre de sa guirlande. S'en suivit une longue scène de poursuite qui faillit faire tomber l'éducateur Yukichi qui transportait les goûters ainsi que Kyôka qui passait par là, et qui se termina lorsque le brun se heurta à Mark, qui le complimenta pour son œuvre, lui.)

Une fois qu'ils eurent tout observé, Francis reprit la parole ― ce gamin avait déjà une certaine volonté de commander, songea Kôyô.

« Avec ça, on peut être sûrs qu'on a gagné !

On a même pas vu ce que vous avez fait, opposa Osamu. À nous d'en juger.

― Vous inquiétez pas, fanfaronna Margaret aux côtés de son camarade. Ils vont en parler à la télé tellement la nôtre est mieux.

Ça compte pas, on regarde pas la télé, rétorqua Chuuya.

Vous êtes juste jaloux ! C'est mon papa qui le dit. » lâcha Nathaniel ― habituellement silencieux, c'était la première fois que Kôyô l'entendait réellement parler.

Et pourtant, c'était loin d'être la première fois que Melville laissait ses protégés s'incruster avec les leurs... (Elle le soupçonnait de faire exprès sous ses airs d'éducateur dépassé car abandonné par son collègue en arrêt maladie.)

« C'est nous qu'avons gagné ! lâcha Kaiji en les toisant et en croisant les bras sur sa poitrine. Si vous nous montrez rien, c'est comme ça.

― Non c'est nous ! » rétorqua Lucy, qui n'avait pas encore pris parti depuis le début. Mark opina à ses côtés.

On est ceux qui avons la meilleure déco ! C'était Chuuya qui prenait la parole cette fois.

― Non, c'est nous ! » rétorqua Margaret.

Les seuls enfants du groupe qui ne partageaient pas l'excitation et le conflit général étaient Atsushi et Akutagawa, restés en retrait, et Edogawa et Poe, de la crèche de la Guilde, qui discutaient joyeusement dans un coin en piochant dans des bonbons pendant que personne ne regardait.

Et puis, soudainement, un bruit de chanson de Noël résonna à l'extérieur de la crèche.

Tous les enfants et leurs éducateurs tournèrent les yeux vers ce qui se passait dehors : un traîneau tiré par deux rennes (qui étaient, aux yeux des éducateurs, de simples chevaux avec un serre-tête avec des cornes) sur lequel étaient perchés plusieurs adultes portant des couleurs verdoyantes et chatoyantes.

« Désolée les jeunes, s'exclama une voix adulte et féminine. C'est nous qui allons gagner. »

Atsushi entendit une plainte murmurée par son voisin, Ryunosuke, qui recula discrètement dans l'espoir visible de disparaître. Le jeune garçon coula vers lui un regard curieux, mais ne posa aucune question, laissant l'autre faire ce qu'il voulait jusqu'à ce que la femme inconnue regarde dans leur direction et le salue exagérément de la main.

« Salut Ryunosuke ! Regarde, moi aussi j'ai du violet ! » Elle désigna de la main les décorations de son traîneau, sous leurs regards confus.

« C'est... » Atsushi hésita tandis que Ryunosuke soupirait.

« Maman. »

La situation prenait une tournure inattendue : que faisait la mère du jeune garçon perchée sur ce traîneau ? La femme aux cheveux noirs semblait ravie : elle descendit de son véhicule en tenant e équilibre un plateau couvert de biscuits. Cela capta immédiatement l'attention de tous les enfants qui oublièrent toutes leurs interrogations.

Pourquoi la mère d'Akutagawa était-elle arrivée de la sorte ? (Parce qu'elle était comédienne, qu'elle avait un spectacle de Noël à la mairie juste avant et qu'elle avait décidé de se faire remarquer lorsqu'une partie des journalistes qui les filmaient étaient partis filmer la crèche de la Guilde.)

Qu'avaient donc fait leurs rivaux de la Guilde ? (Ils avaient mis tellement de lumières qu'on voyait leur crèche de partout dans Yokohama et que la facture d'électricité du directeur allait exploser.)

Quels allaient être leurs cadeaux de la part des éducateurs ? (Un jeu de cartes et des billes pour chacun.)

Ces questions étaient secondaires ; tout ce qui comptait, c'étaient les présentes festivités.

(Joyeux Noël ❤)

DES RIRES AU COIN DU FEU - 𝗯𝘂𝗻𝗴𝗼𝘂 𝘀𝘁𝗿𝗮𝘆 𝗱𝗼𝗴𝘀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant