IV. Plus encore

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PDV T/P

Je me réveilla à 8h37. Je repassa toute la scène d'hier en boucle dans ma tête. Quelque chose clochait avec cette dame, son regard qui s'est adoucit immédiatement après l'avoir posé sur moi... c'était trop étrange. Comme si ses yeux mentaient, cachaient quelque chose. Croyance avait l'air effrayé devant elle, et à vrai dire moi aussi. Elle dégageait quelque chose de noir, de sombre, de méchant.

Je me leva, dis bonjour à Victor, me lava, mangea vite fait, et m'habilla. Je mis une chemise, et par dessus, un pull marron, puis un jean ample et simple. Je mis mon manteau, et mon béret et cette fois-ci, je pris Victor avec moi. Je quittai la maison, en me dirigeant lentement vers cet orphelinat, ma baguette dissimulé dans mon manteau.

Je l'avais acheté chez Ollivander avant ma première année à Poudlard. Elle est en bois de sureau, et ventricules de dragon (évidemment). Elle ne me quitte jamais, et j'aime la sentir à porté de main, par sécurité.

J'arrivai devant le bâtiment, il était plus beau éclairé avec la lumière du jour. Je ne savais pas si je devais entrer directement, alors j'attendis 9h, au cas où.

Soudain, ce garçon sortit par l'immense porte en bois, il avait l'air souffrant. Je cru voir un sourire se dessiner sur ses lèvres lorsqu'il posa ses yeux sur moi. Je me dirigeai vers lui.

-« Bonjour » lançai-je

-« Bonjour, je ne me suis pas présenté hier soir. Je suis Croyance Bellebosse. »

-« Ravie de faire ta connaissance, je suis t/p. »

-« Je ne t'ai pas remercié pour hier, d'avoir eu le courage de te dénoncer devant ma mère adoptive, c'était très gentil. »

« Donc c'est sa mère adoptive... » pensais-je.

-« Oh je n'allais pas te laisser te faire disputer à tord, c'était entièrement de ma faute, et je m'en excuse encore. »

-« Euh... tu veux qu'on marche un peu ? » me proposa-t-il en faisant un geste de la main afin de me montrer la rue.

Mon regard s'attarda sur une marque rouge au creux de sa paume. Dès qu'il vit mes yeux se poser dessus, il la cacha derrière son dos.

-« Oui allons-y. » dis-je comme si je n'avais rien vu.

Nous commençâmes à marcher.

L'ange gardienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant