L'ange gardien

IX. Rapprochement

-« Ok ! J'ai finis, l'Essence de Dictame a été plutôt efficace afin de cicatriser un maximum. Et l'Essence de Murlap t'aidera à ne pas trop souffrir durant celle-ci. Cependant les effets ne sont que temporaires, si tu veux je pourrai t'en passer un petit flacon si la douleur est trop forte. »

Croyance me regarda avec de gros yeux, comme si je venais de parler une autre langue, ce qui m'amusa beaucoup. Comme convenu je lui donna un petit flacon de la préparation et je lui indiqua qu'il fallait en mettre une petite quantité sur la zone voulu.

-« Comment tu te sens ? » questionnai-je

-« Ça va beaucoup mieux, merci pour ton aide t/p. » répondit-il

-« Pas de problème. »

Il se leva en même temps que moi si brusquement que nous nous retrouvons face face et très proche. Nous nous regardons tendrement.

-« Tu sais, je voulais te remercier pour tout ce que tu fais pour moi. » dit Croyance

En guise de réponse, j'approchai lentement mon visage du sien. Mon regard jongla entre ses yeux et ses lèvres. Mes mains se placèrent sur sa nuque, et les siennes sur ma taille. Nos lèvres se rencontrèrent, et cette boule qui se forma dans mon ventre explosa. Le temps s'arrêta, je ne pensais à rien d'autre, sauf à ce garçon. Ce garçon qui me rend heureuse depuis que je le connais. La température grimpa quand notre baiser devint de plus en plus fougueux. Nos langues s'entremêlaient, nos souffles se mélangeaient et s'accéléraient.
Il me serrait fort contre lui et son odeur masculine chatouillait mes narines.
Non, rien d'autre ne comptait. C'est juste LUI.

Cependant, je rompis ce baiser passionné, en annonçant presque dans un murmure de tristesse :

-« Il est 17h27, je vais te faire transplaner afin que tu n'arrives pas en retard. »

Croyance ne me répondit pas, encore essoufflé, il m'embrassa une dernière fois rapidement, comme s'il regrettait que ce moment ne dure pas plus longtemps, il remit son haut précipitamment tout en faisant attention à ne pas abîmer les bandages que je lui avais mis et je lui tendis ma main afin que nous transplanions devant chez lui.

Nous arrivâmes dans la rue, à ce moment-ci, les gestes valaient plus que les mots. Dans une dernière étreinte, nous nous dîmes au revoir. Sa main quitta la mienne, et il se dirigea vers sa porte d'entrée. Avant de la fermer derrière lui, il me fit un dernier signe de main, que je rendis également, accompagné d'un clin d'œil, ce qui lui fit esquisser un petit sourire.

Je rentrai chez moi, heureuse, comblée.