Danaos
La fête battait son plein. Des gens que je ne connaissais pas s'était invité chez moi. Même ces imbéciles d'humains. Ils allaient surement se faire manipuler par les satyres, les nymphes et les centaures qui déambulaient librement dans ma villa. De toute façon, ce n'était pas mon problème, ils étaient assez grand pour faire face aux conséquences de leurs actes. Ils étaient venus de leur plein grès, je n'avais forcé personne.
J'étais bien installé dans mon fauteuil en cuir marron à siroter mon ambroisie. J'aimais me tenir un peu à l'écart des festivités cela me permettait d'évaluer ceux qui évoluaient dans mon antre et d'avoir le contrôle sur tout. Deux très jolies nymphes firent irruption dans la pièce où je me tenais venant me troubler dans ma quiétude.
Ses deux belles blondes s'installèrent sans invitation à mes côtés. Un sourire goguenard aux lèvres, je passai mes bras pour les attirer tout contre mon torse. Je me tournai vers l'une d'entre elle et je vis ses yeux bleu céruléen me sonder intensément. Elle papillonna des cils et gloussa telle une dinde.
—Alors mes jolies, que faites-vous par ici ?
—On ne raterai pour rien au monde une des prestigieuses fêtes du beau Danaos, me susurra à l'oreille la blonde aux yeux vert émeraude.
Elle semblait être la plus intelligente des deux, mais aussi la plus dangereuse et je devinai cela rien qu'en sondant son regard calculateur.
—Je ne suis donc qu'un simple fêtard à vos yeux ? m'enquis-je auprès d'elles.
La nymphe calculatrice se mit à califourchon sur mes genoux éclipsant l'autre.
—Tu es aussi un guerrier redoutable, me dit-elle d'une voix suave.
Ses lèvres embrassèrent avec volupté ma gorge et descendirent plus bas. Elle n'y allait pas par quatre chemin. J'entendis l'autre nymphe pousser un soupir déçu avant de s'éloigner. Elle avait raté une occasion en or, mais l'autre avait été plus forte et surtout plus audacieuse. Je sentis ses ongles pointus griffer mon torse d'apollon et je frissonnai de plaisir. Elle était douée.
Elle se lécha les lèvres gourmande avant de déclarer :
—Néraili pour vous servir mon seigneur.
Mon plaisir s'assombri quelque peu. Je ne lui avait rien demandé.
—Je me fou de savoir, comment tu t'appelles, qu'elle est ta couleur préféré, ou je ne sais quoi. D'accord ? Tu fermes cette jolie bouche et tu fais ce que je te dirai de faire ! grondai-je menaçant.
Elle hocha la tête d'un air faussement contrit. Elle semblait tellement fragile entre mes bras de brute, il suffirait d'un seul geste pour briser cette délicate fleur. Je détaillai sa poitrine d'un air concupiscent. Elle avait de beaux seins bien rond, ni trop gros, ni trop petit et la robe rouge qu'elle portait laissait peu de place à l'imagination. Son décolleté profond était un pur régal pour les yeux, j'avais hâte de la dévêtir pour découvrir le contraste entre sa peau laiteuse et douce et la mienne halée et musclée.
Elle balança sa chevelure dorée sur une épaule tout en dévoilant sa délicate clavicule et en cambrant le dos pour faire ressortir sa poitrine. Elle paradait devant moi pensant me mettre à genoux, mais j'avais côtoyé des Reines telles qu'Aphrodite la plus belle de toute. Cette nymphe n'était rien face à la Reine de le beauté.
Un sourire carnassier se mit à grandir sur mon visage, je n'allais faire qu'une seule bouchée de cette pimbêche. Elle avança son visage afin d'embrasser ma bouche, mais je détournai la tête au dernier moment, n'ayant aucunement envie que ses lèvres touchent les miennes. Elle ne se démonta pas un seul instant et se mit à me suçoter le lobe de l'oreille de la plus agréable des manières. Je basculai la tête en arrière pour profiter un instant mais il était temps de mettre fin à son semblant de domination et lui montrer, ma véritable facette de Guerrier. Je saisis ses hanches afin de la faire basculer sur le dos pour faire des choses pas très décentes, quand mon esprit fut assailli par une force inouïe. Ma vision se flouta jusqu'à devenir noire. Je me retrouvai soudain ailleurs que dans ma villa à Miami.
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L'héritière du Tartare
ParanormalConnaissez vous le célèbre dicton : les murs ont des oreilles ? Eh bien, il s'adapte parfaitement à mon histoire. Quoique, je devrais plutôt dire les vagues ont des oreilles. Je ne m'attendais pas du tout à un tel bouleversement, moi qui vivais tra...