Chapitre 7

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J'ai perdu la notion du temps, aucun moyen me permet de savoir si nous sommes a nuit ou le jour. La pièce est constamment dans le noir, depuis combien de temps suis-je dans cet endroit? Je ne me fait aucune illusion avec aucune famille aucun proches il n'y a aucun espoir que quelqu'un alerte la police de ma disparition. Une perpétuelle valse se reproduit environ toutes les heures, la porte s'ouvre le gardien entre. Il allume la lumière, il porte un fusil de chasse en travers son torse et choisis une des femmes avec une photo qu'on a dût lui donner. Il coupe ses liens aux chevilles pour qu'elle puisse marcher puis l'heure d'après, ils sont de retour la fille se remet à sa place habituelle. L'homme lui rattache les chevilles en serrant bien et fait le tour  de  la pièce pour choisir une autre victime. Puis le processus se reproduit encore et encore pour ne jamais s'arrêter. Je ne penses pas être là depuis très longtemps. Nous sommes très peu de filles a ne pas être encore sorties de la pièce, je vais devoir bientôt entrer dans l'arêne à mon tour. Dès que la porte s'ouvre mes mains se mettent à trembler, je pris tous les dieux pour que le gardien ne viennent pas vers moi. Chaque heure devient un supplice pour moi et je ne suis pas la seule, les nouvelles venues comme moi sont dans le même état voir pire. Vu dans l'état où ces femmes reviennent, je ne peux que prier de ne pas être choisis. Je ne sais pas ce qu'il se passe dehors mais leurs hématomes et leurs tenues encore plus abimée qu'à leurs départ me donne une vague idée.

Une jeune femme d'une trentaine d'année au long cheveux blond, vêtu de très peu de vêtements est partit il y a environ une heure. Justement la porte s'ouvre, nous sommes cinq à ne pas être encore sortis. Le gardien pratique le schéma habituel puis se lève pour choisir sa nouvelle victime, nos regards se croisent et merde ! Il marche en ma direction, se plante devant moi et se met a genoux pour détacher mes liens. Je sais qu'il sent ma peur mais il doit en avoir l'habitude. Il m'aide à me lever, je titube je n'ai rien manger depuis mon arrivée ici. R.I.P mon taco bell

Je m'attendais à voir la lumière du jour juste après avoir passée le pas de la porte mais non, le garde me guide dans un long couloir éclairé par de la lumière artificielle. Les murs sont délabrés, couverts de tags rouge et noir. J'ai à peine le temps de m'attarder dessus que l'homme me pousse en avant. Le seul détail qui n'a pas pu m'échapper: le chiffre 13.

Nous marchons un moment avant d'arriver dans ce qui semble être un bureau, le mobilier est simple. Un bureau et une chaise de chaque côté de celui-ci, aucune fenêtre. En face de moi un homme assis derrière le bureau.

-Assis toi je vais t'expliquer les règles, me dit-il

pourquoi toi ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant