Chapitre 10

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Son  regard me sonde, il me détaille de la tête aux pieds. Il semble être à la recherche de quelque chose sur moi. Je crois qu'il fait partit es hommes les plus beaux que je n'ai jamais vu, les papillons s'agitent dans mon ventre et pas qu'à cet endroit. Il se lève et me dit:

-Avance, sur un ton aussi glacial que ses yeux

Sa voix est grave. C'est un latino, très grand, a l'air très musclé et des yeux appartenant à une fée. Il me semble irréel, venu tout droit d'une histoire wattpad ou de pinterest. Pour être sincère, il ne me laisse pas indifférente.

-ça va ma belle ? me demande-t-il 

Bon dieu, il veut m'achever, c'est sûr. J'acquiece et m'avance vers lui, 2 mètres nous séparent à présent. Un charisme émane de lui, ça en est presque gênant. 

-Comment-vous appelez vous monsieur ? tentai-je pour combler le blanc

-Roberto et vous ?

-Hannah monsieur

-Tu es mignonne 

- merci...

- Je te gêne ? dit-il avec un sourire en coin

-Pas du tout monsieur, lui répondis-je en le regardant droit dans les yeux

Je sais que je ne suis pas crédible, mon corps entier est tremblotant et je transpire à "grosses goutes". 

-Menteuse 

Il fait quelques pas dans ma direction et se positionne juste en face de moi. Notre proximité me met mal à l'aise et il le voit très bien.

-Déshabille toi Hannah

-pardon?? demandai-je horrifié

-Déshabille toi, répète-t-il en articulant chaque syllabe

Je recule de trois pas en arrière
Roberto me prends par l'épaule et me jette sur le lit.

-Fait ce que je te dis ma belle murmure-t-il à mon oreille

-je... Bégayais-je

Il me regarde longuement dans les yeux, je décide enfin de commencer à enlever mon haut par peur des représailles. Son sourire étincelant réapparaît subitement.

-continue sale chienne

Ses mots me heurtent de plein fouet. Il vient vraiment de me dire ça, de me nommer comme un animal.

-quoi ?? me dit-il. Je paye pour tes services et toi tu fais la choquée dès que je commence à m'amuser.

-Non Roberto, excuse moi. C'est juste que je suis nouvelle. Je vais me rattraper !

-c'est bien me susurra-t-il

Je finis de me déshabiller jusqu'à être en sous vêtements  et reste assise sur le lit en attendant ses ordres.

Il commence à déboutonner son pantalon, lentement tout en continuant de me regarder dans les yeux.

-Qu'est ce que je dois- commençais-je à dire

-parles pas, descends... me murmure-t-il en m'appuyant sur la tête et l'amenai vers mon pire cauchemar.

Jamais, jamais de ma vie je n'ai vu une chose pareil, bon dieu comment peut-on en avoir une aussi énorme.

-Vas 'y, lance toi bébé- me lance-t-il

Mais bordel, je vais pas faire ça !!! Je ne me suis jamais forcée a faire quelque chose encore moins quelque chose de sexuel. Je relève les yeux vers lui dans l'espoir de le dissuader de m'obliger a faire ça. Ses yeux ne laissent pas placent au doute, je n'ai pas le choix. Prise de panique, je tente soudainement de reculer mais l'homme ne m'en laisse aucunement le choix. Il me prend la tête avec son énorme main et l'enfonce sur son appareil génital.  Je me retiens de vomir, il doit le sentir parce qu'il me relâche quelques secondes. Je peine à reprendre mon souffle, j'halète comme un animal et ça a l'air de lui plaire.

-Tu vois tu aimes ça, princesa- se moque-t-il. Je l'ai vu tout de suite que tu étais une petite salope

Ces propos me choque mais je dis rien. Je me contente de reprendre mon souffle inspirant et expirant avec difficulté. Ma gorge me fait mal, cet enculé n'y a pas été de main morte ! Je pensais que l'étape "pipe" était terminé mais ce n'est apparemment pas le cas. Roberto se positionne et me lance: 

-maintenant que je t'ai décoincé, tu peux y aller tout de seule comme la grande fille que tu es. 

Ma tête me tourne mais je n'ai pas le choix, je repense à ma famille et l'envie de mourir de revient. Je n'ai pas le choix. J'inspire et je me lance. Je prends son engin dans ma bouche et commence a faire comme dans les films. Je lèche sa verge comme un chaton boit son lait. J'ai l'air de bien faire mon travail parce que Roberto se met a grogner, je continue donc sur cette lancée et le suce. C'est loin d'être agréable, je tremble de tout mon être en m'imaginant faire ça tous les jours sans jamais m'arrêter. Peut être que ça me fera oublier qui je suis, ma vie d'avant, le fait que je sois seule sans personne pour m'épauler. Je n'ai jamais sucé personne, c'est donc ma première fois avec un homme que je connais depuis 15 min et qui me considère comme une pute.  Je suis interrompu dans mes pensées par l'autre pervers qui me dit d'accélerer, Génial ! Je sens son corps se raidir, si mes souvenirs sont bon il va bientôt éjaculer. Je me décale juste avant qu'il ne le fasse dans ma bouche. Non mais oh ! 

-T'es sérieuse?? Je voulais le faire dans ta bouche connasse- me crache-t-il au visage 

Je me prends alors une violente gifle sur la joue gauche qui résonne dans la chambre, je hurle de douleur. Une clef se met en action dans la serrure et un quelqu'un ouvre violemment la porte.  Mon garde personnel fait irruption dans la chambre et observe la scène.

-Il est scrupuleusement marqué dans  le règlement qu'il est interdit de violenter les prostituées, je vais vous demander de bien vouloir sortir-grogne-t-il.

Je ne bouge pas, je reste au sol, la main posée sur ma joue encore rouge de la violence du coup. Roberto pose son regard sur moi puis sur le garde armé, referme le bouton de son pantalon, prends ses affaires et s'en va sans un regard.

Le garde souffle et dit plus pour lui même que pour moi: 

-Celui là je peux vraiment pas me le saquer.

Il réalise ensuite ma présence et me regarde fixement. Je crois que je l'aime bien, je ne sais pas pourquoi mais je ressens un sentiment positif à son égard. Il me prend par le bras et m'aide à me lever. Sors une veste de je ne sais où et me la tends. Je m'oblige à la mettre,  c'est toujours mieux que de rester en sous vêtements. Il rattache alors mes poignées, se positionne derrière moi et me pousse vers la porte.

-Avance - grogne-t-il 

Mon cerveau se remets finalement en route et je réussie avancer lentement mais surement. Au moment où nous nous apprêtions à sortir de la chambre mon regard s'accroche à celui d'un homme qui sort de la chambre d'en face. Je reste hypnotisée face à son regard de braise mais le garde me pousse en avant et m'oblige a avancer. 

-Attendez, lance une voix rauque derrière nous


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⏰ Dernière mise à jour : May 26, 2022 ⏰

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