0

217 10 2
                                    

Par les humeurs fruitées de la saison, les frêles nuques s'agitent devant les premières merveilles. Leurs pieds nues baignent aux rayons, dévoilant les esquisses d'un nouvel éveil.
La voilà; l'évasion, tout déborde entre ces goûts, ces sons et les touchés.
Cette vie là, manquait à notre habituel invité.
D'une frêle allure il débordait pourtant d'une insouciante énergie, les paupières fixent sur la mine, il écrit.
Les notes, -tordues par les gestes brusques du volant- se dévoilent intimement aux blanc du papier. Il s'agaçe, remuer par la pensée.

Sa curiosité se tourna, songeur jusqu'au bout des lèvres le garçon se sépara de ces lignes pour en admirer la sensualité du jour, et tout les intimes secrets des bois. Il se débarasse des coussins qui enveloppaient auparavant ses oreilles, écoutant, l'âme garnie par les souvenirs, le grésillement des bêtes.

Il était nerveux. Le jeune homme se redressa, prit par une douleur se blotissant dans sa colonne. La grimaçe s'ajoute sur ce visage sculpté par les grecs. Il posa alors sa main sur son échine et y massa la zone douloureuse tout en déposant une paume délicate sur l'épaule de la passagère avant; sa mère. Elle toucha de ses doigts le dos de la main de sa progéniture, et adressa un regard vers le rétroviseur panoramique. Un sourire complice s'échange entre les deux individus, bien que le trajet n'était point aussi délicat.
La route, sauvage et accessible que par un engagement véritable marquait l'arrivé en province. Débutant le drame à l'Italienne.

La demeure se présente timidement, s'imposant par ses courbes. D'une grâce généreuse que tout autre batisses ne désapprouvent. À la chaude couleur, celle ci se confond aux parfums estivales, et met ainsi à son aise le garçon aux airs désirables.
Il s'extirpe de sa loge et claqua sa portière en gémissant son plaisir. Il ne pouvait s'empêcher un pas ryhtmé quand la fraîcheur embrassa sa peau, ainsi amusé.
Le paternel demanda les services du danseur, afin de transporté les bagots à l'intérieur de la résidence. Celui ci s'executa, mais il fût aussitôt béni par les nombreux baisers mouillés de la bienveillante, et dès ce contact elle ne cessa de faire pression, à l'aide de ses paumes, sur les joues du garçon. Mafalda, qui par son onctueuse vivacité sauva les bras chétifs de l'homme qu'elle venait de retrouver. Pas assez gras acclama t-elle sitôt au père, qui fût jusqu'au coeur voûté de la maison, noyé par la tirade d'une bonne gouvernante.

Élio, Élio, Élio. Ses yeux amandes dévorent les fresques antiques du ciel. Son bagage bleu et jaune délavé sur l'épaule, il conclua que l'alchimie était sans pareille.
Dans cette allée, chaises et livres diverses étaient disposés, les décorations murales de la carte du monde placés sur les deux murs, l'un face à l'autre, et dans cette immense entrée accompagne avec soin l'ambiance du lieu. Il jeta une vue sur ce sol, au motif granite crème, refletant les lignes sensuelles qui définissait admirablement l'éphèbe.

Il pénétra sur un tacet, lié aux crépitements innocents du bois, l'authentique alcôve de tout les excès qui fût l'origine de tout ses émois.
Élio passa son muscle rose sur ses pulpeuses, s'engagea entre les mémoires pour se positionner sur le frais tissus dominant. Il fit un geste et son sac glissa, telle une caresse, sur l'entièreté de son bras. Il n'eut pas le temps d'émettre une idée, que les premières bouches le réclament depuis l'entrée. Ainsi la chaîne pressée contre son menton orné du pendentif, le confident des perles dont il s'est dévouement imprégnées, Élio se déhanche entre les marches. Il précipite le pas pour se joindre aux grandes personnes, un morceau? Celui ci gribouilla un sourire, et sans aspiration il s'asseoit. Une main sur son épaule il détendit sa chaire, ainsi, après quelques souffles celui ci prit part à la douce mélodie du bonheur, de l'excitation des premières heures. Le Bach n'est pas en lui, mais la concentration est de taille.

Tout les mirages ensoleillés s'animent en cette année 1984, la réserve et l'arrogance, la joie mais l'ennuie. Ce bel été, où il ne cessera jamais de s'appeler par son nom.

𝗜𝗳-𝗖𝗮𝗹𝗹 𝗠𝗲 𝗕𝘆 𝗬𝗼𝘂𝗿 𝗡𝗮𝗺𝗲Où les histoires vivent. Découvrez maintenant