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Il s'ennuya langoureusement sur ce tissus si tendre, et l'iris malicieuse observa les nouvelles ambrassades, chaudes, sur ces pieds tant fragiles.
Il ne bougea point des linges de maison, lui, étendu et tout naturel, il pourrait perdre les plus admirables horizons. Sur la bouche il garda toute ses saveurs; l'amour, la gloire et la peur, qu'un nouveau jour se présente à lui, toujours et encore, sans envies.
Les mêmes bruits brisèrent son silence si délicat. Comme à chaque fois, à l'instant ou sûrement; un peu plus tard et tic et tac, toc toc, pic et pic et colégram. Bour et bour et ratatam.
Il gronda et d'extérieur le voilà. Le corps élancé, mélangé aux fumets des bons plats.

Sans tracas c'est la taille, mouvant entre les ombres si intime des reflets, qui offre un spectacle si éprouvant aux non habitués. La carcasse, coquille exclus sur le bout de l'assiette se lie au pain chaud, tout prêt à la baignade, dans ce jaune qui ravive frénétiquement le palais du plus beau.
Assis, confortable, mais pensif. Le tracas du "ne rien faire" qu'il prend maintenant comme habitude. Ici, il se perd dans les écrits des autres, mais toujours les mêmes. Livres et musiques qui semblent, toujours pareilles.
Il surveilla sa montre, comme pour en précipiter les minutes.
Le père, ce fameux lui, était installé depuis le frais matin, le doigt sur les nouvelles, il se perdait tout à la fois sur les notes des plus grands saints. Ah que cela l'émerveille...
Sa mère, éperduement amoureuse et raisonnable, était installée sur ce coussin d'extérieur. Elle possédait un regard si profond, semblable à notre personnage, qu'aucun ne pouvait avoir le doute sur son fervent caractère. Elle désignait d'autant plus les étreintes du Ciel. Qu'une femme, d'un unique F, pouvant effectuer cette idéale caresse. Vénus était toujours jalouse.

C'était, malgré tout, une excellente matinée.
Il participa, une heure durant, aux conversations des plus mûrs. Les caresses sur ce crâne innocent, il fût rejoint, plus tard, par les allégresses d'une de ses proches, celle qu'il invita sans mesure. Que ce soit dans de charnels compliments, dans sa première fois et ou ses quelques tourments. Marzia, amie d'adolescence, fille de tout les jours. Qui tenta si bien, l'été précédent, d'ouvrir un bout de soi à notre grand maladroit. Échec d'un plaisir saisonnier ! Elle qui ne voulait être briser, contempla, si c'est le mot, une relation bien plus complexe de par ce démeusure désir qui comblait notre Élio.

Les apéritifs frottant ces doigts, étouffante lumière et sel coincé sur la langue. Un résumé si bref de toute les mésaventures qui vont cependant l'attendre.
Trève de plaisanterie, le las se souvena. De toutes ses prières sous ce chêne, qui n'aboutirent à aucun résultat.
Quand l'ennuie s'agrippe à vos pensées, progressivement et en toute délicatesse, elle ne vous perd plus. Ainsi tout vos échanges les plus honteux ou vos caprices scandaleux provoquent en vous un terrible malaise. Les yeux rivés sur l'espace, vous tentez d'exclure - Et illico !- ce passé qui cogne votre équilibre. Un automatisme humain, fait par la mémoire de chacun. Car cette mémoire filtre ce qu'elle souhaite tant oublier, pour préserver ton toi de tes
misérables péchés.
La mémoire filtre mais l'âme ne peut complètement tout omettre. Elle s'éveille quand elle a cette sensation, celle du déjà vu. Ce signal profond est compris par tes membres, qui presse ainsi ta poitrine. Tu sembles aussitôt pensif, reconnaitre un soupçon de quelque chose, mais rien n'est réellement précis. Par conséquent tu posais immobile. Le coeur lourd, va savoir pourquoi.
Une silhouette qui te semble si loin, et tout proche de toi.
Elle n'a fait que passer sans croiser tes yeux, or tout semble substiter. Enfin, sans aucun recours, tu reprends fatalement ton trottoir.

Bien que cela semble familier, le brave Élio, ne goûtait pas à cette Fortune.
Il n'en oublierait rien, peu importe la gêne et les regrets qui l'importunes.
Il lâchait avec raison toute la peine qui le sudmerge contre un coin chaud qui lui semblait être ces bras. Cela, il le faisait dès que la solitude embrassait ses épaules. Aujourd'hui il n'a plus envie d'avoir le temps.
Voir l'amour à l'état brut, c'est son combat.

À la délicieuse tombée, il s'engagea dans un fantasque voyage. Ce n'est qu'après son éxigu trajet, qu'il stoppa sa marche pour en contempler le paysage.
La bicycle s'allonge sur l'herbe mouillée et Élio engage les premiers pas. Les doigts emmêlés à l'arrière du dos, il reproduit face aux étoiles, les gestes de sa toute première fois. Un mouvement de jambe, quelque peu préoccupé, un tour sur soi même et deux ou trois baisers volés. Une soirée lui était coupablement consacrer, à cet homme qu'il n'oubliera jamais.

C'est seulement de nouveau sous son toit, que le garçon prit la décision de lui écrire. Pourquoi ? Maintenant ? Il ne pouvait plus se retenir son aveugle plaisir. Car se soir ci, le Ciel lui confia un message.
Un peu avant son retour, la bécane en main, un terrible soupir sonna à ses oreilles. Il fixa alors l'Éden, l'écoute ainsi divine, les Dieux chantaient en choeur ce prénom : Oliver.

𝗜𝗳-𝗖𝗮𝗹𝗹 𝗠𝗲 𝗕𝘆 𝗬𝗼𝘂𝗿 𝗡𝗮𝗺𝗲Où les histoires vivent. Découvrez maintenant