La vie n'est pas tout le temps rose...
Certain vive de joie.
D'autre de peine.
Et parfois, une vague les fait voyager dans l'un et dans l'autre...
Poétique, sombre, imaginatif, réaliste
Les textes ici présentés décrivent des états d'esprits,
des...
Il était tard. La ville était baignée par les lumières des lampadaires et des fards de voitures, parfois rouge, parfois blanc.
Les nuages couvraient légèrement le ciel, mais les premières étoiles et la lune étaient visible. Elles observaient la ville dans un silence qui ne pouvait être brisé.
Cela faisait désormais un mois. Un mois que son regard était vide. Un mois qu'il se bourrait la gueule pour faire passer la douleur. Un mois que son corps fatiguait devant ses insomnies. Un mois qu'il ne donnait plus de nouvelles à ses proches. Un mois qu'il errait dans les rues le soir. Un mois qu'il avait entendu ce long bip des machines. Un mois qu'il avait vu son corps sous l'eau de la baignoire de l'hôpital. Un moi que son meilleur ami avait perdu la vie à cause de sa maladie... Un mois que celui qu'il aimait s'était noyé par désespoir, sachant pertinemment que sa fin arrivée...
Pourquoi ? Pourquoi demanderiez-vous ? Pourquoi a-t-il fait ça alors que son amant lui rendait visite tous les jours pour savoir si il allait s'en sortir ?
Par désespoir. Savoir que ses jours étaient comptés depuis qu'il était né, Savoir qu'il n'avait fait que rendre triste son amant, Savoir qu'il ne supporterait pas de le voir pleurer sur son lit de mort. Puis... Entendre l'infirmière lui dire que ça ira bien alors que c'est faux, Entendre le médecin lui annoncé chaque jour qu'il ne savait pas le temps qu'il lui rester, Entendre a chaque fois la voix fatiguée, déprimée et triste de son amant, Entendre ses "Je t'aime" triste...
Il ne l'avait plus supporté. Il avait vu leur meilleur ami rendre son dernier souffle dans le lit juste à côté du sien. Il savait que son tour arriverait bientôt. Il n'avait plus peur désormais. Il n'avait plus peur de la mort.
Il avait préféré se suicidé sans rien laisser derrière lui. Il avait préféré abréger ses souffrances...
Mais... Et son amant, diriez-vous ? Il a été égoïste ! Il a été lâche ! Il a laissé son bien aimé derrière lui ! Il n'a pas su affronter la réalité en face !
Et vous avez raison. Vous avez totalement raison. C'est ce que pensait son amant pendant un mois.
Cependant, Oublié la liste que je vous ai faite précédemment.
Que c'est-il passé pendant ce mois ? Eh bien c'est simple. Son amant à réfléchit, Réfléchit, Réfléchit, Réfléchit, Réfléchit, Réfléchit, Réfléchit, Réfléchit, Réfléchit, Réfléchit, Réfléchit, Réfléchit, Réfléchit, Réfléchit, Réfléchit, Réfléchit, Réfléchit, Réfléchit.
À quoi ? À la mort de sa moitié.
Et il a enfin comprit.
Il était tard. La ville était baignée par les lumières des lampadaires et des fards de voitures, parfois rouge, parfois blanc.
Les nuages couvraient légèrement le ciel, mais les premières étoiles et la lune étaient visible. Elles observaient la ville dans un silence qui ne pouvait être brisé.
Cela faisait désormais un mois. Un mois que son regard était vide. Un mois qu'il se bourrait la gueule pour faire passer la douleur. Un mois que son corps fatiguait devant ses insomnies. Un mois qu'il ne donnait plus de nouvelles à ses proches. Un mois qu'il errait dans les rues le soir. Un mois qu'il avait entendu ce long bip des machines. Un mois qu'il avait vu son corps sous l'eau de la baignoire de l'hôpital. Un moi que son meilleur ami avait perdu la vie à cause de sa maladie... Un mois que celui qu'il aimait s'était noyé par désespoir, sachant pertinemment que sa fin arrivée...
Il se trouvait sur le toit d'un immeuble. Le vent soufflait, faisant voler ses cheveux et sa veste.
Lorsque ses yeux se posèrent sur l'horizon, il eut une sensation de liberté en voyant le paysage. Il se sentit comme un oiseau regardant le monde vu du ciel. Il n'est qu'un grain de sable parmi d'autre grain de sable. C'est ce que lui faisait ressentir cette vue magnifique sur la ville.
Il s'approcha du bord du bâtiment, regardant la ville.
Qu'avait-il comprit ? Il avait comprit que le suicide de son amant n'était pas un acte de désespoir, mais une lettre d'invitation, sur laquelle il y aurait écrit :
"Je t'aime mon amour. Vivons un amour éternelle dans un endroit de paix, ou rien ne pourra nous séparer. J'ai besoin de toi."
Il n'avait plus peur désormais. Il n'avait plus peur de la mort.
Son esprit s'envola au moment où son corps bascula au-dessus de la ville éclairait par les lumières des lampadaires et des fards de voitures, parfois rouge, parfois blanc.
Les nuages couvraient légèrement le ciel, mais les premières étoiles et la lune étaient visible. Elles observaient la ville dans un silence qui ne pouvait être brisé. Elles observaient cet être s'envoler dans un silence qui ne pouvait être brisé. Puis... Elles observèrent ces deux êtres se rejoindre enfin, après un mois d'attente.
Et tout ceci, dans un silence qui ne pouvait être brisé.
I need you...
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🌹⏳ 200509
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