Retrouvailles

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Deux semaines... Plus que deux semaines avant la fin des vacances.

Depuis mon second retour de Sicile, je n'ai fait qu'hiberner dans ma chambre tout en me lamentant sur mon sort. Les crises existentielles étaient devenues une discipline que je maîtrisais parfaitement. Je n'arrivais plus à exposer mon corps à la lumière, j'étais presque à me demander si je n'étais pas en train de me transformer en vampire.

En clair, je m'étais complètement laissé aller. Mais tout cela devait s'arrêter, je devais reprendre ma vie en main! Je n'allais quand même pas laisser cet abruti de Greg me gâcher les dernières semaines de vacances qu'il me restait. Surtout que j'étais seule et par conséquent libre de faire ce que je voulais. En effet, ma mère, après Paris, était à Milan avec Beverly, Marc, quant à lui,  était parti en Australie sans aucune explications, Emily passait toutes ses journées avec Dylan, Léo était encore à Miami avec Valentine, et Angelina les avait rejoint après avoir plaqué son Brésilien. Pour le coup, j'étais vraiment seule, ce qui était assez dépriment d'un côté...

Ces derniers jours allaient être très longs si je ne trouvais pas rapidement quelque chose à faire et c'est ainsi qu'une idée éclaira mon esprit. Pourquoi n'irais-je pas tout simplement rendre visite à mes bon vieux amis,  Penny et James?

En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, j'avais préparé ma valise et j'étais prête à aller retrouver mes meilleurs amis. Jeff était venu me chercher afin de m'emmener jusqu'au hangar où un des jets était près à décoller.

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Une fois sortie de l'avion j'ai appelé la mère de James pour savoir si je pouvais lui rendre visite. Elle accepta avec plaisir ne pouvant cacher sa joie de me savoir de retour. J'avais tellement peur de retrouver James comme je l'avais laissé, mais ma surprise fut plus que grande en le revoyant. Il avait repris des couleurs et était souriant. On parla pendant des heures, de tout et de rien. J'étais tellement heureuse de le retrouver si vivant. Il me disait que son état s'améliorait de jour en jour. Sa bonne humeur et ses blagues perverses étaient de retour me redonnant ainsi le sourire. Voyant qu'il était assez stable, je me suis mise à lui raconter toutes mes péripéties qu'il écoutait avec attention sans emmetre aucun jugement. Lui parler me faisait un bien fou, j'avais besoins de lui dire ce que j'avais sur le coeur, il était le seule avec Penny à me connaître dans les moindres détails. Il ne me donna aucune leçon de moral mais me demanda une seule chose, faire attention à moi.

Après de longues et heureuses retrouvailles, ce fut l'heure des au revoir. Je lui ai rappelé à quel point je l'aimais avant de le quitter et d'aller voir mon père. Son mariage avec sa copine  Russe était pour demain. Pour dire vrai, je m'en suis seulement rappeler dans l'avion. Il fallait dire qu'énormément de choses s'étaient passées entre temps et que ça m'était complément sorti de la tête. Cela dit je m'en était tout de même souvenue, ce qui était déjà pas mal.

Lorsque mon père me vit derrière sa porte, il se jeta sur moi et me serra dans ses bras avec amour.

Papa: Ma fille!

Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas reçu autant d'affection. Il avait lair vraiment heureux de me revoir et s'empressa de préparer un thé et de m'installer à la véranda près de la piscine.

Kaya: Où est la futur mariée?

Papa: En train de s'occuper des derniers détails du mariage.

Kaya: Je suis tellement contente  pour toi papa. Désolée de ne pas te rendre visite plus souvent.

Papa: Je ne veux pas que tu culpabilise ma puce. Le seul fait que tu sois là remplit mon coeur de joie.

Nous avions passé l'après-midi à discuter de nos vies se trouvant aujourd'hui aux antipodes l'une de l'autre. Lui, continuait à pratiquer la chirurgie plastique mais grâce à Karina il était  devenu plus terre à terre. Elle avait réussi je ne sais pas quel miracle à le rendre généreux, il avait donné énormément d'argent à plusieurs associations et était même devenu écolo ainsi que végétarien. J'étais ahuri par cette incroyable transformation, mon père qui avait toujours été matérialiste et indifférent au malheur des autre s'était pratiquement transformé en Dalaï-lama. Je devais avouer que cette Karina n'était pas aussi cruche que je l'avais imaginé, elle m'avait impressionné sur ce coup là et avait réussi à remonter dans mon estime, ce que je croyais être impossible.

BAD 2 : AGAINOù les histoires vivent. Découvrez maintenant