Amethyst - Twilight Tentation

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Dimanche, neuf heures tapantes Amethyst était prête pour sa journée, bien qu'il n'y eu rien à faire. Encore dans le flux de ses inspirations elle écrivit un moment, grignotant tout au long de la journée dans son petit cocon près de la fenêtre du salon, le yeux alternants entre le dehors et l'écran de son ordinateur, la bruine donnant un effet caché qu'elle appréciait.

Soudain, dans l'après-midi, le fixe dans la cuisine sonna. Elle trottina pour répondre, heureuse d'avoir un peu de compagnie humaine, tant pis si un appel nétait quune maigre attention.

― Allô ? Amethyst Alloways à l'appareil, elle décrocha promptement.

― Ma chérie ? Grésilla la voix de son père de l'autre côté. Ton amie Bella est à l'hôpital, elle s'est ouvert la tête, rien de bien grave, je m'en suis occupé, mais je préférais te prévenir, il annonça.

― J'arrive de suite, elle tiqua bien moins guillerette.

Qu'avait put-elle faire encore ? Bella était censée être chez son ami à la réserve Quileute – dieu ce qu'elle aimait cet endroit plein de magie et de mystères (à distance cependant, elle n'avait jamais osé s'y inviter seule). Il aurait pu lui arriver n'importe quoi ; trébucher sur une racine, tomber sur une caisse à outils, s'emmêler dans les coraux sur la plage, et tellement plus encore. Un instant la jeune fille en voulu à l'ami de Bella pour ne pas l'avoir protégé, puis elle se rappela qu'on ne pouvait pas tout éviter, c'était Bella après tout. En quinze petites minutes – elle conduisait de plus en plus vite, mieux valait que ni son père ni Charlie ne l'apprennent – elle se trouva garé sur le parking, sautant de sa Jeep pour trouver son amie à l'intérieur.

― Deuxième à droite, ma chérie, lui indiqua Aspen sans même se lever.

C'est qu'elle commençait à bien la connaître !

Amethyst la remercia et accéléra dans la direction donné par la noiraude, dérapant sur le vinyle blanc maintenant recouvert d'une grande trace noire. Quand elle les trouva, ils étaient trois : Bella bien évidemment alité avec quelques points de sutures sur le haut du crâne en train de rire avec un grand gaillard au visage encore poupon adorable, bien qu'adorable ne serait clairement pas l'adjectif à utiliser pour décrire son torse nu à la peau cuivrée recouvrant des muscles finement tailler pour lui convenir, et ses cheveux charbonneux tombants jusque dans le bas de son dos retenus par deux petites tresses liées, et enfin Waylon au bout du lit qui les surveillait.

― Bella ! S'époumona-t-elle. Mais qu'est-ce que tu as fais encore, bêtasse ?

Les trois la regardèrent ahuris avant que Bella ne rit aux éclats, allant jusqu'à essuyer une larme au coin de ses yeux, rapidement suivi des deux hommes.

― Ne riez pas ! Bougonna-t-elle mécontente que l'on se moque de son inquiétude pour son amie.

― Bon, je pense vous laisser, j'ai encore du travail. À plus tard, Ame chérie, déclara le docteur en tournant les talons.

― Alors ? Tapa du pied la blonde à côté du géant.

― Ce n'est rien, je suis simplement tombée la tête la première sur une boite à outils, mentit la blessée sous le regard inquisiteur de son amie.

― Hinhin. Sors-moi tes salades en public mais pas de ça avec moi, je sens que tu mens.

― Mais- Commença-t-elle à protester.

― Tu es Amethyst, je suppose ? Moi, cest Jacob, l'interrompit sans vergogne le géant alors qu'elle acquiesçait. Elle a fait l'idiote sur une moto, il lui glissa sans discrétion sur le ton de la confidence avant de partir en riant, disant à Bella que Billy allait râler s'il ne rentrait pas.