Part 5.

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J'arrive dans le salon et j'aperçois Anas et son pote "terreur"

Moi: on peut savoir c'est quoi tout ce bruit

Ils étaient entrain d'écouter du rap tout en jouant à la play. Quand j'ai fini ma phrase "terreur" m'a lancé un regard puis l'a replongé dans la télé. Anas lui m'a regardé et m'a lâché un sourire.

Anas: ça va hbiba

Moi: non ça va vous avez gâché mon sommeil

Terreur: dommage

Donc lui il parle jamais et quand il l'ouvre c'est pour dire n'importe quoi !Je l'ai dévisagé mais il ne me regardait même pas


Moi: elle est ou khelti Soraya ?

Anas: partie chez une amie dans une autre ville elle rentre le soir, elle t'a laissé un mot sur le frigo

Je suis partie dans la cuisine puis j'ai pris le mot : " Jehila, je rentre ce soir comme cette hmara se réveille toujours tard comme une bagra achète de la baguette et du msemen a la boulangerie prépare le petit déjeuner hefeck , khelti"

OKKKAYYYY ça me posait aucun problème. Je suis partie me brosser les dents, j'ai enfilé une djellaba j'ai pris les sous sur le plan de travail mais je me suis rappelé d'un truc.

Moi: Anas ?

Anas: oui?

Moi: c'est ou la boulangerie ?

Anas: tu vas tout droit puis y'aura une pharmacie tu tournes à gauche tu continues tout droit tu verra Lidl tu tournes à droite tout droit puis normalement il y a la boulangerie.

"normalement" J'avais pas confiance en ses explications mais je voulais réveillez ni Amel ni Hamza pour m'accompagner alors j'ai fait comme si j'avais tout compris et je suis sorti. Je suis trop intelligente de toute façon je vais trouver.

J'ai fait comme il m'a dit, en tout cas je pensais après la pharmacie j'ai tourné à gauche puis j'ai continué tout droit, je me suis retrouvé dans une cité. Il était 11h du sbah mais il y avait déjà plein de teneurs. Quand je passais rien que ça sifflait, je faisais mine de rien entendre, j'avais la sensation que plus j'avançais plus je me perdais mais je refusais d'admettre que j'avais mal compris les explication d' Anas, je continuais d'avancer en cherchant le fameux Lidl quand je sens qu'on me prend pas le bras.

C'était un mec que je connaissais pas comment il puait jfuzfzijzrza!oepaz j'ai cru j'allais m'évanouir.

Moi: mais d'où tu me touches toi ?

Lui; c'est à moi que tu parles

Moi: non à la panthère derrière toi

En plus ce hmar il se retourne, il a même pas honte à son âge il reconnaît pas l'ironie.

Lui: tu te fou de ma gueule

Moi: vas-y commences à lâcher mon bras

Lui: Si je te lâche pas tu vas faire quoi?

Moi: crois moi je vais tellement te hagar que tu vas plus jamais te relever et tout tes collègues ils vont te voir te faire botter par une meuf.

Il a fait un rire nerveux puis il m'a mis un coup de tête. J'ai senti du sang sortir de mon front. PUtain Paris que des fous ! Je suis énervé et je lui ai mis un de ses coups de poing, il a cash perdu une dent. Je me suis rendu compte que j'étais dans la merde, on a commencé à se battre mais il était plus fort que moi. Ma djellaba c'est direct déchiré. Je voulais m'arrêter pour fuir mais il m'a attrapé par le col.

Lui: tu sais avec qui tu fais la folle sale kehba?

Je vous ai pas décrit le type. C'était un rebeu skinny mais un peu musclé pas très grand 1m80. Il était moche et mal habillé il croyait qu'il avait du flow mais il était rincé.

Lui: aujourd'hui c'est ton dernier jour sur Terre.

Moi: j'ai peur ni de toi ni de la mort sale zehmel

Il a allait m'enchainer une sale patate quand tout d'un coup j'entend un cri

- Si tu la lâches dans la seconde qui vient tu meurs *froid*

J'étais dos à la personne qui avait prononcé cette phrase d'un ton si agressif. Croyez moi que dés qu'il la vu il m'a lâché, je crois même qu'il s'est pissé dessus, je me suis retourné pour voir qui était derrière moi. Je suis tombé nez à nez avec "Terreur". Mais qu'est ce qu'il fait ici lui il était pas censée être entrain de jouer à la Play avec mon cousin. Il s'est approché de moi, il observé mon visage puis il a froncé les sourcils. Il m'a tourné le dos pour s'adresser aux groupe de mecs.

Lui: qui vous a dit que vous aviez l'autorisation de la toucher ?
Moi: oh c'est bon

Lui: je t'ai pas demandé de l'ouvrir toi.

Il s'était retourné pour me regarder, quand il a vu l'était de ma djellaba il a sorti des clés et me les a tendu.

Lui: va dans la voiture

Moi: mais mdrr tu me donnes pas d'ordre

Lui: wAllah si tu vas pas dans la voiture je te saigne ici et maintenant

Moi: tfou * en partant*

J'ai attendu un bon petit moment dans la voiture puis il est enfin monté.

Lui: tu faisais quoi ici * énervé*

Moi: eh mais te méprends pas hein t'es le pote à mon cousin mais moi je suis pas -ta pote à aucun moment je dois me justifier devant toi

Lui: REPOND A MA QUESTION

Moi: moi aussi je sais crier

J'allais descendre de sa voiture mais il a verrouillé les portières.

Lui: si j'étais pas arriver ils t'auraient violé et tuer t'es consciente de ça ?

Moi: *souffle* je me suis perdue sur le chemin de la boulangerie

Lui: t'es tellement têtue que ça t'as pas traversé l'esprit d'appeler?

Moi: écoute terreur ou quel que soit ton blase, je suis pas une fille en détresse je sais me débrouillez

Lui: te débrouillez ? *rire* je serai pas venu tu serai déjà au ciel.

Moi: comment t'as su

Lui: j'ai vu des snaps

Moi: et Anas il les a vu ???

Lui: non je lui ai rien dit, montre ton visage

Moi: j'ai rien

Lui: t'as l'arcade ouverte tu dis c'est rien

Moi: tu crois je suis une fragile ou quoi?
Lui: tu sais que tu lui a cassé une dent?

Moi: j'devais pas me défendre??

IL a démarré. BAH ENFIN ! Il a conduit un peu puis il s'est arrêté devant une boulangerie. J'ai compris que c'était la. J'allais sortir mais il m'a retenu

Terreur: non donne l'argent j'y vais

Moi: je peux y aller

Terreur : ta djellaba

Ah ouais j'avoue...J'ai sortir l'argent puis je lui a passé. J'ai pas attendu qu'il sorte. Je suis sortie de la voiture et je suis rentrée à pied. Oui ma djellaba est déchirée mais je m'en fou. Je suis arrivée à la maison. Anas était toujours sur la Play. Je me suis désinfecté douchée et changer. Quand je suis sortie Terreur était la avec Anas ils étaient entrain déjeuner. Quand Terreur m'a vu il m'a fortement dévisagé mais je m'en foutais.

C'est là qu'Anas a pris la parole.

Jehila: jusqu'à la fin ou bien rienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant