Chapitre 3

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Pierre

Une semaine c'est passé depuis la petite alterncation entre Maya et Moi. Et cela m'énerve au plus au point qu'elle me dise qu'elle regrette, et je suis d'accord pour dire que c'était succomber à la tentation, mais j'aime cette tentation bien plus qu'il ne le faudrait et je ne peux pas faire autrement. J'ai le sentiment qu'il me faut Maya près de moi, même si on se prend la tête, ou même si elle m'ignore, je sais que cela m'énerve et que j'ai envie de tout casser, mais je veux au moins sentir son parfum, voir ses yeux, la voir, elle.

Je suis dans les paddocks pour rejoindre le motoroom Alpha Tauri lorsqu'un rire que je ne connaît que trop bien m'extirpe de mes pensées. Maya. Ni plus ni moins, un sourire niais nait sur mes lèvres, et savoir qu'elle est là me rassure sans même comprendre pourquoi, pourtant cela me donne aussi de la pression, j'ai envie de lui montrer que je suis capable d'être devant.
Mon sourit disparaît dès que je la vois avec ses deux meilleurs amis.
C'est sûrement Lando qui les a invité pour le week-end de grand prix.
Lando a une copine et pour être complètement honnête cela me rassure de me dire qu'elle est logiquement moins proche de Lando physiquement. Mais avec Max, c'est différent. Je sais qu'ils ne sont qu'amis, mais savoir que les deux sont célibataires et qu'il pourrait potentiellement se passer quelque chose entre ces deux là m'énerve.

Je passe donc à côté d'eux sans même les calculer, ce qui me vaut un regard interrogateur de la part de Lando, avec qui je prends habituellement le temps de parler, mais si ce n'est que pour quelques minutes.

Je parle avec Charles des essaies libres que nous venons juste de finir. Des bons ressentis pour tous les deux et c'est le principale. Après cela nous commençons à parler de tout et de rien, il me dit qu'avec Charlotte, sa copine, tout se passe pour le mieux et qu'elle viendrait sûrement au prochain GP, et cela me fait sourir de le voir si heureux et amoureux. Quand je le vois comme cela, je ne peux que penser à Maya qui est dans les paddocks sûrement avec Max et Lando.

Je parle encore avec Charles, lorsque je la vois tout sourir et qu'elle ne cesse de s'exclaffer de rire, ce qui me donne le sourir. La voir sourir, me rends bien trop heureux à mon goût. Mais je reste à la regarder et je sens le regard de son frère se poser sur moi puis sur elle et de nouveau sur moi.

-Alors mon petit Pierrot, c'est que l'on ait amoureux à ce que voit ! Dit il tout sourir.

-Arrête Charles, tu sais très bien qu'elle me déteste et que c'est réciproque.

-Pierre je te connaîs comme si c'est moi qui t'avait fait ! Je suis pas idiot, je vois bien que tu ne la déteste pas autant que tu le prétends.

-Oh je ne préfère pas m'imaginer sortir de ton corps si tu le veux bien. Dis je en rigolant et tout en esquivant la deuxième partie de sa réponse.

-Oh mon petit gars, tu crois que tu vas te faufiler comme ça. Dit il un rictus plaqué sur ses lèvres.

-Mec, on peut arrêter de... Je n'est pas le temps de finir ma phrase qu'il me coupe

-De parler de ça. Je connais ta phrase Pierre, je te l'ai dit c'est moi qui t'es presque mit au monde.

Alors qu'il me parle, je vois que les rires de Maya provienent comme par hasard de Max qui l'embête. En les voyant tous les deux comme ça, je n'ai qu'une envie, être à la place de Max.

Je le vois alors enroulé ses bras autour de sa taille alors qu'il est dos à elle et la leve ensuite du sol pour la faire tournoyer dans les airs, ce qui procure d'avantage de rire de la part des trois amis.

-Oh Pierre arrête de les regarder comme ça c'est super flippant. Me dit il en me rigolant.

-Roh c'est bon mec lâche moi avec ça. Dis je soulé.

My LUCKY CHARMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant