3-Sous silence

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J'aime Sanji. Lui et personne d'autre.

Pdv Zoro :

Silencieux, je n'en revenais pas de ce que je venais de dire. C'était un secret que je gardais enfouis en moi depuis maintenant deux ans...et j'avais lâché cette information étant complètement à bout. Mais laisser échapper cette bombe m'avais comme enlevé un poids sur mes épaules. Je ne suis plus seul à partager ce secret maintenant. Et cela me rassure au fond. J'ai toujours eu peur de me confesser mais Chopper étant maintenant au courant, je pourrai peut-être en parler plus librement.

Celui-ci me regarde d'ailleurs, avec des yeux hors de leurs orbites et la mâchoire pendante jusqu'au sol.
J'imagine qu'il s'imaginait toute les possibilités possible en mettant de côté Sanji. Après tout, aux yeux des autres, il y a toujours eu que de la haine entre nous. L'amour ne devrai même pas essayer de s'interposer. Pourtant il est là. Le Cook, je n'en sais rien, mais moi je l'aime depuis toujours et cela ne changera sûrement jamais...
D'où cette maladie. Cette foutue maladie qui me ronge de l'intérieur en me menaçant de mort.
Foutu cuistot. Je le déteste. Je le déteste car je dois porter l'amour dans mon cœur. Un sentiment qui avant n'avait aucune forme d'importance dans ma vie. Je le déteste car j'aime quelqu'un. Lui. Et pourquoi lui ?
Le cœur a ses raisons que la raison ignore.

Je soupire et sert un peu plus mes sabres contre moi. Je me souviens que, quand j'ai réalisé que j'aimais Sanji, j'étais le premier choqué.
Et surtout j'ai eu du mal à assumer.
Pas d'aimer un homme, ça je l'assumerai toujours. Non, c'est plutôt d'aimer quelqu'un en général qui était pour moi quelque chose qui ne pouvait pas arriver. Je n'avais jamais aimé, jamais ressentit quelquonque sentiments envers quelqu'un. C'était nouveau. C'était terrifiant. C'était comme se battre continuellement avec soi-même.

Cette bataille, je l'avais perdu. Mais je me disais toujours que je n'avais pas perdu la guerre, que je l'oublierai bien un jour...Ça n'est jamais arriver. Tous les jours, je l'aimais un peu plus. Tous les jours j'essayais tant bien que mal de repousser ce sentiment qui m'écœurais.
Jusqu'à ce que je me noie dans l'alcool, la seule possibilité pour moi de ne plus penser à lui.

Et maintenant j'apprends que je suis malade parce que je l'aime. La vie aime bien se foutre de ma gueule je pense. Enfin, on ne peux rien y faire. Juste espérer et croire en l'amour...
Croire à l'amour, hein ? Pff, je trouve ça bien niais. M'enfin si je veux vivre, il faudra bien que j'accepte aimer le Cook et que ce soit réciproque. Sinon, ces satanées fleurs me tranperceront le cœur...Et ce n'est pas ce que je veux.
Je veux vivre.
Vivre libre.
Être le meilleur bretteur du monde.
Aimer Sanji...et qu'il m'aime en retour.

Pour cela je serai capable de tout.
Absolument tout.

Je le tourne vers Chopper, qui reprend enfin ses esprits. Il essaye de dire quelque chose. Je le regarde d'un air renfrogné. Après ce que je viens de lui avouer, il n'a pas intérêt à dire des choses déplacés celui-là...

Chopper: Tu....tu aimes... Sanji ? C'est lui qui te fait tant souffrir ? SANJIII ?!??!!

Quel idiot. Pourquoi il crit comme ça ? Si tout l'équipage n'est pas au courant après ça...

Moi : Baka ! Tais-toi un peu Chopper ! J'ai pas envie que tout le monde le sache ! Et ce n'est pas la faute de Sanji si je suis malade !!! Il n'y est pour rien !

Chopper : Pardon...mais, Zoro...Sanji ? Sérieusement ?

Moi : Bah quoi ? Oui j'aime les hommes et alors ?!

Chopper : C'est pas ça le problème...c'est juste que... Sanji ??

Putain, il commence à me faire regretter de lui avoir dit. C'est quoi cette réaction sérieux ? Il pouffe à moitié de rire.

À 𝐅𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐃𝐞 𝐏𝐞𝐚𝐮 [𝚉𝚘𝚂𝚊𝚗]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant