11- Chute libre

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C'était l'Escargophone.

Ils nous rappellent enfin...

Pdv Zoro :

Je sursaute violemment quand la sonnerie de l'Escargophone retentit dans le silence de la nuit. Cela eu le don de me réveiller de mon état de trans. J'étais quand même prêt à embrasser mon Cook...Alors que je sais très bien quel impact cela aura sur moi...et lui.
On se regarde tous les deux les joues en feux quand on remarque ce qu'on allait faire. Je m'écarte un peu chamboulé par toute ces émotions ressentit. Je tente de m'excuser, pour ne pas que Sanji ne le prenne mal, mais aucun mots ne veut sortir. Et puis, pour faire cesser la sonnerie insupportable de l'objet de communication, le Cook était déjà en train de fouiller dans sa veste, frénétiquement. Il avait l'air aussi gêné que moi...

Pour faire de l'ordre dans ma tête, je me lève, mes mains m'intenant mes katanas contre mon flanc. Je tourne le dos au Cook, essayant de calmer les ardeurs de mon cœur.
Quand le cuistot m'avait pris dans ses bras, c'était comme si toute la douleur que j'avais à l'intérieur de moi avait subitement disparu. C'était comme avant. Comme si je n'était jamais tombé malade.
Maintenant que cet instant de tendresse était finit, la douleur était revenue, encore plus insupportable. Et ce parfum...il m'étouffait. Je pense que c'est lui, d'ailleurs, qui m'avait fait m'évanouir. Je ne sais pas comment, ni pourquoi, mais c'est lui. C'est ce parfum de cerises. Un parfum parfaitement normal aux autres, mais sûrement mortel pour moi. Là, encore, j'avais de nouveau la tête qui tournait rien que de sentir cet senteur enivrante.

J'essaye de ne pas paniquer et de calmer ma respiration devenue saccagée. Hors de questions que je retombe dans les pommes.

Enfin un peu calmer, je me retourne vers le Cook, qui a enfin l'Escargophone en main.

Il décroche. On se regarde gravement, ayant retrouvé nos esprits et oubliant pendant quelques instants ce qu'il s'est passé. Il y a beaucoup de choses qui doivent être dites.

Au départ, on entend que des grésillements insupportables à nos oreilles. La connection passe mal étant donné que les bébé Escargophone n'ont qu'une faible portée...Mais enfin on arrive à distinguer quelques brides de voix. Les voix de nos nakamas.

Sanji : Oï ? Les gars ? Vous m'entendez ?!

Seul de grosses explosions nous parviennent. On devine tout de suite de quoi il s'agit. L'intonation des canons et l'explosion des boulets. Ils sont sûrement en plein combat à bord du Sunny... Cela nous inquiète encore plus et Sanji se met à crier, suant à grosses gouttes.

Sanji : Vous allez bien ? Nami-san ? Robin-chan ? Luffy !? Il se passe quoi, bordel ? Répondez !!?

Moi : T'excite pas trop, Sourcils en Vrilles...ils ont l'air d'avoir des ennuis...

Sanji : Non, sans blague j'avais pas remarqué...!!!

Il me jette un regard meurtrier. Un regard différent de celui de tout à l'heure. Ses yeux montrent sa détresse et son désespoir. Sa fureur envers lui et la Marine. Il a autant peur pour Luffy et les autres que moi. Mais il faut avoir confiance en eux...c'est tout ce qu'on peut faire pour l'instant en tout cas...

??? : San...ji-san ? Zoro...-san ? Vous...me..recevez ? Yohoho !

Sanji retourne directement son attention sur le petit escargot qui tient dans une de ses grandes mains. Il a l'air soulagé d'entendre une voix connu à ses oreilles. Moi, je me rapproche pour ne pas perdre une miette de ce qui sera dit. Ça coupe souvent et le bruit des explosions en arrière plan n'aide pas à la communication.

À 𝐅𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐃𝐞 𝐏𝐞𝐚𝐮 [𝚉𝚘𝚂𝚊𝚗]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant