Tu me demandes si moi ça va mais tu as vu ton doigt, crétin de cuistot ?!
Pdv Sanji :
Et merde.
Je passe pour quoi maintenant ? C'est que je suis un cuisinier de 1ère classe, un cuisinier qui ne se coupe jamais et qui prend avant tout soin de ses mains. Je ne voulais pas particulièrement que quelqu'un remarque ma blessure et encore moins cette face de mousse. Et puis, c'est quoi ce regard indéchiffrable ? Pourquoi il s'inquiète pour moi tout d'un coup ? Il en profite pour changer de sujet ? Ou alors il va en profiter pour se foutre de moi ?
Troublé par l'intensité de son regard, je détourne les yeux et me dégage, assez violemment. La chaleur de ses mains est encore présente sur la mienne, c'est une étrange sensation. Pour ne pas perdre la face devant lui et son air surpris je réplique en cherchant mes mots :Moi : Ce n'est qu'une petite coupure de rien du tout, tu t'en fou non...?
Zoro : Elle s'est infectée ta "petite coupure", idiot. Et comment tu as réussi à te couper, toi, le grand cuistot de ce navire ?
Moi : Je coupais des oignons et ça m'a fait pleurer...du coup...hum, je voyais trouble et j'ai pas fait attention...
Zoro : Oï Cook, tu en coupes tout les jours des oignons il me semble. C'est pas possible que tu te soit coupé à cause de ça...
Moi : Et merde ! Est-ce que je t'en pose des questions moi ? Ça fait partie de la vie d'un cuisinier de se couper !
Zoro : Sauf que toi, tu prends soin de tes mains. Ça ne te ressemble pas...
Moi : Bref, ce n'est pas la question. C'est l'heure de manger je te rappelle. Enfin C'ÉTAIT l'heure...m'étonnerai qu'il reste encore quelque chose...
Zoro : T'es con ou quoi ? Ton doigt passe avant la bouffe ! C'est que tu ne t'es pas raté !
Attends...depuis quand l'algue s'inquiète comme ça pour moi ? Juste pour une petite coupure en plus ! Enfin quand je regarde, c'est vrai que mon doigt a gonflé et que la plaie s'est infectée... Mais je vais pas perdre mon doigt pour autant, il exagère...
Moi : C'est bon, je m'en occuperai plus tard..Allons retrouver les autres.
Il continue de me fixer puis semble abandonné la partie.
Zoro : Ouais, on y va.
Ah, voilà, il fait son raisonnable. J'avais pas l'intention de laissé mon doigt comme ça de toute façon. Et puis je peux me soigner tout seul, au pire je demande à Chopper mais j'ai pas besoin de l'algue pour prendre soin de moi. Ma fierté a pris un coup là...
On décide donc de descendre. Zoro passa devant et je le suivi plus lentement, encore perturbé par son regard profond, ses mains chaudes touchant la mienne, sa soudaine inquiétude, sa voix douce de reproche...C'était des sensations qui m'étaient inconnus..C'était doux, agréable...J'avais envie qu'il me touche encore et qu'il me regarde encore...
Bordel mais qu'est-ce que je pense moi ? Ça m'a juste surpris la façon dont il m'a regardé...rien de plus...Il ne peut rien y avoir de plus...
Je secoue la tête pour faire fuir tout ces fantasmes et continu de marcher, mains dans les poches, fixant le dos imposant du Marimo devant moi. Mais alors que je pensais qu'il allait tourner à droite, il continua tout droit. Il le fait exprès ? Ce perdre sur le navire où l'on vit ?Moi : Oï, tête de mousse ! La salle à manger est à droite ! Je pensais pas que t'avais un aussi mauvais sens de l'orientation...!
Il s'arrêta brusquement puis se tourna vers moi en me gueulant dessus comme il en a l'habitude :
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À 𝐅𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐃𝐞 𝐏𝐞𝐚𝐮 [𝚉𝚘𝚂𝚊𝚗]
FanfictionZoro aime Sanji depuis maintenant deux ans. Deux ans qu'il se contente de garder le silence. Deux ans qu'il est attiré par cet imbécile de cuistot... Mais que faire d'un amour si encombrant ? Si douloureux ?...Malgré tous ses efforts Zoro est impuis...