Où vont-elles, ces éternelles chimères
Ces visages connus que je ne reconnaît plusElles voguent en horde envahissant ce siècle Ces fantômes qui comme moi furent sereinement humains
Se mêlent maintenant au mouvement des vaguesHistoire moderne, tonnerre sublime
Lumière ardente, dense folie
Livre sans fin, faim insatiable
Satire du vice, vie d'amertumeJe voulais juste un brin de monde
Un asile hébergeant ma peine
À présent danser sous la pluie
Et vivre sous l'avalanche
Sont sans cesse pour mon âme sempiternelle quêteEssence du mal, malheur des nimbes
Limbes de feu, furtive horreur
Bonheur passé, épais brouillardSi la nuit porte conseil
Pourquoi suis-je encore si faible