« Il est toujours utile pour une âme SEUL d'avoir une âme SOEUR »
Ahcene Ait Yahiatene (poète)
Elle était cachée derrière « quasi sans tête » la tête baissée, les yeux au sol, dans une position de soumission, bien qu'il ce dégageait d'elle une aura de rébellion, d'insoumise, de courage, de force, et d'extrême douceur.
Je senti en moi un souffle de renouveau me parcourir, j'avais l'impression que jamais je ne serais plus seul, que je serais toujours soutenu, j'avais l'impression que depuis toujours je n'avais que très peu d'air, et que c'est en la voyant que enfin je puis respirer de nouveau correctement, j'avais l'impression que la sensation de froid incessant inhérent à mon corps, refoulée pour laisser place à une douce chaleur tel un soleil de printemps dans mon cœur et mon corps. J'avais l'impression d'être l'homme le plus fort au monde bien que ce petit bout de femme pourrait m'anéantir en deux seconde d'un simple regard.
Tout en regardant un lien d'or lumineux que je savais serais le seul avec elle à voir lier nos deux corps et nos deux âmes, je descendis de mon cheval en ignorant le discours pompeux de « quasi sans tête » et la regarda plus précisément. Du peu que je voyais elle était magnifique, il est clair qu'elle ne ressembla aucunement aux beautés de mon Empire, mais pour moi elle était la plus belle femme que je n'aurai jamais pu voir de ma vie entière. Il se dégagea d'elle une douceur extrême, mais aussi un sentiment de puissance pur. Elle est assez petite, plus petite que la moyenne des femmes de mon Empire, elle porta une chemise en coton fin blanc et par dessus un corset noir qui commençait en dessous de sa poitrine, ce qui réveilla en moi une chaleur tout à fait inappropriée dans mes reins. Je me laissa le temps de déglutir avant de continuer mon inspection tout en laissant « quasi sans tête » continuer à parler dans le vide. Elle portait ensuite un jupon en dentelle blanche que je pouvais apercevoir car il touchait le sol, elle avais ensuite une jupe à hauteur des chevilles noir légèrement bouffante, puis un tablier qui descendait le long de ses jambes s'arrêtant sûrement mi tibias blanc avec dessus un énorme dragon cousu en fil rouge.
Il était clair qu'elle sembla avoir des formes de femmes peu discrète, ses hanches était large pour porter un enfant, et il semblerais qu'elle était pourvu d'une forme de X pour son corps. Je suis prêt à parier que ces cuisses étaient pleines ce qui serait un véritables plaisir de se faire serrer les côtes par elles, contrairement aux femmes de mon Empire, qui avaient un creux entre les cuisses et pour lesquelles dés qu'un homme s'allongeait sur elle ressentait l'inconfort de leurs os rentrer dans notre peau. Elle sembla avoir de toutes petites mains et un cou qui appelais mes baisées, ses cheveux était coupée en carrée et d'une couleur que je n'avais jamais aperçut de ma vie, la couleur du soleil, d'instinct je sus que ses yeux serais de la même couleur étrange qui me procurais alors une sentiment d'amour pur, d'émerveillement et de calme. Je voyais sa tête qui avais une forme ovale et un tout petit nez très mignon, sa peau était d'un crème pale qui me réjoui, elle avait un petit front et des yeux rond, ses lèvres était généreuses et pleines jus qu'une envie l'embarquer sur Chungshilhada pour picorer ses lèvres. Je retient une grimace quand j'aperçus une toute petite cicatrice discrète en forme de X prés de son œil gauche. Elle était d'une pur beauté et je remercia les cieux de m'avoir lié à une femme pareil.
Mais pourquoi diable ne relevait t-elle pas le regard pour me regarder, je n'attendais plus que cela afin de compléter le lien et pouvoir l'embarquer avec moi.
Je ne sais pourquoi mais d'un coup je ressentie une terreur sans nom et un torrent d'eau gelé parcourir mon corps quand je réalisa que j'avais tiré une conclusion hâtive.
Ma femme, mon âme-lié, avais les cheveux coupés.
Dans cet Empire, seul les esclaves avaient les cheveux coupés.
La vérité me frappa de toute part, ma femme n'était pas une Tachière, ma femme est une esclave, et j'allais tuer son maître.
Une colère sans nom me parcourra, jus envie de sortir mon katana et de couper la tête de tous les nobles ici et plus encore de « quasi sans tête » qui autorisait cette pratique. Des gens avaient fait du mal à ma femme. Ils allaient le payer. A quelle point devait t-elle souffrir, à quelle point as t-elle souffert. A quelle point devait t-elle avoir envie de lever la tête sans le pouvoir, j'en eu les larmes aux yeux, j'allais dégainer mon arme, quand la voix de ma grand-mère me parvint en souvenir. Un souvenir qui me fit retrouver mon sang froid légendaire. Une esclave meurt si son maître meurt sans avoir transférer le liend'esclave à quelqu'un d'autre.
Tout en suivant « quasi sans tête+ », un plan se prépara dans ma tête.
J'ignore le regard interrogateur de mon ami et bras droit, guerrier des guerriers et ministre de la guerre, en m'asseyant autour d'une table en or, mais qu'est ce qu'ils avaient avec l'or ces « quasi sans tête » ?
Première étape, trouver qui est le maître de ma femme pour lui arracher la peau des couilles.
Je releva la tête précipitamment en regardant ma femme, j'espère sincèrement que les rumeurs à mon encontre n'étaient pas parvenue jusqu'à ces oreilles. Il était vrais que mon peuple était considérer comme le peuple le plus barbares et dangereux de notre monde, et en tant que Empereur de ce peuple, je n'enlevais en rien à cette réputation. Il était connu de tous que j'étais sans âme, sans cœur, sans pitié, sans conscience et sans vergogne lors de mes combats et guerres, de plus ma froideur était légendaire et j'étais très brusque ne parlant que lorsque c'était nécessaire. J'espérais secrètement qu'elle ne me voit pas comme un monstre qui passe sa vie à couper des têtes. J'allais peut être devoir me calmer avec les têtes ...
Bien vite « quasi sans tête + »devint « quasi sans tête ++ », il venait tout juste de me donner l'information qu'il me fallait, ainsi c'était lui le maître de ma femme.
Je la regarda partir et laissa mes ministres faire la conversation, mon regard déjà peu chaleureux faisait froid dans le dos, mais mon regard je vais te découper la tête devait lui provoquer des hauts le cœur, ainsi jamais il n'essaya de me regarder ou de me parler. Il révélait tout ce qu'il savais sur ses moyens d'agricultures à mes ministres.
Deuxièmement étape, comment allais-je faire pour tuer ces monstres sans tuer leurs esclaves ?
Je pourrais totalement enlever « quasisans tête ++ » et le torturer sans le tuer mais cela ne serait pas juste pour les autres esclaves d'autant plus que mon plan initial est de les envahir. Je n'avais tout simplement pas pensé au fait que la vie des esclaves étaient lié à celle de leur maîtres. Je me serais retrouvé dans de beaux draps avec tout ces esclaves morts ...
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Le fil de l'esclave.
RomanceJe suis née rien. Je suis née sans parents. Je suis née sans foyer pour me protéger. Je suis née moins que rien, abandonnée dans une poubelle mes premières secondes de vie commencée. Je suis née sans droits, ni pouvoir. Je suis née sans liberté...