« Vivre sans espoir, c'est naviguer sans boussole »
Mon esprit était sous le choc, celui ci n'arrivais pas à reprendre le contrôle sur le corps, près tout il venait d'entrapercevoir un plausible futur parfait avec l'âme crée pour lui. Cependant cette révélation avais très vite était remplacée par une douche froide, deux en réalité, et les douches froides c'était pas drôles. La première avait était d'ordre logique et sociale. Une esclave ne pourrai jamais avoir une belle vie tranquille et heureuse avec son âme lié d'autant plus que l'âme en question est un libre. Puis la seconde douche froide, que dis je glacée, me tomba dessus, jamais je ne serais libre.
Mon esprit était peut être engourdi mais heureusement pour moi mon lien d'esclave pris le dessus c'est pourquoi quand mon maître m'a demandée d'aller préparer du thé, mon corps s'est mis en action seul. J'étais à présent dans la cuisine, en train de préparer du thé complètement à l'ouest. Expression intéressante et étrange d'ailleurs, pourquoi dit on que nous sommes à l'ouest quand nous sommes perdus ? En réalité les peuples à L'ouest ne sont pas tête en l' air et quand nous sommes à l'ouest physiquement j'entends, nous ne sommes pas à l'ouest étant donné que nous sommes à l'ouest !
Quoi qu'il en soi comment allais-je pouvoir retourner là bas ? Comment pourrais-je sentir son regard, sa présence, le fil d'or reliant mon cœur au sien ? Les larmes me monta au yeux quand Helga me sortie de mes sombres pensées.
- Yedol que fait tu ? Depeche toi, pourquoi pleure tu ma fille ?
- Ho c'est rien, désolé je me dépêche, je suis juste un peu fatiguée. Excuse moi Holga, j'y retourne.
- Tu es bizarre Yedol c'est bien la première fois que tu me fais un coup comme ça.
Ne pleure pas aujourd'hui c'est un heureux jour.Un heureux jour dit elle ? Quand je leva les yeux je vis que les cuisines débordaient de vie, personne n'avais connaissance des tourments de mon âme.
Un heureux jour on m'avais dit, comment cela pourrait être un heureux jour ? Comment les cieux pouvaient faire de ce jour un heureux jour alors que c'était le pire jour de ma vie ? Aujourd'hui en plus d'avoir perdu le peu d'espoir de liberté, je venais de perdre mon cœur et sûrement ma raison. Comment allais je supporter de voir l'homme qui m'est destiné, qui m'est lié, me traiter comme une esclave ? Me voir comme un bien qui aurait pour seule raison de vivre de satisfaire ses besoins ? Comment allais je supporter de savoir qu'il me voit comme quelque chose de dégoûtante, d'impure, de brisée. Comment allais je supporter le voir aimer une autre femme, se marier, avoir des enfants ?
Pendant que mes pieds avançaient seul à travers les couloir pour atteindre le salon royal, je pria. Je pria pour que mon maître me garde farouchement auprès de lui, je pria pour que cet homme soi un garde qui ne pourrai alors pas exiger de mon maître de me donner à lui. Je pria pour ne pas ressentir la douleur de devoir suivre un homme qui m'enlevera toute conscience, envie, espoir. Je pria pour ne pas ressentir la douleur de voir l'homme que j'aimerais à coup sûr épouser une autre alors même qu'il me traitera comme un chien. Son chien préféré certe, mais un chien tout de même, et malheureusement comme je l'avais pensé auparavant, je ne pourrai me complaire de cette situation, après tout, je ne pouvais pas marcher la langue au vent. J'avais déjà essayée et c'était très désagréable.
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Le fil de l'esclave.
RomanceJe suis née rien. Je suis née sans parents. Je suis née sans foyer pour me protéger. Je suis née moins que rien, abandonnée dans une poubelle mes premières secondes de vie commencée. Je suis née sans droits, ni pouvoir. Je suis née sans liberté...