Chapitre 6.

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 « Quand nous naissons dans le noir, nous ne pouvons pas savoir à savoir quel point le noir est effrayant et horrible. »

Tout grouillais dans le palais, tel une fourmilière, je passe dans les couloires en zigzagant entre les esclaves débordés et enfin arriva aux appartement de mon maître. 

- Maître, dit-je en baissant la tête ; première règle ne jamais regarder un libre dans les yeux, ou alors tu sera fouetté, ton regard sale ne mérite pas de se poser sur eux, et encore moins de sondé leur âme à travers leurs yeux. 

- Fait moi mon bain, les Asiatiques arrivent pour le repas du soir, je doit être parfait. 

- Bien maître. 

Apres avoir fait son bain je l'aida à se dévêtir et commença à le savonner.

- Masse moi, ma beauté.

Pendant que je m'exécuta il continua en me demandant : " dit moi, comment ca se passe ? Tout est en ordre ? Je doit m'inquiéter de rien pour leur arrivée ? »

- Maître, tout est déjà prêt, si je peut me permettre, vous ne devriez pas vous inquiéter. 

- Tu me donne des ordres maintenant ? 

- Non maître, je suis désolé, j'ai dit cela seulement pour que vous soyez plus détendus, je le sens à votre dos, vous être sous pression.

Soudain il se retourna et me gifla, puis se remis en place

- Je ne suis pas sous pression, fait attention à ce que tu dit, esclave, n'oublie pas qui tu es, arrête de parler et utilise ton don pour me relaxer.

En retenant mes mains de trembler je m'exécuta, puis je l'aida à sortir du bain, le sécha, et l'habilla, après avoir évité un assaut sexuel après lui avoir dit que si il me prenais il devrait reprendre un bain, et qu'il n'aurait pas le temps.

- Ma beauté, mon amour, excuse moi pour le bain, parle moi, je déteste ce silence, je me suis emporté. Parle moi. 

Ne trouvant rien à dire je lui demanda : « Puis-je vous demander quel genre de contrats viennent-ils signer ? »

- Pourrais tu comprendre ces choses là, tu es une esclave ? 

- j'ai servit pendant 18 ans auprès de mon ancien maître qui était un des plus grand bourgeois de votre Empire.

- Ne parle pas de lui, il t'a pris avant moi. Je devrait le tuer ! Soit, il viennent, car notre armée à envahit un peu trop sur leur territoire, le mois dernier il y a eu un changement de pouvoir en leur sein et j'en ai profité, j'ai lancé un raid en leur terre, nous nous sommes fait massacré, le nouvel Empereur, m'a affirmais qu'il ne m'en voulais pas, et qu'il n'en voulais pas à notre Royaume. Il affirme, que aucune armée ne peut gagner sur ce terrain que nous nous sommes battus car elles sont hanté, même eux, n'arrivent à rien sur ces terres, il a reconnus ma grandeur et voulais venir ici, pour lié des traités militaires, et économiques. Je pense que nous allons aussi beaucoup vendre d'esclaves, sais tu ce qu'ils nous achètent tous les ans des esclaves, et que après il les offres en sacrifices à leurs dieux ! Quel barbares! Pendant leur séjour nous allons leur montrer nos technique de culture, et nos techniques militaires pour seller notre amitié. Nous allons aussi leur montré nos art, à eux barbares, tu dansera d'ailleurs, tu es la meilleure dans nos danseuses, nous leur donnerons aussi nos esclaves sexuels qu'ils voient nos prouesse sexuels. Sait tu Yedol que l'on chante nos prouesse sexuels à nous Dragognyens et esclaves Dragognyens à travers les Empires ! A tu fini ? il est l'heure.

- Oui maître vous êtes prêt. 

- Suis moi, et reste dernière moi, je tient à t'exhiber mon jolie et précieux trésor.

Je suivie mon maître docilement, au loin j'aperçu un cul d'or traînant derrière lui un chien une laisse au coup, preuve de son appartenance, je pensa à ce moment présent alors, à quel point ce chien et moi nous ressemblons. En effet, nous avions tous les deux aucunes libertés et nous appartenions chacun à quelqu'un, nous avions tout deux une preuve de notre appartenance (lui un collier au cou et moi une chaîne à la cheville) symbole du lien qui nous empêchaient de fuir ou d'agir librement. Cependant, tout en avançant je me pris à jalouser ce chien. Celui ci bien que enchaîné, et esclave de son maître semblait heureux de sa situation, trottinant dernière son maître, la queue se balançant d'un côté à l'autre, la tête regardant partout et les oreilles à l'affût du moindre bruit, le tout complété de sa langue qui pendouillais. Ce chien semblait satisfait de sa condition, je me pris à penser à quel point moi aussi je devrais me satisfaire de ma condition, que j'étais ridicule, et que mes envie de liberté s'éteindrons bien vite après une nuit de sommeil, oui voilà mes envies de liberté étaient l'œuvre du manque de sommeil et du stress. Cependant, alors que j'aperçue au loin les Jaunes et leur silhouettes guerrières, je ne put retenir une petite voix au fond de mon esprit me dire que je n'étais pas un chien, que son bien être ne pouvais pas me contenter, car après tout, moi je ne pouvais me permettre de trottiner derrière mon maître la langue pendouillant.

Puis mes sulfureuses pensées s'arrêtèrent là.

Mon maître s'était arrêté, je me fit toute petite derrière lui à sa gauche, la tête baissée, les yeux au sol. D'habitude d'humeur courageuse et rebelle, j'aurais fait fonctionner mon cerveau à fond les machines pour pouvoir observer nos invités sans me faire prendre, mais mon caractère si rebelle et sulfureux à l'accoutume, se fit discret aujourd'hui. J'étais loin d'être bête et la rouste que je m'étais prise hier pour avoir osé soigner un fouetté injustement, m'avait refroidi, et avait vraisemblablement convaincu mon caractère à l'accoutume incontrôlable, aussi inoffensif qu'un chaton. Je pris donc bien garde à adopter une posture aussi soumise que possible et désirante de satisfaire les moindres exigences de mon maître. Les yeux bien au sol et la tête bien baissée. Bien que je sentie mon cœur s'affoler, mon corps se réveiller, mon âme respirer, bien que je sentie un regard lourd de sens peser sur moi, mon aura capta une autre. Mon corps m'ordonna de lever la tête mes yeux me supplia de chercher inlassablement ce qui fit naître chez moi un vent de renaissance. Mais malgré mon instinct qui me frappa en pleine possession de ses force je ne céda pas. Car je savais que a cette instant précis, si je relevais ma tête, je signerais avec la mort. Car tout en regardant un lien étrangement lumineux sortir de mon cœur pour rejoindre un autre cœur, j'avais les paroles inlassables de mon anciennes famille d'esclave qui me répéter sans cesse, qu'il ne sortira jamais rien de bon d'un lien le lié entre une esclave et un libre.
Après tout je ne m'appartenait pas, j'étais au Roi de Dragonya.
Tout en me retournant pour suivre mon maître, une pensée m'effleura, jamais je m'appartiendrais, jamais je serais libre, car si je me libère de mon maître, j'en aurais un autre qui prendra sa relève, avec pour garantie un lien encore plus puissant que ma chaîne magique, le lien du cœur, le lien des liées.

Le fil de l'esclave.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant