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Ce chapitre a été édité le 15/11/2022

TW:  violences physiques sur mineur

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Il le savait et pourtant il avait été assez bête pour espérer. Merlin, qu'il s'en voulait. Bien sûr que sa "famille" allait être horrible avec lui. 

Qu'avait-il crû ? Qu'on allait enfin l'accepter après qu'il ait sauvé Poudlard ? Ils n'étaient pas au courant, et quand bien même, il n'en n'aurait eu rien à faire. 

C'était juste comme d'habitude. Une prison. 

Enfin non, c'était devenu pire, c'était l'enfer. 

Ils n'avaient pas du tout apprécié qu'il soit un sorcier, loin de là. Ils étaient même devenus plus violents, physiquement comme psychologiquement. C'était dur mais il n'allait pas baisser les bras. 

Oh non, Harry resterait fort coûte que coûte. Ce n'était pas sa tante et son oncle ou encore son cousin qui allait le briser, pas après ce qu'il avait vécu à Poudlard.

En parlant de sa tante, celle-ci venait de l'appeler, lui demandant de descendre. Aujourd'hui, son oncle devait recevoir une personne importante et en aucun cas il ne voulait que "l'autre" ne gâche tout. 

Harry, le pas trainant, se diriger en bas, rejoignant sa tante et son oncle. Tous deux avaient le visage pincé, habillé dans des vêtements qui faisaient ressortir leur apparence peu avantageuse. Mon dieu, qu'ils étaient ridicules dans cette tenue. 

C'est alors que Dudley débarqua, son accoutrement était encore plus ridicule que ses parents. Il ressemblait à un petit porcelet comme ça et Harry dû se retenir de pouffer de rire. Il garda son air blasé tandis que Pétunia se rapprochait de lui. Elle leva un doigt en l'air, se voulant menaçante.

- Ecoute moi bien, nous attendons des personnes importantes pour le dîner de ce soir, alors tu vas rester gentiment dans ta chambre et ne faire aucun bruit, comme si tu n'existais pas, ordonna sa tante, une obligation dont Harry n'était pas étranger. 

Le jeune homme accepta sans broncher et repartit. Il se glissa dans sa chambre, ferma la porte et partit s'asseoir sur son lit. Malheureusement celui-ci était déjà occupé. 

Dessus y était assise une petite créature sans poil et avec de grandes oreilles et des yeux globuleux. Il avait pour simple vêtements un tissu qui ressemblait à une taie d'oreiller avec des trous pour la tête, les jambes et les bras. 

Ils se figèrent tous deux, se fixant. 

Harry, sans comprendre pourquoi, ressentit une vague de tristesse le submerger et une larme coula le long de sa joue. La créature écarquilla soudainement les yeux de peur, elle descendit du lit et vint coller sa tête contre le sol, s'agenouillant.

- Je suis désolé, Monsieur Harry Potter ! S'il vous plaît ne pleurez pas ! implora la créature. Sa voix était si aiguë qu'Harry eut peur que l'on ne l'entende dans toute la maison. Il regarda le petit être à ses pieds et eut une vague de culpabilité.

- Euh...Dobby c'est bon. Pas la peine de t'excuser. La créature eut un couinement de surprise et releva la tête.

- Monsieur, connais le nom de Dobby ! Il sautilla de joie et se stoppa brutalement, ses sourcils se froncèrent.

- Monsieur, connais le prénom de Dobby ? Comment se fait-il que vous le connaissiez monsieur ? Harry ouvrit la bouche pour répondre puis la referma aussitôt. 

C'est vrai ça, comment le savait-il ? Et pourquoi avait-il ressenti cette tristesse lorsqu'il l'avait vu ?

- Je ne sais pas... Mais dit moi Dobby, qu'est tu exactement ?

Pourquoi m'es tu si familier ? (Drarry)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant