Je ne t'aime pas

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Nahyl est donc parti.
Je me retrouve seule dans l'appartement j'appelle les filles qui me conseillent de partir. De rentrer à Roubaix.
Bien sûr que c'est la chose dont j'ai le plus envie, de rentrer chez moi, entouré des miens dans un lieu aimant et sécuritaire pour moi...jusqu'à ce que Nahyl rentre à nouveau.
À partir du moment où Nahyl est en face de moi, c'est fini je ne veux plus partir, c'est comme si mon cœur est le seul muscle présent dans mon corps.
Je me demande comment on peut aimer une personne encore plus fort que soi-même, je me demande comment Nahyl n'a pas pu prendre conscience de tout l'amour que je lui porte quand il voit tout ce que j'endure juste pour l'avoir face à moi et non dos à moi.
D'une « douche froide, accompagné d'insultes, de violence, de crises d'énervements » on arrive à se regarder et à continuer à passer la nuit ensemble.
Je me demande comment c'est possible ?
Et des deux point de vus, comment je peux dormir avec une personne qui me traite de la sorte et comment Nahyl peut dormir avec une personne qu'il traite de la sorte ?
Le lendemain matin, je le ramène au régiment.
N : « Tu n'as rien à me dire ? »
C : « La seule chose que je peux te dire c'est que je tiens à toi mais que je n'arrive ni à rester, ni à partir. »
N : « J'ai dis et fais des choses qui ont dépassé ma pensée hier, tu me connais quand je suis énervée »
Petit flashback, on rembobine la veille après cette dispute lorsqu'on se retrouve au lit je lui ai dis :
C : « Mais Nahyl est ce que tu tiens à moi pour faire tout ça? Tu ne peux pas m'aimer et agir comme ça? »
N : « Effectivement je ne t'aime pas »
Lorsque je le laisse partir au régiment je suis persuadée à ce moment là que je ne le reverrais plus.

Meilleure leçon de vieWhere stories live. Discover now