Meilleure leçon de vie

Février tourmenté

Je me souviens m'être assise au bord de mon lit. Avoir pris mon téléphone et écrire à Nahyl que je suis au courant de tout, lui demandant alors de ne plus jamais me contacter pour mon bien.

 
La seule chose que je voulais c'est que tout cela cesse, que tout s'arrête, je voulais juste plus avoir mal, ni être triste, déçue, trahie, incomprise je ne veux juste plus rien ressentir.

Nahyl m'appelle à plusieurs reprises en m'expliquant que les choses ne se sont pas déroulés comme ce que Camelia m'a décris, mais ne nie pas pour autant les faits. 

Nahyl : « De toute façon j'ai fais ça pour me venger, je venais d'apprendre que tu m'avais caché certaines choses vis-à-vis de ton passé alors j'ai voulu me venger. »

Ah oui parce que je vous ai oublié un passage le soir où l'on s'est vus pour qu'il mette fin à notre relation, en rentrant j'ai reçu un appel de lui me disant :

Nahyl : « T'es qu'une grosse menteuse, t'es qu'une pute, si maintenant j'ai envie de baiser une pute je t'appellerais et je te baiserais comme une pute. »

Les mots qui sortent de sa bouche, de la bouche que j'ai embrassé, que j'ai faite sourire, que j'ai aimé, cette bouche qui m'a faite sourire à des milliers d'occasions c'est la même bouche qui est en train de me détruire intérieurement.

Je suis donc "une pute à ses yeux qui l'appellera pour baiser parce que je n'ai énuméré mes histoires passées." 

Lui se permet d'aller voir ailleurs plusieurs fois que dois-je dire de lui alors ? 

La réponse n'est rien. Rien parce que malgré tout je le respecte, je respecte mes sentiments et surtout notre histoire qui pour moi est vraie. 

La vengeance ? Rendre donc le mal par le mal est ce que la faute que j'ai commise vaut sa faute à lui ? Libre à vous de choisir.

Moi je n'estime que non ou dans ce cas là rien ne l'empêche de se séparer de moi quand on s'est vus 1 heure avant ? Pourquoi attendre d'avoir commis l'irréparable et de m'avoir mis à terre ? Si ce n'est que pour démolir la personne encore plus enfin que celle-ci ne soit plus assez forte pour continuer à vous faire front.

Nahyl n'en démord pas, je suis enceinte de son enfant il est pour lui inconcevable que j'affronte les choses seules malgré le fossé qui s'immisce entre nous.

Je reste sceptique, je ne veux pas le voir, pas l'entendre, je ne veux rien de lui, la semaine passe on s'échange des messages concernant la grossesse, ce qu'on allait faire, comment ça allait se dérouler.

Puis le week-end arrive, Nahyl rentre, c'est vendredi soir on se retrouve tous les deux l'un en face de l'autre, sa réaction n'est autres qu'une tête innocente, un petit sourire en coin qui me rappelle que c'est ce même petit sourire qui a séduit cette Camélia. 

Note à moi-même pour plus tard : "La violence c'est pas toujours frappant mais ça fait toujours mal."