Jamais la fin

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Nous voilà alors l'un en face de l'autre on est pourtant à 5cm mais j'ai l'impression que des univers nous séparent. 

Nahyl reste sur ses positions il ne veut rien me dire, il assume avoir fréquenter ces filles lors de cette soirée mais maintient sa version de "je me suis vengée", "si tu ne m'avais pas caché des choses je n'aurais jamais fait ça". 

Ah oui Nahyl ? Et tout ce que je t'ai pas caché ? Toutes les fois où dans mes yeux, mon sourire, ma bouche, mes gestes tu voyais que je tenais à toi. Toutes les fois où je t'ai donné de ma personne, de mon temps, de mon amour, ma sincérité, fidélité, générosité toutes ces fois-là t'en fais quoi ? Pourquoi par rapport à toutes ces fois-là tu n'as pas accordé à notre histoire une rupture "digne" plutôt qu'une infidélité si destructrice ? 

Vous voulez que je vous dise pourquoi ?

Parce que c'est beaucoup plus facile de marquer quelqu'un par le mal que par le bien. Le bien on oublie, le bien ça passe, le bien on s'en lasse, le mal ça reste, ça hante, ça habite en nous, une cicatrice profonde nous habitera toujours plus qu'un doux câlin.

 Nahyl sait qu'en me portant tout ses coups je n'aurais que lui en tête, Nahyl sait que je ne pourrais pas tourner la page comme ça, oublier comme ça, Nahyl sait que de par sa manipulation si maîtrisée qui à ce moment-là ne ressemble pas à une manipulation, que plus il me dominera plus je crèverais pour lui. 

La première phrase que j'échange à Nahyl ce jour-là risque de vous surprendre, je regarde Nahyl droit dans les yeux et je lui dis : 

C : "Nahyl je t'aime, c'est la première fois que je te le dis mais je te fais la promesse que c'est aussi la dernière fois."

Je sais à cet instant-là que les choses ne s'arrêteront pas, je sais que Nahyl ne sortira pas de ma vie maintenant mais ce que je sais par dessus tout c'est qu'il n'entendra plus jamais ces mots sortir de ma bouche. 

On passe le week-end ensemble, on discute pour la grossesse, on sait tout les deux que l'on ne gardera pas le bébé mais avorter n'est pas anodin pour autant c'est du travail psychologique et physique qui prend du temps. 

Nahyl décide de rester à Roubaix le temps de traverser cette période difficile ensemble, vous vous doutez bien de la suite : 

Nahyl et Candice partie 2, tout reprend ! 

Note à moi-même pour plus tard : "Aucune femme ne recourt de gaieté de coeur à l'avortement. Il suffit d'écouter les femmes : c'est toujours un drame et cela restera toujours un drame."

Meilleure leçon de vieWaar verhalen tot leven komen. Ontdek het nu