~ Nuit d'éclat ~

Minuit approche

Citation de Kyra : " Quand minuit approche c'est l'heure de se demander pourquoi on arrive encore à lire le cadran de l'horloge. Allez cul sec et bonne année, enfoiré ! "

Marlon ne semble pas vouloir me laisser partir, il est bientôt 23h30. Le temps presse, je le sais mais il est si incroyable et hypnotisant que... 

- Tu mates mes fesses là, me surprend-il un sourire en coin.

Je soupire à bout de force, incapable de bouger, mes jambes sont un supplice. Je lâche une grimace de douleur, je n'ai jamais enchaîné autant d'orgasmes. Deux heures.        

Sans. Aucunes. Pauses. 

    L'homme qui se trouve face à moi nu comme un vers, se lève une énième fois pour jeter le préservatif usagé. Je prends le temps de savourer chacun de ses muscles qui le façonne, un simple geste est une prouesse de la nature pour Marlon ; faire un pas, ce n'est pas simplement marcher mais tout un mécanisme de perfection pour faire rouler son joli petit cul rebondi suivit de sa cuisse droite musclée pour enfin détendre son mollet lui aussi saillant. 

- Passe moi ma robe, je lui fais signe en montrant le tissu rouge jonchant le sol.

Il fronce les sourcils interrogateur. 

- C'est non négociable Marlon, file moi cette robe.

J'essaye de me montrer ferme. 

- Pressée ? Demande-t-il amusé.

- Celui qui devrait l'être c'est toi, je m'empare du prospectus sur la table de chevet. Sur le programme il est écrit que tu dois faire un discours à...

Il fend sur moi et me vole un délicat baiser, une seconde d'inattention et il s'est emparé du programme. Je grogne et roule sur le côté, sa main me bloque. Mon cœur repart dans ses folies et mon intimité me chatouille envoyant une nouvelle requête d'amour et de désir. Son visage se fige au dessus de moi, ses traits sont si durs soudainement, il plisse les yeux. Je ne parviens pas à décrypter ses pensées et cela à le mérite de me déstabiliser sur le champs.

- Mon manager se fera un plaisir de parler pour moi, dit-il d'une voix posée et moqueuse.     Cependant, derrière cette magnifique robe à la Cléopâtre, toi tu mijotes quelque chose.

J'éclate de rire feintant l'innocence et l'entoure de mes bras, l'attirant ainsi contre moi. 

- Les techniques de distraction ne marchent pas avec moi.

Je passe mes mains dans son dos, et le griffe en longueur, il grogne et me mord la lèvre. Je m'empare de ses jolies fesses, et il s'enfonce en moi. J'ai un hoquet de surprise mais rapidement le plaisir me submerge. Ses doigts pincent mon menton.

- Regarde moi, m'ordonne-t-il.

Ma respiration est coupée, je me retrouve au bord du précipice : soudain il ne bouge plus. Je fais la moue et entreprend de glisser contre lui, mais impossible, il m'empêche de faire tout mouvement. Je grogne et griffe son grand dos.

- Je n'ai encore jamais vu d'invitée avec une oreillette et un micro dans l'oreille, me susurre-t-il d'une voix grave.

J'écarquille les yeux. La panique me gagne, je commence à perdre mon sang froid. J'ai été incompétente, Caleb va me refaire le portrait. Comment n'ai je pas put remarquer qu'il m'avait enlever l'oreillette ? Ses iris revolvers me fixent toujours comme si j'étais l'énigme de sa vie. Mon cœur bat à cent à l'heure.

- Je... je dois y aller, je m'exclame.

Il secoue la tête désapprouvant ma réponse. Cette fois-ci, je suis vraiment dans la merde. Fais chier. Dernière solution : improviser (en priant pour ne pas s'enfoncer...)