~ Nuit d'éclat ~

Préliminaires de soirée

Citation de Kyra : "Si la presse Newyorkaise vous parle d'un milliardaire du nom de Marlon Colling, sachez que son talent sexuel n'est pas un mythe ! "

- Ecarte les jambes pour moi bébé.

Sans réfléchir j'obtempère. Il me lance un regard amusé, et je meurs d'envie d'exploser de rire et de lui mordre cette lèvre tentatrice. Marlon remonte le long de mon ventre et m'embrasse sous le nombril, aspirant ma peau à m'en lâcher un gémissement animal. Sa main revient vers l'objet de mon désir et il s'amuse à caresser mes lèvres sans jamais atteindre le point d'arriver à savoir : mon clitoris. Je m'impatiente et la frustration commence à faire trembler mes cuisses.

- Tu veux une carte pour trouver mon...

Sans prévenir, il presse sa langue sur le centre de mon désir, m'arrachant un cri de plaisir. Putain. De. Bordel. De. Merde. Il me caresse par de rapides coups de sa langue. Je m'agrippe aux draps et enfonce profondément ma tête contre l'oreiller réprimant un nouveau gémissement. Il resserre fermement l'étreinte de ses bras pour me maintenir en place. Ma respiration devient presque insignifiante. Bientôt je sens un long doigt se joindre à la danse de mon corps sur le matelas. Son doigt glisse lentement en moi, me pénétrant délicatement. Je ferme les paupières tentant de contrôler les palpitations de mon bas ventre. Soudain sa langue se retire et son souffle chaud me quitte, je fronce les sourcils. Il relève la tête affichant un rictus moqueur.

- Tu disais ? Une carte vraiment ? Oh bébé tu vas être à ma merci. A tel point que d'ici deux minutes tu jouiras à ma demande.

Je n'arrive pas à me concentrer trop préoccuper par le vide qu'il vient de laisser en bas. Je me caresse frénétiquement le clitoris tentant d'atténuer le désir qui me ronge. Il s'empare de ma main et la maintient fermement au dessus de ma tête, bombant ainsi ma poitrine offerte à lui. Sa langue balaye mes seins afin de les faire durcir à nouveau à tel point que je gigote de douleur sous son corps. Ses revolvers fixent désireux mes talons rouges, sa main caresse ma cheville et enlève doucement mon escarpin. Avec prudence, il fait remonter la chaussure le long de mes jambes, son regard ne me quittant pas. J'observe muette, le bout de mon talon caresser l'intérieur de mes cuisses d'une manière sensuelle dont je n'aurai jamais imaginé. Marlon le glisse dans mon vagin complètement trempé. Mon sexe se met alors à produire des bruits de succion qui me rendent folle. Contre mon ventre je sens son érection s'épaissir. Cette vision de nous deux, nous excite autant l'un que l'autre. Je souris et gémis lorsqu'il entame de longs vas et viens avec le rouge de ma chaussure.

- Putain t'es tellement chaude.

Il se penche pour gouter mon gout. Sa langue trouve ce point hypersensible qu'il se met à aspirer. Je redécouvre totalement le sexe à cet instant là. Mon corps est alors submergé de sensations et de plaisir.

- Je crois que je suis assez...

J'entends à peine un rapide déchirement de plastique qu'il s'enfonce en moi dans un râle qui me laisse des milliers de frissons le long de mon corps.

- Mouillée ? Trempée ? Non, t'es juste prête à me recevoir Kyra, me souffle-t-il en léchant mon lobe d'oreille.

Penché au dessus de moi, je m'oblige à ouvrir les yeux. Souvent j'ai tendance à dire que c'est moi qui baise les hommes mais ce soir... putain oui ce soir c'est bien lui qui me baise. Ses boucles brunes retombent sur son front brillant et ses lèvres s'étendent dans un sourire diabolique. Marlon accélère ses coups de reins faisant claqué son bassin contre le mien. Soudain il me retourne et je me retrouve sur le ventre.

- Levrette chérie, me susurre-t-il contre mon oreille.

C'est un ordre. Et je me cambre. Immédiatement. Bien trop affamée de lui. Il me remplit, dur et énorme contre moi. Ses doigts jouent en même temps avec mon clitoris décuplant mes sensations. Je hurle contre mon oreiller, le mordant de toutes mes forces.  J'entends les coups de reins qui claquent contre mes fesses à chaque fois plus fort.

- On ralentit, suggère-t-il la voix emplis de désir.

- Si... tu...

- Répète sans bégayer bébé ?

Je grogne énervée. Je me cogne contre lui pour le forcer à maintenir la cadence sentant l'orgasme approcher à grand pas.

- Mhmm alors ?

- Si tu ralentis, je te tue, je lui  crache.

Il explose de rire et se retire avant de me pénétrer une dernière fois de toute sa longueur. Une seconde de silence avant le déluge. Mon corps ne m'appartient plus. Il se met à trembler fortement et j'attends l'orgasme. Mais rien ne vient. Au bord du précipice, des larmes d'émotions coulent le long de mes joues.

- Je t'avais prévenu. Même si tu le voulais tu ne pourrais pas. C'est moi qui dit quand tu dois jouir.

Il a raison. Malgré les tremblements, je n'arrive pas à... Je hurle et me contracte d'un coup. Rien. Le monde est en suspend. Je suis suspendu à ses lèvres, hors haleine. En attente.

- Jouis.

Instantanément mes jambes se raidissent en une fraction de seconde. Ma vue se trouble et une force inhumaine vient m'arracher un râle. Je hurle et explose contre lui. Ses mouvements reprennent frénétiquement et je me couvre les yeux de la main pleurant presque. Son corps se met ensuite à trembler, secouer par le même orgasme, il me rejoint et finit par s'effondre à mes côtés.

- Bordel de merde, je murmure le regard dans le vide encore euphorique.