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🌔 LE SON DES HALLS 🌒
☾
Maelys Alvarez Moreno
Corbeil-Essonnes Janvier 2008
- Eh voilà notre nouveau chez nous, me dit mon père quand on se gare devant un bâtiment
Je dis un bâtiment, mais il n'y a que ça tout autour de nous, des immeubles, tous identiques, avec des jeunes qui traînent devant les entrées. Mon père a trouver un boulot ici à Corbeil-Essonnes, du coup on a quitter notre quartier àdans dans la banlieue de Lyon pour venir ici, plus précisément dans la cité des Tarterêts.
Le camion de déménagement arrive rapidement après nous, et je suis mon père dans le bâtiment numéro 6.
Les jeunes devant nous regardent, forcément dans une cité, tout le monde se connaît, et nous on débarque comme ça.
On monte au 3eme étages, et on entre dans un appartement avec une porte rouge. C'est pas très grand, mais ça suffira pour nous deux.
Les déménageurs s'occupent de monter nos affaires, je range rapidement mes habits, mes affaires de cours, et mon bordel, essayant de trouver mes marques dans cette nouvelle maison.
J'ouvre la fenêtre pour regarder la vue, c'est pas ouf, c'est une cité quoi, y a des mecs qui gueulent en bas, des petits qui font les ouf en vélo, c'est plein de vie ici.
- Ça va mi hija ? me demande mon père
- Oui ça va et toi ?
- Oui ça va, il vient me prendre dans ses bras
Mon père a toujours tout fait pour moi, il m'a enlever seule après que ma mère se soit barrer à ma naissance, il a fait de son mieux pour que j'ai un toit sur la tête et de quoi manger dans mon assiette. Il a enchaîné tout les petits job possible, puisque son passé lui colle à la peau. Il a fait une erreur étant jeune, de suivre ses fréquentations dans le braquage d'une banque, et il s'est retrouvé à faire presque 10 ans de prison, il avait 25 ans quand il est sortit. C'est la qu'il a rencontré ma mère, mais quand elle est tombé enceinte de moi elle ne voulait pas d'enfant, alors mon père lui a demander de continuer la grossesse pour qu'il puisse lui m'elever.
J'ai eu quelques belle mère, mais les femmes recherche le luxe aujourd'hui, et c'est quelque chose que mon père n'a jamais pu s'offrir. C'est bien pour ça qu'après mon bac je voudrai faire des études d'architecte, déjà parce que j'adore le dessin, et ensuite parcr que je voudrai offrir le meilleur à mon père, parce qu'il le mérite plus que n'importe qui.
Le lendemain, j'ai fait ma rentré, en plein milieu d'année scolaire, au lycée de Corbeil-Essonnes. J'ai été présenté par le directeur à ma classe, ils m'ont tous regarder de travers, mais ça va je fais pas gaffe, j'ai l'habitude qu'on me regarde bizarrement, dans mon ancienne ville j'avais l'étiquette de la fille de bandit sur le front.
- Salut, on me dit
Je lève les yeux, c'est un mec, un DZ, avec un polo lacoste, une veste en cuire, et une casquette.
- Salut, je lui dit
- C'est toi qui a emménager aux Tarterêts ?
- Ouais
- Moi c'est Lucas, j'habite dans la même tour que toi
- Moi c'est Maelys
Il me tend sa main que je tcheke.
- J'peux m'assoir avec toi ? il me demande
- Ouais vas y
Il s'assoit avec moi et on mange en discutant un peu. Il vit aussi chez ses parents, c'est le dernier de 6 enfants, et ses frères et sœurs sont tous déjà partis de chez leur parents, mais ils vivent tous dans la cité, sauf sa sœur Sarah qui est partie avec son mari René, et leur enfants.
- Et toi tu vis avec ton père ? il me demande
- Ouais
Contrairement à Lucas qui parle beaucoup, je ne suis pas du genre à déballer ma vie, en plus de ça, on se connaît depuis quoi 10 minutes ? J'vais pas lui parler de ma vie.
Il m'explique aussi qu'il n'a pas forcément beaucoup de pote ici, puisque la plupart de ses amis sont plus âgés que lui, et c'est cool pour moi puisque je peut me mettre a côté de lui en cours l'après midi.
J'avais peur que cette journée soit horriblement longue, mais finalement avec Lucas comme voisin de classe, ça passe beaucoup plus vite. Il est plutôt sympa, et marrant surtout. On rentre ensemble à pied, et devant la tour, il retrouve ses amis, tandis que moi je rentre chez moi, pour rattraper ce que j'ai de retard en cours.
- Alors cette journée mi hija ?
- Ça va, je suis dans la même classe qu'un mec qui vit aussi ici
- Ah c'est bien ça, il est sympa ?
- Ouais ça va, enfin je le connais pas vraiment
- Ça viendra mi hija, ce n'était que le premier jour
- Et toi ce boulot ?
- Et bien écoute ça va, le patron ne tiens pas compte de mes antécédents judiciaire, donc on verra pas la suite
Je souris, tant mieux alors, si mon père peur enfin être tranquille avec ça, c'est le plus important.
Après le repas, j'ai été dans ma chambre pour dessiné, en traînant sur Facebook, je reçois une notification de demande d'amis, je rigole en voyant que c'est Lucas.
