Chapitre XI

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*Le soir dans la chambre de Kakashi*

« Où est-il ? Kakashi grogna. Il attrapa Sakura par les épaules, ses doigts s'enfonçant vicieusement dans sa peau. "Où est Naruto ?"

La fille aux cheveux roses ne dit rien mais les larmes commençaient enfin à couler. Même avec les poings serrés et les dents serrées, elle ne pouvait pas les arrêter. 

Dans des circonstances différentes, Kakashi aurait eu honte de son comportement, mais peu importe à quel point Kakashi ou Sakura le souhaitaient, les choses n'étaient pas différentes.

Naruto était parti et cette fois, il ne reviendrait peut-être pas.

Un boum soudain et tonitruant déchira l'air et Kakashi capta à peine la direction d'où un éclair blanc avait déchiré le ciel et avait disparu en un instant.

Immédiatement, Kakashi relâcha Sakura et sprinta aussi vite que son corps le lui permettait dans la direction de l'explosion. 

Les secondes semblaient être des heures et Kakashi maudit les limites mortelles de ses jambes, souhaitant qu'elles puissent d'une manière ou d'une autre le porter plus vite. 

Mais mortel était tout ce qu'il était et jamais auparavant Kakashi n'en avait été aussi douloureusement conscient.

Alors qu'il se frayait un chemin à travers les arbres, il pouvait sentir son estomac monter avec colère dans sa gorge. 

Sa poitrine lui faisait mal et à travers le masque qui s'étirait si obstinément sur son visage, Kakashi pouvait à peine respirer.

Hatake Kakashi était effrayé, plus qu'il ne l'avait jamais été auparavant.

Mais malgré tout, malgré la brume rouge livide qui menaçait de recouvrir son esprit, Kakashi pouvait s'en souvenir clairement. 

Alors clairement, ça lui faisait peur.

Quand toi et moi nous battons

Les sons révélateurs du combat étaient plus forts maintenant : Kakashi était proche et il le savait. Mais pas une once de soulagement ou de calme ne s'installa dans ses os. 

Au contraire, cela le rendait plus difficile. Il devait le faire, devait le faire à temps. Il le devait.

Les arbres qui l'entouraient commençaient à s'éclaircir et à quelques mètres devant, Kakashi pouvait distinguer la silhouette de l' eau courante . Une rivière, une cascade. Deux statuettes. 

Et entre eux, deux personnes se chargeant de toute la finalité de leur cœur.

Nous mourrons tous les deux

Mais non. Non. Kakashi ne permettrait pas que cela se produise. Pas cette fois, pas encore. Plus jamais.

Kamui.


Le Renard De Mes RêvesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant