Chapitre II

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Le Sixième Hokage, Hatake Kakashi, fit courir son œil visible sur la feuille de papier dans sa main.

Sakura Chan,

Tu me manques! Et les ramen Ichiraku. Principalement les ramen.

Comme d'habitude, le monde est immense. J'ai déjà voyagé avec Jiraiya-sensei, mais d'une manière ou d'une autre, cela ne manque jamais de me surprendre. Il y a toujours quelque chose de nouveau quelque part, tant que vous regardez bien.

Je ne sais pas combien de temps je serai absent, mais ne vous inquiétez pas. Je me sens libre comme un oiseau et je suis plus prise par le printemps de la jeunesse que gros sourcil-sensei !

Je suis désolé que cette lettre soit si courte. Je n'ai jamais été doué pour ce genre de choses.

Dites à tout le monde que j'ai dit bonjour,

Naruto

Silencieusement, Kakashi plaça la seule feuille de papier et l'enveloppe dans laquelle elle était arrivée sur le bureau et la poussa doucement. Il a été balayé par des mains avides.

« Qu'en penses-tu, Kakashi-sensei ? Il leva les yeux vers la kunoichi aux cheveux roses. Elle n'avait pas abandonné l'habitude de l'appeler sensei parce qu'il ne la laisserait pas faire.

D'une manière ou d'une autre, cela lui plaisait - de la manière la moins perverse possible - de savoir qu'il conservait plus de son identité que ne le déclarait la nouvelle garde-robe de lourdes robes.

"Eh bien, Sakura," dit-il, se penchant en arrière sur sa chaise pour inspecter la pièce, "C'est définitivement Naruto."

« Pas ça, sensei ! C'est évidemment lui, mais... »

La voix de Sakura lui manqua à mi-chemin. Un lourd silence s'abattit sur la pièce pendant un moment.

"Mais," continua Shikamaru pour elle, "Qu'est-ce qu'on fait ? Devrions-nous le ramener, Hokage-sama ?"

Croisant les bras, Kakashi laissa son regard balayer le visage soudainement abattu de Sakura jusqu'aux yeux calmes et stables de Shikamaru.

"Non."

"Mais il—" c'était Rock Lee cette fois "— Naruto-kun, et s'il a besoin de nous ?"

Un petit sursaut parcourut les occupants de la pièce alors que Kakashi se levait soudainement, se dressant de toute sa hauteur, avachi.

L'œil habituellement mi-clos était sévère mais sans colère.

"Non, Lee. Nous ne savons pas ce dont Naruto a besoin. Nous ne pouvons même pas commencer à deviner ce dont il a besoin. Tout ce que nous pouvons faire, c'est avoir confiance en lui et attendre. Que cela prenne des semaines, des mois ou des années, nous attendrons son retour."

Kakashi s'arrêta, et son œil se courba en un soudain sourire rassurant qui se fraya un chemin dans sa voix. « Et nous l'attendrons, n'est-ce pas ?

Sakura, Shikamaru et Lee se regardèrent avant d'échanger des sourires entre eux.

"Oui, Hokage-sama."

"Bien. Maintenant, allez-y."

"Oui, Hokage-sama."

Le sourire de Kakashi n'a jamais faibli jusqu'à ce que les trois jeunes shinobi franchissent la porte en traînant les pieds et que le déclic de la serrure se remettant en place résonna dans toute la pièce désormais vide. Seul, Kakashi resta à fixer la porte pendant de longs, longs instants avant de finalement s'effondrer sur sa chaise, la joue habillée reposant lourdement contre la paume de sa main droite. La pièce était soudain trop calme. Cela le rendait agité.

"En attendant, hein," marmonna-t-il dans sa barbe.

Ces mots, il le savait, s'adressaient à lui-même

Le Renard De Mes RêvesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant