CHAPITRE 7

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Je descend de l'avion suivie de près par Charles. Je me dirige vers l'endroit qui était indiqué dans le journal. C'est à deux pas de l'aéroport. Arrivée là-bas je constate que c'est la panique !
Moi: Bonjour, je suis Zina Mawalis, je viens pour aider mon pays.

Femme: Très bien, vous tombez à pic car nous manquons de gardes-malade.

Comment ? Moi ? Garde-malade mais elle rêve ou quoi ?

Moi: Oui pas de problème.

Elle m'accompagne jusqu'à l'hôpital. Il y a des centaines et des centaines de lits alignés contre le mur. Elle me désigne ensuite 3 personnes dont je devrais m'occuper. Elle me laisse là. Au milieu de cette salle remplie de malades. Il y a des tâches de sang au sol. C'est sale, les murs, au lieu d'être blancs, sont un peu marrons et les lits sont banquales. Je me sens vraiment mal. Ma place n'est pas ici, je veux me battre. Je regarde autour de moi: personne ne me regarde tout le monde est affairé à soigner et les malades dorment. Je me dirige d'un pas décidé vers la sortie de secours la plus proche. Dehors, il y a beaucoup de poussières. Je passe derrière une bâtisse et aperçoit une tenue de soldat en train de sécher. Je l'attrape puis l'enfile à l'abris d'un bosquet. Je rentre mes longs cheveux dans le casque et je me tartine le visage de poussière. Le pantalon est un peu grand mais il tient grâce à ma ceinture. Je vais au bureau de recrutement. J'aperçois Charles. Un grand gaillard, brun aux yeux marrons, me toise derrière son bureau. Je m'approche doucement.
Moi: Bonjour...

Grand gaillard: Bonjour ! Sergent Maclinov pour vous servir. Vous êtes ?

Vite il faut que je trouve un prénom masculin...

Moi: euh ... Coffie Mawalis.

Sergent: Vous êtes jeune, je vais donc vous envoyer sur le terrain.

Moi: Parfait ça me va !

*Point de vue Chloé*
Cela fait maintenant plus d'une semaine que Zina est partie. Elle nous manque terriblement et ne nous donne presque pas de nouvelles, à part cet appel Skype où elle était en pleur. J'espère qu'elle va mieux et surtout qu'elle n'est pas allé prêter main forte comme elle le souhaitait. Zina a toujours été vive et hyper sportive. Je la comprend. Moi aussi je voudrais aider mon pays mais je n'ai pas son courage. Depuis son départ je me suis beaucoup rapproché de Roméo. Il faut dire qu'on a tous été très affecté par la séparation avec notre meilleure amie mais avec lui c'est différent. Ce sont de vieux sentiments qui reviennent à la surface et la flamme qui était en moi en 4ème, lorsque nous sommes sortis ensemble, se rallume. Je l'aime de nouveau comme au premier jour... Mais lui ses sentiments envers moi je ne les connais pas mais il est fort probable que ce ne soit que de l'amitié...

Zina [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant