Recueil de poème .

caela

A lire en écoutant all of us de labirinth

Caela aimait
Elle l'aimait de tout son être
Alors elle s'accrochait à lui
Non il n'avait pas le droit de partir
De la laisser seul
Sans repère
Le coeur affamé d'amour

Pendant pareil à une loque
Hors d'elle

Il devait rester auprès d'elle
Caela aimait
C'est pour cela qu'elle criait
Qu'elle le secouait
Le suppliait

3 ans qu'elle travaillait avec Layn
3 ans que sa voix de rosignol l'hypnotisait
Et lui contait des choses secrètes
Qu'elle seul entendait
Dans sa tête
3 ans que ses beaux yeux bleu
L'ensorcelaient
Pleins de vie, brillants d'une lueur
Douce et sauvage
Ces yeux, ce regard l'avait conquise

Et il avait suffit d'un regard
D'un sourire pour que son âme se lie
À lui pour toujours
Caela aimait
Caela l'avait aimé pendant toutes
Ces années en silence
Travaillant avec dévotion
Organisant ses tournées, ses concert
Et plus il chantait
Plus il devenait célèbres
Plus elle l'aimait
Plus elle entendait sa voix résonner
Vibrer dans les moindres fibres
De son corps
Plus elle l'aimait

Alors dans ses rêves ils dansaient
Ensemble sous un claire de Lunes
Et il lui murmurait de doux mots
Au creux de son oreille
Le visage enfoui dans son cou
La serrant dans ses bras puissant
Et protecteur
Il l'aimait
Ils dansaient une belle valse
Il riait de son doux rire pareil à la brise fraîche du printemps.
C'était le Soleil qui rechauffait son coeur.

Mais dans la réalité
Il ne la regardait pas
Ne lui parlait que pour le travail
Et il chantait
De sa voix envoûtante
Pendant les répétitions

Caela aimait
Son coeur saignait abondamment
Quand elle le voyait au bras d'une autre
Aimant une autre
Alors qu'elle était là
L'aimant
Au point de perdre la raison
De ne plus penser qu'à lui
A son bien être à lui
Au détriment du sien
Elle s'oubliait pour lui
Sans même qu'il s'en aperçoive
Elle lui donnait sa vie
Et il osait aimer ailleurs

Alors qu'elle était là elle
Caela avait mal si mal
Tellement mal
C'était une douleur ineffable
Enfanté par un amour immarescible
Quand elle le voyait souffrir le martyr
À cause de ses sans coeur de fille
Qui l'utilisait, le vidait et le jetait
Comme un vulgaire déchet
Après l'avoir usé de leur laideur
Elles n'avaient aucun respect pour cette être divin
Ne voyant pas plus loin que son portefeuille
Et son corps d'Apollon.

Sans jamais voir les souffrances que cachaient ses yeux aussi bleu qu'un saphir
Les larmes que dissimulaient ses sourires
Les cris que refoulaient ses rire
Et les abysses de douleurs , les méandres de joie perdue, les univers jamais connu
Que couvaient ses chansons
Et l'immense solitude, le vide infernal, le gouffre sans fond que renfermait ce corps divin.

Caela aimait
Caela s'accrochait à lui

Il ouvrit les yeux
Et ce fut comme si on avait réscusité Caela
Il sourit faiblement
Elle le serra dans ses bras.
Trés fort
-J'ai eu si peur. Je t'aime tellement, tellement. Tu peux pas savoir.

Elle recula
Ses yeux étaient fixe
Semblaient ne rien voir
Ils érraient sur ce monde inconnu
Fou ils ne savaient rien
Ils reflétaient simplement le vide de l'être

Caela appela Layn
De sa petite voix peureuse
Craintive
Il ne répondit pas
Le regard perdu
Retranché dans un monde
Trop lointain pour le commun des mortel
Inaccessible
Inatteignable
Intouchable
Il avait simplement les yeux fixe
La face éteinte
Morne
Fatigué

Caela saignait de tout son être
Puis n'y tenant plus
Elle le pris dans ses bras
Il était mou, inerte, insensible
Puis il la repoussa
Elle le tint à bout de bras
Il leva les yeux et lui dit ces mots qui l'aneantirent

-Laisse moi. Je veux pas te voir.

Elle le laissa tomber
Il l'éclata de rire
Il n'était plus lui-meme

Et elle pria pour qu'il revienne