Musique en bannière: So cold de Ben Coks.Bonjour cher journal,
Aujourd'hui on est le 25 mars et je viens d'apprendre une nouvelle très triste.
Et là je pleurs pendant que je t'écris.
Tu es le seul à tout savoir, le seul à qui je me livre.
Mes parents savent juste que je suis malade. Mais pourquoi ? Pourquoi suis je malade ? Pourquoi mes larmes coulent tous les jours ? Pourquoi mon coeur saigne tout le temps ? Pourquoi mon corps est meurtri ? Pourquoi je n'arrive pas à être heureuse ? Pourquoi je souffre tant ?
À ton avis cher journal ?J'ai tout fait pour que ça s'arrête, pour avoir la paix et regarde où ça m'a mené. Je suis tombée en déprésion et j'ai un cancer du pancréa.
Je me suis efforcée de me faire accepter par eux et ils m'ont insulter.
J'ai changé et on s'est moqué de moi.
Bien évidemment mes parents n'ont rien vu.
Ils ont pas vu à quel point je souffre.
Pourquoi ?
Eh bien parce qu'ils sont trop occupé par leur foutu carrière pour voir quoi que ce soit.
Parce qu'ils sont bien trop concentrés sur eux même.
Et maintenant qu'il me reste 1 an à vivre ils font semblant de s'occuper de moi.
Mais je veux pas de leur pitié moi.
Ce n'est pas de ça dont j'ai besoin.
Je voulais simplement qu'ils m'aiment pour ce que je suis, pas pour l'image qu'ils ont de moi.
Je voulais de l'amour, le véritable, le seul et l'unique. Un amour inconditionnel.
Je voulais qu'ils m'écoutent et qu'ils me voient pour de vrai.
Mais au lieu de celaIls m'ont obligé à être une personne différente pour répondre à leurs attente.
Et quand j'avais essayé d'être moi-même ils m'avaient traité de tous les noms.
Ça m'avais fait tellement mal alors j'avais continué de jouer la comédie de la fille sage, douce, studieuse et obéissante qu'ils aimaient tant.À l'école mes soi disant ami m'avait tourné le dos petit à petit.
Ils s'étaient mis à se moquer de moi, à me frapper et à m'envoyer des messages haineux.
Et c'est là que j'avais commencée à déprimer.
La douleur s'était nichée dans mon âme et en avait ôté toute chaleur.
J'avais si froid.
J'avais terriblement besoin de la chaleur de ma mère, pas de son indifférence et de sa froideur.
Alors la descente avait commencé.
Je passais mes journées envelopé dans mes ténèbres.
J'étais devenu déprésive et coléreuse.
Une colère qui ne m'a jamais quitté.
Elle est rentrée en moi et je veux plus qu'elle parte.
Je m'énervais pour un rien.
Et je me faisait du mal.
Tu t'en souviens cher journal ? De ces tâches rouge qui te souillait.
Chaque jour je m'enfonçait un peu plus.
J'étais vide et froide. Horriblement froide.
J'avais besoin de chaleur pas de mépris.
Alors je pleurais tous les soirs.
Je me mutilait parce que je souffrait trop.
Et il y avait personne pour m'aider.
Même Nick dont j'étais éperdument amoureuse m'avais quitté.
Lâchement.
Et il s'était joint à ceux qui m'harcelais.
Ç'avait été le coup de trop.
Ce jour-là mes plaits n'avaient cessé de saigner.
Alors je m'étais demandé à quoi bon.
À quoi bon vivre ?
Puis un jourJ'avais cédé.
J'étais tellement mal et j'avais vu ces boîtes de médicament dans les placards de la salle de bain.Et je l'avais fait.
Je m'étais réveillé dans une chambre blanche, mes parents me fixais d'un regard anxieux.
J'avais très mal au ventre.
Et j'étais en vie.
Les semaines passaient et je retombais peu à peu dans ma routine, dans ma douleur.
La situation à l'école n'avait pas vraiment changé.
Mes parents s'étaient occupés de moi durant deux semaines puis ils avaient du retourner travailler.Encore.
Ils avaient simplement eu pitié de leur fille qui avait tenté de se suicider.
Jamais je n'avais été aussi mal de ma vie.
C'était comme si un milliard de poignard m'avait transpercé en même temps.
Alors j'étais de nouveau tombé en déprésion.
Je ne mangeait plus.
Je ne dormais plus.
Je n'étais qu'un volcan inactif.Mes parents avaient fini par le remarquer et m'avais amené à l'hôpital.
Le médecin m'avait diagnostiqué un cancer du pancréa.
Il ne me restait plus qu'un an à vivre.
Ma mère s'était effondrée en larme.
Mon père avait tenté, en vain, de garder un air digne mais la douleur transpirait de son visage.
J'avais essayer de garder un air neutre mais les larmes avaient brisé mes yeux. Elles avaient coulé sur mes joues tel un ruisseau silencieux.
_Pourquoi ? avait crié ma mère. Pourquoi ma fille ?
Le médecin n'avait pu répondre.
Et nous étions rentrés chez nous, abattu.
Deux mois plus tard j'avais pris une décision.
Il était hors de question qu'ils gagnent.
Ils m'avaient déjà fait tomber malade.
Ils m'avaient ďéjà anéanti.Maintenant c'était fini.
Fini la gentil petite fille, place à la lionne.Ça allait faire mal, très, très mal.
À bientôt cher journal
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Recueil de poème .
PoesieUne lente et douce symphonie s'élève dans mon âme avec le vent peureux. Mon coeur tombe avec la nuit. Mes yeux coulent avec la pluie. Mais mon esprit s'élève dans cette océan noir et scintillant. Et cette douce symphonie ce sont mes pensées les plus...