Et elle aima parce que le coeur à sa faim
Elle aima comme jamais femme à aimé
Parce que son âme avait besoin de
Se rassasié d'amour
Dans sa vie morne et vide de princesse
Sans le moindre plaisir
Sans la moindre joie
Accabler de devoir
Croulant sous cette bienséance
Qui vous force à devenir autre
À plaire alors que vous vous détestezEt oui elle aima ce danseur aveugle
Ce grand jeune homme pauvre
N'ayant que sa beauté inhumaine
Comme richesseEt ce fut une jouissance de tous les instant
Il était si beau
Si différents des autresLui la faisait rire,
Faire des choses interdite
Comme danser dans un bar
Lui l'aimait aussi tendrement
Ne pouvant la voir
Mais c'était tout un monde
Tout un univers d'émotion
Caché, réprimé
Toute une histoire pleine de souffrance
Que contait ses yeux meurtri
Quand ils se posaient sur elleAlors elle se sentait vivre
Sous ces regards vides et ténébreux
Pareil à deux puits sans fond
Sans fin, infini
Et elle s'y plongeait
Sans retenu
Passioné
Sous ces mains d'enfants qui essayent de connaître le monde
En tâtonnant
D'abord hésitant puis peu à peu
AssuréEt il souriait de son doux sourire
Enfantin et triste
Qui éclairait son visage d'une singulière
LumièreIl disait l'aimer
Elle sacrifia tout pour lui
Car l'amour la rendait courageuse
Rebelle
Plus on voulait la détourner de lui
Plus elle l'aimait
Plus elle prenait de risque
Plus elle creusait un fossé entre
Elle et sa familleC'était le feu et la glace
Ils étaient pris d'une passion violente
Enflammé
Ravageant tout sur leur passage
Ne laissant rien
N'epargnant rien
Elle y apportait tous ses appétits inassouvi
Ses rêveries de petite fille niaise
Lui y mettait les froideurs de son
Coeurs brisé
Essayant en vain de la raisonner
Cèdant à sa folie
À son besoin d'être aimer aussi.Alors l'amour les enflammait
Et ils y goutaient des jouissances inconnu
Ce fut une année de pur bonheur
Il la faisait valser, tourner dans toutes
Les salles de bal de Paris
Il la faisait vivre
Et elle refermait ses plaies
De son rire de rosignol
Il lui faisait de belle promesse
Et elle y croyaitJusqu'au jours où il l'abandonna
Enceinte et seul
Dans cette société sans pitié aucune
Pour les femme du XIXéme siècle
Il la laissa là seule
Rejeté de tousIl partit
Il disparu
La laissant brisé
Encore affamé
Jamais rassasié de ses appétits
D'amour
Car on en a jamais assez
Plus on aime plus on en veutEt on l'insulta
On la traita de femme de mauvaise vie
On la méprisa
On lui temoigna la plus grande haineLes femmes se détournaient d'elle
Froncaient le nez sur son passageSa propre famille la rejeta
Ne lui parla plus
La traitant en étrangèreEt elle était seule
Elle pleurait
Personne n'entendait ses sanglots
Personne ne voyait ses larmes
Couler le soir tel un ruisseauElle était seule
Méprisé et haï
Elle dont le seul crime avait été
D'aiméIl était partit
Dans sa folie
Elle s'imaginait qu'il revenait
Qu'il la reprenait
Qu'il l'aimait encore
Juste une minute
Une seconde
Pourvu qu'il la sorte de cet enferElle avait si mal
Si mal
Prisonnière de tous ces yeux
Braqués sur elle
La vidant de toute énergie
Avec leur haine
Prisonnière d'une douleur ineffable
Qui empoisonnait son existence
De ces millions d'yeux
Qui la jugeait
La deshabillait
Fouillant partout
Dans son intimité
Dans sa conscience
Dans son coeur
N'epargnant rien
Ne lui laissant rien
A elle
Alors elle criait, suppliait le soir
Seule
Seule
Seule
Prise
Enfermé
Dans cette solitude
Immense
Tel un puit sans fond
Sans fin
Jusqu'où elle tomberait
Quand cela finirait il
Étaler sous ces millions d'yeux
Cette douleurElle attendait toujours son retour
Dans un folle espoir
De femme brisé
AnéantitMais une année passa sans
Qu'il reviennent
Puis deux ans
Trois ans
Il revenait pasEt on la haïssait
On ne lui pardonnait pas
Non ces sans coeur
Pataugeant dans des ordure
Pire que la sienne
Qu'ils remuaient avec tant d'aplomb
S'acharnaient sur cette pauvre fille
Qui avait osé aiméEux qui battait femme et enfant
Pour une pauvre pièce de vingt souLes cruels qui la tuaient à petit feu
À force de mépris
De rejet
De souffranceD'ailleurs même l'enfant n'avait pas
SurvécuEt un jour elle le vit
Debout à l'autre bout de la voix ferre
Fumant tranquillement
Leur yeux se croisèrent
Elle s'elanca vers luiIl sourit
Et elle se jeta dans ses bras ouvert
Il la serra fort
Très fortElle pleura
Lui éclata de rireIls se marièrent
Eurent de magnifique enfant
Et bâtirent un véritable empire
Commercial
Ils devinrent très richeEt les année passaient sans que leur amour ne change
Ceux qui les avaient meprisé firent faillite
Perdirent leur fortune
Vivait tristement
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Recueil de poème .
PoesiaUne lente et douce symphonie s'élève dans mon âme avec le vent peureux. Mon coeur tombe avec la nuit. Mes yeux coulent avec la pluie. Mais mon esprit s'élève dans cette océan noir et scintillant. Et cette douce symphonie ce sont mes pensées les plus...