Conseils avisés pas sérieux (ou peut-être que si)

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Conseils avisés pas sérieux (ou peut-être que si) – longue présentation de section

Développement durable et droit intellectuel

Je suis pour le recyclage. Je vous arrête tout de suite : le plagiat, c’est non. Sans même parler du respect dû à l’auteur original, un copié-collé ou une « inspiration » si poussée qu'elle est légalement et moralement répréhensible, le plagiat montre aussi le peu de respect que vous avez de vous-même, puisque pour « exister » ou vous montrer, vous avez besoin de copier au lieu de créer ou d’être.

En bref, dans cette section, je vais me plagier moi-même. Je me suis autorisé à le faire après m'avoir gentiment demandé la permission, parce que l’auteur d’origine, il est quand même vachement sympa tant qu'on ne lui cherche pas des noises et qu'on le cite quand on s'est inspiré de lui (ce qui le flatte d’ailleurs beaucoup). Oui, il est répréhensible de copier-coller et vous déclarer auteur des phrases trouvées dans mes romans, ainsi que celles de mes fiches de conseils ou mes fiches critiques. Soit ce sont des citations de livre, soit ce sont mes phrases (sublimement rédigées, avec très peu de parenthèses, en plus, comme vous avez pu le constater). Alors, comme vous avez le droit de citation, citez gaiement au lieu de plagier ! Par la même occasion, indiquez le nom de l’auteur d’origine. Faites preuve de respect envers lui/elle et envers vous-même.

Et attention, personne (d’intelligent) ne sera dupe. Une citation, c’est un paragraphe. Pas le livre en entier. Il est plus urbain de donner le lien vers le livre en question plutôt que d’en faire une copie publiée sur votre profil. En plus, quelle personne sensée lirait votre livre, au lieu de l’original, si c’est la même chose ? Le fait que cela puisse parfois arriver, et que la copie ait parfois plus de public que l'original, c’est juste la démonstration que la majorité, une fois embarquée dans l'effet de groupe, cesse d’être « sensée ». Nous prendrons donc pour hypothèse que nous sommes des gens civils, avec un minimum de sens éthique et d’intelligence pratique, et que si on n'est pas prêt à faire face aux conséquences de nos actes, il faut s'en abstenir.

En bref, la loi existe, elle est applicable. Faites ce que vous voulez, mais si vous vous faites choper, n’allez pas chialer. Je vous conseille tout de même d’éviter d’encombrer bêtement notre système judiciaire, c’est mieux pour les impôts de tout le monde. Et même quand vous n'en payez pas, vous en payeriez les conséquences sur la population globale. Aucun homme n'est une île. Là, je viens d'user de mon droit de citation de la traduction du titre d'un livre de John Donne, qui appartient par ailleurs au domaine public. (Nous n’aborderons pas ici les règles concernant le domaine public. Google vous en informera mieux et plus vite que moi.)

Pourquoi cette nouvelle section dans ce livre

Parfois, en entraide, ou juste lors d’interactions avec d’autres utilisateurs ici, j'ai de soudaines poussées d’inspiration. Créées généralement par la fatigue ou le manque de sommeil. Je rédige donc en réponse un pavé de considérations littéraires et stylistiques. Les victimes ne m'ont pas toutes fait des retours à propos de leurs impressions sur ces messages. Les pauvres, quand même… Parfois, un peu plus tard, après m’être reposé (ou avoir dessoulé), je me rends compte que j’ai balancé un pavé sans prévenir, alors que j’aurais dû condenser les phrases ou juste m’abstenir. Et parfois, je trouve un de ces messages adapté au sujet abordé, assez bien tourné, et peut-être utile à d’autres personnes que l’unique utilisateur à qui je l'ai envoyé.

C’est bête parce que depuis plus d'un an, je n'ai pas pensé à en garder une copie pour créer un bouquin de conseils. M’enfin, les mêmes avis me reviendront certainement si on me parle de certains sujets liés à la littérature ou l’écriture. Ils seront juste moins bien rédigés. Ou peut-être mieux. C’est surtout que je ne voyais pas l'utilité de publier mon livre de conseils, puisqu’il en existe déjà d’autres, tellement mieux faits. Pourtant, les mêmes sujets reviennent. Les auteurs amateurs, même d'un très bon niveau, tombent majoritairement dans les mêmes erreurs. Alors autant me constituer un petit stock de conseils adaptés aux suivants, et vous les partager ici. À ce propos, si vous avez des questions, ou êtes curieux de voir mes avis/conseils sur certains sujets ou thèmes en particulier, n’hésitez pas à demander. Je ferai de mon mieux pour vous concocter un chapitre sur ça.

Bien entendu, mes fiches de critique et mes fiches de conseils n’engagent que moi. Vous avez le droit d’être d'un autre avis, vous êtes libres de contredire en commentaires, de façon argumentée et polie, et vous avez droit au respect de vos opinions. Enfin, ça dépendra : si l’opinion est stupide, j'abuserai de la langue de bois en répondant, sans relancer le débat. J'y peux rien hein, certaines techniques littéraires sont là pour une bonne raison, et pas que pour faire joli. Donc je considère que le débat ici sera forcément enrichissant, SAUF si vous ne démordez pas d'une opinion fondamentalement inepte, argumentée avec vos pieds, sans avoir lu plus que dix livres dans votre vie (sauf si vous avez onze ans… mais à cet âge, vous n’avez rien à faire ici) ! Et pitié, pas de « chacun ses goûts » ou « on ne peut pas plaire à tout le monde ». C’est le degré zéro du débat. Si ça vous saoule de continuer ou que les argumentations tournent en rond, dites que nous sommes d’accord pour rester en désaccord. Ça me convient tout à fait, c’est la base même de la vie en communauté. Juste, évitez avec moi ces phrases toutes faites pour clore un débat – et que je trouve personnellement un peu (beaucoup) frustrantes.

Je ne cherche à convaincre personne, mais si vous commencez à ouvrir le dialogue avec moi, c’est que vous êtes un minimum intéressé par mon point de vue. Si vous êtes persuadés, et vous avez le droit (à propos de la bouffe par exemple), que sur un sujet quelconque « chacun ses goûts » ou « on ne peut pas plaire à tout le monde », et que vous avez juste envie de donner votre avis sur le sujet sans être ouverts aux avis des autres, ben… ne commencez pas le débat. Parce que ce serait juste une façon égocentrique de 1) balancer votre opinion avant de 2) vous barrer sans écouter les autres. Dans ce cas, passez directement à l’étape 2, on gagnera du temps des deux côtés.

J’espère que cette section vous sera utile lors de vos séances d'écriture, ou intéressante pour soulever d'autres questions, ou au moins amusante à découvrir.

Détails importants

Je considère avoir un bagage adapté en littérature et une expérience suffisante en rédaction. Il paraît même que j'ai obtenu un master en littérature britannique du 19e siècle, voyez-vous. Ça ne me sert à rien dans mon boulot (juste l'anglais, et encore…) et ça sert encore moins quand on écrit de la fantasy sarcastique, je vous l'assure. Et puis, c’était y'a longtemps, j'ai tout oublié.

Donc je tiens à souligner que je suis auteur autodidacte. Depuis vingt ans que j'aime lire du Stephen King, je n'ai toujours pas lu son livre de conseils sur l’écriture – qui doit être génial soit dit en passant, au vu de son expérience. (Faut que je le lise !) Donc quasiment toutes les astuces ou les techniques que j’ai glanées, et que je vous balancerai en fiches ici, le sont par expérience. Dans cette section, les conseils seront rédigés comme ils me viennent. Ce sont des fiches pratiques, pas un roman.

Parfois (souvent ?), il se pourrait que je ne nomme pas les techniques conseillées. J'essayerai de faire des recherches, et si je me goure de mots, désolé. S'il vous plaît, signalez les erreurs en commentaire, j'en serai reconnaissant, pas vexé. (Si c’est insultant, je ne serais même pas vexé. Signaler, bloquer, puis supprimer. Pas la peine de s’énerver.)

Je connais peu de termes techniques de figures de style, et je conserve très peu de ces noms en mémoire. Ici, vous apprendrez à les utiliser, pas comment les nommer. Parce que sincèrement, on s'en fiche qu'une analepse s’appelle comme ça. Oui, l’étymologie, c’est intéressant et tout et tout… mais franchement, il vaut mieux savoir décrire correctement un flash-back dans son histoire que de connaître le p'tit nom pédant de la technique utilisée. (Et, non, écrire « flash-back » avant une analepse est, au mieux, maladroit ; au pire, ridicule.)

Et jamais je ne vous ferai de fiche « show, don't tell ». Pitié. Lisez le bouquin de Stephen King là-dessus, ce sera forcément mieux expliqué par lui que par moi. D’autant que j’ai appris à mieux doser cette technique que j’utilisais sans la connaître. Entretemps, j'ai compris que trop de Show dans un récit impliquant des personnages « spéciaux » (je ne voudrais pas paraître offensant, même s'il s'agit des miens), dont les normes sont hors de ce monde, c’est contreproductif. Il faut parfois étaler la confiture avec du Tell. Tout le monde n’apprécie pas les tartines trop épaisses. Suivant le cas, je reconnais que le goût du pain peut sublimer celui de la confiture. J’espère que la métaphore culinaire vous a mis l’eau à la bouche pour la suite de cette section.

Pour la première fiche, vous préférez que je parle du prologue ou de la description ?

Et puis… des bisous masqués à ceux qui ont lu cette présentation de section jusqu’à la fin !

Le trésor du rat de bibliothèque (Concours, Conseils, Critiques de livres)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant