Chapitre IV: " Compréhension"

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Avancer en ne connaissant que le passé, mourir en ignorant si une suite est possible, espérer en ne sachant pas si un ira mieux est plausible, pleurer sans cesse la nuit ne pensant pas à un lendemain, marcher le regard vide ignorant la vie. Tant de crainte, de désespoir nous guette et pourtant, sans savoir comment, on continu, sur ce chemin inconnu, on court, sans nul doute à notre perte, mais l'espoir toujours renouvèle notre bêtise, et c'est à en perdre haleine, que dans la mort nous nous jetons croyants encore, sans doute, que l'amour a le pouvoir de nous sauver, de notre propre destiné. Souvent réfléchir lorsque nos esprits tombent est impossible, nous ne pouvons ressentir que l'impuissance, l'incompréhension, et les larmes qui coule sur nos joues. Lorsque nos cœurs en des milliers de fragments, miroir de nos sentiments éclate, les larmes cessent, le vide s'installe et la folie de nous s'empare. C'est ainsi, lorsque la fin est toute proche, que nos capacités sont presque anéanties, lorsqu'enfin l'espoir nous lâche que la lumière se fait. Nous revoyons le passé et tout est finalement expliqué, dans un éclair dépassant le génie, nous comprenons enfin que tout ça n'était rien, que tout était juste vain.

2014

Recueil de textes : "Ecriture sur Blessure"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant