Tokyo Revengers - [Wakasa × Reader]

Jalousie

J'avais fini par passer la nuit chez les Sano. Shinichiro ne m'avait pas menti, il y avait beaucoup d'ambiance chez eux et plus encore quand son grand-père a vu qu'il avait ramené une fille...

En tout cas en repartant ce matin, j'avais l'esprit plus tranquille et surtout reposé. Shinichiro avait insisté pour me raccompagner alors on s'est tous les deux diriger chez Wakasa. On s'était vachement rapprochés, assez pour qu'on se considère comme des amis. Il a ce côté rassurant un peu comme un grand frère et il est chaleureux et calme. Il paraît qu'il a été un délinquant qui plus est ! Le chef du gang le plus légendaire de Tokyo, voire du Japon comme dirait son petit frère... Pourtant je dirais qu'il n'a pas vraiment la carrure pour... soit !

Nous sommes finalement arrivés devant la porte de Wakasa. On rigolait légèrement ensemble jusqu'à que la porte s'ouvre brusquement et nous fasse une peur bleue.

- Oh ! Salut Waka ! Ça v-

Avant que Shinichiro puisse finir sa phrase, il m'attrapa par le bras, me fit entrer puis referma nette la porte au nez de Shinichiro dans l'incompréhension.

- Hé ! Wakasa, qu'est-ce que tu fais ?!

- Quoi ?

- Qu'est-ce qu'il te prend ? Pourquoi tu as mis Shinichiro dehors ?!

- Quoi ? J'ai encore le droit d'inviter qui je veux dans mon appartement, non ?

- Mais c'est ton ami ! C'est pas comme ça qu'on trai-

- Pourquoi tu prends SA défense ?! Il t'as sauvé peut-être ?! Maintenant que tu connais son nom, il est devenu ton meilleur ami ?! Tu le connais depuis quelques heures et tu prends sa défense ?!

- Mais qu'est-ce qu'il t'arrive sérieux ?!

- Ou à moins que pour devenir aussi proche, vous vous êtes bien éclatés tout les deux ?!

- Quoi !? N'importe quoi !

Il s'est en même temps avancé vers moi puis avec un petit rictus et un regard rempli de rage, il m'a dit sur un ton odieux :

- J'espère qu'il a bien été accueilli au moins ? Ça va t'as pas eu mal, tu peux marcher ?!

Sous la colère, je lui ai mis une giffle. Elle était si forte qu'il en avait la marque. Il était autant surpris que moi, et avait fini par se calmer. En revanche, moi j'étais remonter. Il avait été plus d'une fois insolent avec moi et pourtant je n'avais jamais bronché. Mais là, il m'avait vraiment vexé et pris pour une moins que rien.

- De 1. Que je couche avec Shinichiro ou avec quelqu'un d'autre ça ne te regarde pas ! De 2. J'étais revenue pour me faire pardonner mais en réfléchissant, je n'ai  rien à me faire pardonner ! Et ce depuis le départ ! Que ce soit avec toi ou mon copain ! C'est plutôt vous qui avez quelque chose à vous faire pardonner ! Tu devrais plutôt me remercier que je ne t'ai pas balancé à la police pour chantage et agression sexuelle, que j'ai été assez concilliante pour me laisser faire ! Et 3. J'ai des choses à faire donc je m'en vais !

Je me suis dirigé vers la porte et au même moment Wakasa m'attrapa de nouveau le bras. Il avait l'air désolé, son regard était sincèrement affligeant, j'étais presque à deux doigts de craquer et de partir le consoler...

D'un coup sec j'ai rejeté son bras puis je suis partie en claquant la porte. La dernière phrase que j'ai pu l'entendre dire était "Attends T/p !".

J'avais une forte douleur au coeur qui m'empêchait presque de respirer. J'avais une seule envie c'était de faire demi-tour pour le prendre dans mes bras. Mais j'avais une chose à faire avant : Allez au commissariat dénoncer le comportement abusif de mon copain enfin... bientôt mon ex-copain.

J'avançais plus confiante que jamais. Une partie de moi savait que c'était en partie grâce à Wakasa et Shinichiro qui m'ont aidé, même si Wakasa est assez maladroit... qu'aujourd'hui j'avais confiance un peu plus en moi. J'ai encore du travail mais je veux avancer maintenant.

Au loin, je pouvais voir le commissariat. Alors contente et pressée de pouvoir mettre en échec et mat l'autre enfoiré, je me suis mise à trottiner jusqu'à là-bas.

J'ai eu une sorte pressentiment, quelques chose semblait bizarre. Mon enthousiasme disparaissait peu à peu pour laisser place à mon stress. J'ai commencé à ralentir la cadence. Lorsque je suis arrivée au milieu de la dernière ruelle placée près du commissariat, j'ai sentie une main attrapée mon bras gauche. En quelques secondes j'ai ressentie une douleur vive à la taille mais sur le côté droit cette fois-ci, puis tout est devenue floue. Mes jambes m'ont lâchées d'un coup. Je n'avais rien pour me rattraper et pourtant j'ai sentie quelque chose retenir mon corps avant qu'il s'écroule au sol. Je n'arrivais pas à parler, ni à réfléchir. Je me souviens vaguement que j'avais vécu ça il y a longtemps...

J'avais, à l'époque, refusé de coucher avec mon copain. C'était au moment où il n'était pas encore terrible dans ses actes. Sur le moment, il l'avait pas mal pris mais je me souviens bien que j'avais blessé son égo. Il avait respecté mon choix et n'en avait pas reparler pendant toute la soirée... enfin c'est ce que je croyais puisqu'après alors eu cette sensation, je m'étais réveillé dans notre lit, à moitié nue avec lui à côté de moi. J'avais eu cette sensation bizarre de malaise mais quand je lui ai demandé il avait nié en bloc. Il m'avait expliqué que je m'étais évanouie et que j'avais vomit et que c'était la raison de ma nudité. Je crois finalement que mon cauchemar a commencé après cet événement.

Lorsque je me suis réveillée, j'ai très vite compris, ce qu'il s'était passé. En même temps à mon éveil, toutes les preuves étaient là : j'étais dans l'appartement de mon "copain". La colère montée en moi. Bizarrement, je n'avais pas peur...

La seule personne qui manquait à ce joyeux spectacle macabre n'était d'autre que l'autre salaud. Et savoir qu'il n'était même pas là m'énerver encore plus.

- On pensait sérieusement que tu n'allais pas avoir assez d'audace pour porter plainte ou même de sortir à l'extérieure !  À croire qu'on s'est tromper !