Reste avec moi.

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J'avais fini par faire le ménage chez lui en attendant qu'il revienne. Étonnamment, malgré son attitude "je m'en foutiste" et de délinquant, il était méticuleux concernant les tâches ménagères. Tout était déjà propre, même les fenêtres ! Il avait réussi à m'enlever ma seule possibilité d'activité. Alors je me suis rallongée dans son lit attendant que les heures passent.

Soudainement des bruits de pas retentirent devant la porte qui s'ouvrait doucement depuis. Le jeune locataire fût assez surpris de me voir encore chez lui, dans son lit...

- La porte était ouverte.

Pendant qu'il se mettait à l'aise, d'une faible voix je lui ai répondu :

- Oui, je sais...

- Ooooh~ Donc tu "sais" ?

- Ben quoi ! Oui je le savais que la porte était ouverte ! Pas de quoi en faire des tonnes !

Il s'est approché de moi avec un sourire malicieux. Cette situation et ses paroles pleines de sous-entendus me gêné et me fît très vite rougir.

- Tu me voulais tellement que tu es restée jusqu'à maintenant ?!~ J'espère que je ne t'ai pas fait trop attendre ?~

Il était tellement proche que nos jambes se touchaient légèrement. Il mit ses deux mains, chacunes sur mes épaules et commença à me faire basculer vers l'arrière sur son lit. Et avant qu'il n'eut le temps de faire quoi que ce soit, pris de panique, je le repoussa violemment et je me suis vite dirigé vers la porte d'entrée que j'ai ouverte avec la même brutalité.

Près de cette porte, je me suis retrouvé tiraillé par mon anxiété. Il m'était impossible de lâcher la poignée. J'avais tellement peur de partir.

- Quoi ? J'ai pas mon câlin d'adieu ?~ Dit il joyeusement.

Je pouvais sentir son regard persant me fixer. Même s'il me disait des idioties, je me sentais tellement vivante avec lui... c'est pourquoi devant mon incapacité à passer le pas de la porte, des petites gouttelettes coulèrent sur mes joues.

- Je sais pas quoi faire...Sniff. Si je sors où vais-je aller ?

- ...

- Je sais que si je sors peut-être que je ne te reverrais plus jamais...Sniff... Non. C'est sûr !

Comme une enfant capricieuse, mes larmes tombèrent à flot.

- Je vais mourir si je sors ! Si je pars, je ne te verrais plus ni toi, ni ma famille, ni mes amis, ni même ce monde ! Sniff... Alors...sniff... Dis moi ce que je dois faire ?

Un silence s'installa. J'avais bien trop peur pour me retourner pour voir son visage, alors je suis juste restée immobile.

- Alors... reste. Reste avec moi.

- Q-Quoi...?

Je me suis lentement retourné pour lui faire face. Il s'était levé et avait marché jusqu'à moi avec un air sérieux. Lorsqu'il est arrivé à ma hauteur, il poussa délicatement la porte derrière moi.

- Tu n'as qu'à rester. Personne ne te demande de partir.

Assez étonné de sa réponse, j'essuya mes larmes. Un petit "mais" à peine audible sortie de ma bouche et sans prévenir il me pris tendrement dans ses bras. Ne sachant pas trop quoi faire je l'ai seulement serré contre moi sans une seule fois lâcher ses vêtements. Me cacounant dans son étreinte, je pouvais entendre ses battements de coeur paisible, ce qui m'apaisa instantanément. J'étais tellement dans mon monde que j'en avais oublié tous mes soucis et surtout la réalité. Réalité, dans laquelle il nous avait fait nous installer sur le lit sans que jamais je ne bouge de ma position initiale c'est-à-dire : agrippé tel un Koala à un arbre. Finalement, on s'était tous les deux endormis entrelacés jusqu'au petit matin.

Le réveil fût assez dur d'autant plus que comme on a laissé la porte ouverte, des personnes en ont profité pour venir.

- WAKASAAA ! Dépêche toi de te lever ! On-

Je me suis réveillé en sursaut avec un bras du garçon encore sur moi. Que ça soit l'un comme l'autre on ne s'attendait pas à ça. On savait que toute la sitaution sous-entendait beaucoup chose. Comme deux gamins, on était gêné par la situation et pour en rajouter, en plus de devenir maladroite, mon cher ami ne se réveillait pas.

- C-Ce n'est pas ce que vous croyez ! O-On dormait juste !

- Euuh...O-Oui j'en doute pas ! Réponds l'inconnu aussi rouge qu'une tomate.

- O-On n'a rien fait hein !

- Oui oui ! Sûrement !

- Haha...ha...

Je me suis retournée vers l'endormi qui n'avait pas bouger d'un poil.

- C'est pas possible réveille-toi ! Idiot !

Je l'ai poussé du lit avec mes pieds, ce qui le fit tomber.

Il avait fini par se réveiller et non choqué que quelqu'un soit chez lui, il discuta avec.

- Shinichiro, qu'est-ce que tu fiche ici ?

- Euh, eh bien, j'étais venue te voir pour des trucs... Mais ! Je vois que t'es occupé ! Je vais vous laissez ! Rétorque- t-il toujours aussi rouge.

- Oh non, t'inquiète pas c'est juste une sans abris que j'ai recueilli. Pas la-

- TOI !!

J'ai attrapé un oreiller pour lui balancer à la figure. L'intrus avait l'air d'être un bon ami de l'autre pervers. Mon geste détenda l'atmosphère et l'inconnu se mis à pouffer de rire.

- Hahaha ! Je vois que vous vous entendez bien tous les deux !

- Pas du tout !

- Pas du tout...

- Haha ! Allez je vais y aller !

- Shinichiro !

L'intrus se retourna pour faire face à son ami puis ils sortirent tous les deux dans l'entrée. J'ai pu voir que mon colocataire lui donna en main quelques trucs puis les deux se sont dit au revoir. Avant qu'il ne ferme la porte, son ami me jeta un coup d'oeil et me sourit légèrement.

- Euh dis...

- Quoi ?

- C'était qui cette personne ?

- Hmm ? Shinichiro un ami. Me répond-il nonchalamment.

- Oh ! Je vois...

Un silence s'installa pendant un instant avant qu'il ne reprenne parole.

- Je suis quand même déçu !~

- ?

- Tu me demande son prénom à lui et moi, qui suis celui qui t'héberge, n'ai même pas cet honneur !~

- J-Je !

Je me suis mise à rougir et avoir un peu honte car il est vrai que je ne lui ai pas demandé depuis qu'on se connait. En l'occurrence, cette situation avait l'air de lui plaire puisqu'il me regardait toujours avec malice. En fait, ça me déplaisait pas non plus à vrai dire. Lorsqu'il me regarde comme il le fait même si c'est juste pour s'amuser, j'ai l'impression d'avoir de l'importance. C'est peut-être égoïste mais j'aimerais être spéciale pour lui. J'aimerais me sentir aimé et chouchouter comme une princesse sans forcément donner en retour...

Il s'est aproché de moi et dans mon oreille, il me susurra :

- Wakasa Imaushi.

Tokyo Revengers - [Wakasa × Reader]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant