Je croyais qu'en quittant le foyer familial et en allant vivre avec mon copain, la vie n'aurait été que meilleure. Mais je crois qu'on ne peut pas faire plus naïve comme façon de réfléchir. Alors c'est vrai, les premières semaines étaient parfaites tel un conte de fée. Et puis, un jour en revenant des courses, j'ai oublié de lui prendre une chose... C'était le début de la fin.
Pourtant je savais ! on disait toujours aux femmes : " Le premier coup c'est le coup de trop" Alors je suis partie. Mais quand l'homme ou la femme que vous aimez revient en vous suppliant à genoux, en reconnaissant ces torts votre raison vous crie que c'est un piège alors que votre coeur pardonne l'impardonnable... puis la vie reprends son cours comme au commencement. Il vous couvre de cadeaux et de compliments, votre raison fini par croire qu'il a changé et du jour au lendemain vous devenez son esclave jusqu'à votre dernière danse où il vous ouvre votre cercueil et vous pousse dedans.
Je le connaissait depuis le lycée. On s'est rencontrés lors de notre première année et on ne s'est plus jamais quitté. Il y avait beaucoup de rumeur sur lui mais j'ai toujours fais abstraction parce que je lui fesais confiance. Mais aujourd'hui, il ne se gène plus pour ramener ces "conquêtes" chez nous. On se dispute souvent à cause de ça. Il fini toujours par gagner.
Ces derniers temps ce qui est à la mode c'est de faire parti d'un gang alors ça n'a pas manqué, il en a tout de suite rejoint un. Il y avait de plus en plus de bazar dans l'appartement et j'étais de moins en moins en sécurité. Les crapules qu'il ramenait sans exception ont tous essayés de me "séduire", si je refusait leurs avances je me fesais frapper par mon copain. Alors certaines fois, j'ai laissé faire... les mains baladeuses ou des remarques déplacées. Ça n'allait jamais plus loin mais je savais qu'un jour ça ne raterait pas...
Ce matin lorsque je me suis réveillée, la maison était en ordre. Tout avait été rangé et nettoyé. Le petit-déjeuner était fait mais mon copain n'était pas là. Il m'avait laissé un mot : [C'est pour toi, mange bien à ce soir ! ♡]. Mon coeur s'était serré en lisant ce mot car je savais que ce n'était pas "normal". J'angoissais à l'idée de le voir ce soir. Je ne pouvais pas appeler des amis ou ma famille puisque depuis que "ça" à commencé, il m'interdisait de les voir ou de leur parler soi-disant pour mon bien. Je connaissais ce comportement mais j'ai été aveugle dès le départ. J'avais honte de moi, moi qui fesais des études de psychologie... Je les ai arrêtées lorsqu'il me l'a ordonné, j'avais eu trop peur de lui pour lui tenir tête. Depuis je ne fais plus rien à part rester dans ce maudit appartement.
Le soir, j'ai su que quelque chose clochait lorsque plusieurs membres du gang attendaient devant l'immeuble. J'ai paniqué et dans mon angoisse, j'ai juste pris mon manteau et mes chaussures puis, je suis partie en courant par l'arrière-cour. J'ai escaladé le mur et j'ai fais le sprinte de ma vie. Sans savoir où j'allais, je me suis enfoncé dans les ruelles sombres de la ville. J'ai vite remarqué que certains membres m'avaient vu m'enfuir et me poursuivait. J'avais beau courir, ils allaient bientôt me rattraper. Alors pour les semés je pris une dernière fois une ruelle et malheureusement pour moi, je trébucha sur une chose et je tombis à terre. En me retournant je vis, les jambes étendu, assis contre un mur, un jeune homme d'à peu près mon âge. Mon corps bougea tout seul et je me suis agrippé à lui en le suppliant.
- S'il vous plaît, je vous en prie, aidez moi !
- Hm ?
- Ils vont me tuer ! S'il vous plaît, aidez moi !
Le jeune homme se leva et tout en me regardant me répondit :
- Et ? En quoi ça me concerne ?
Je lui attrapa son pantalon et je continua de le supplier.
- S'il vous plaît ! Je ferais tous ce que vous voulez ! Mais s'il vous plaît, aidez moi !
- Tout ce que je veux ?
- Oui ! Tout ! S'il vous plaît !
- Donc tu es prête à me payer ?
- ...
- Non ? Quelle déception...
Il commença à rebrousser chemin alors je le stoppa du mieux que j'ai pu et je rétorqua :
- Ce n'est pas ça ! Je n'ai rien sur moi... je n'ai pas d'argent...
Il souffla du nez, et me répondit avec un rictus :
- Ce n'est pas un problème. Tu peux me payer autrement. Deal ?
À l'entrée de la ruelle, les délinquants étaient finalement arrivés à notre hauteur. Dans la panique et la précipitation je déclara au garçon : "Deal !". Au même moment, celui-ci les mis tous à terre en un éclair. C'était impressionnant et même s'il avait l'air d'un mauvais garçon, je me suis sentie en sécurité à ses côtés. Nous sommes partis ensemble loin des problèmes et nous nous sommes posés dans un parc à jeu vide.
- Alors Mademoiselle, à qui ai-je l'honneur ?
- Je m'appelle Tp.
- Hm. Pourquoi ces gars te poursuivaient ?
- Je ne sais pas vraiment.
- Bon... C'est bien jolie tout ça mais comment tu vas me payer ?
- Euh... je te payerai ! C'est juste que pour l'instant je n'ai-
- Pas d'argent, je sais. Mais tu peux très bien me payer autrement. Dit-il en ricanant.
- Autrement...? C'est-à-dire ?
- Ma foi, t'es stupide ?
Il s'approcha doucement de moi rictus à la bouche et repris là où il s'en était arrêté.
- Je parle de payement en nature.
- En nature !? Comme en service ?
- Quoi ???
- Et bien je te rends des services par exemple en fesant le ménage chez toi gratuitement ?
Sur le moment je n'ai pas très bien compris pourquoi, mais il se mit à rire aux éclats. Un fou rire incontrôlable qui le mis presque au sol. En essuyant ces larmes de joie, il se remis droit et me reluqua avant de me répondre.
- Tu es bien trop innocente comme fille ma parole ! Je ne te parle pas ça. Je te parle de CE genre de service :
Il mit sa main en arrondit et l'approcha de sa bouche. Il tira légèrement la langue en me souriant droit dans les yeux. Avec ce geste il était impossible de se tromper sur sa signification. Je me suis senti gênée et terriblement idiote de n'avoir pas compris de suite ses mots. J'étais devenu très rouge et mon coeur n'arrêtait pas de sauter des battements.
- Espèce de pervers !
- Hahahaha ! T'as enfin compris ? J'ai cru que tu n'allais pas comprendre !
- Qui ne comprendrait pas !?
- Dis moi, t'es plutôt une femme d'action pour comprendre des gestes mais pas des simples mots !
- Arghh ! Ne dis plus rien !
- Hahaha !
- Il est hors de question que je fasse ça !
- Hop hop hop ! C'est pas ce que tu m'as dit ! "Je ferais n'importe quoi " C'est ce que tu disais, non ?
- Oui mais pas ça !
- C'est trop tard maintenant... parce que tu n'as plus le choix.
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Tokyo Revengers - [Wakasa × Reader]
FanficMon petit ami était du genre à me tromper dès qu'il en avait l'occasion, me frapper, me ridiculiser, m'insulter et j'en passe... Alors le jour où pour la première fois de ma vie j'ai demandé de l'aide à quelqu'un, mon choix c'est porté sur un inconn...