Le véritable amour à travers les montagnes

Chapitre 2

Point de vue de Sun-Hi

Je ressentais un gros mal de tête. J'ai l'impression que quelqu'un vient de m'assommer un objet plus énorme qu'un marteau. Je n'arrive pas à y croire. Je viens de percuter quelqu'un avec ma voiture. NON, je l'ai vraiment percuté. Sans plus réfléchir, je sors de ma voiture, et remarque le sang qui se trouvait sur ma tête, j'ai dû avoir cogné ma tête quelque part. Avec le peu de force qu'il me reste, je cours alors vers la victime pour l'aider à sortir de sa voiture. J'essaie de le secouer pour qu'il reprenne connaissance, mais rien. Son pouls est stable et Dieu merci, il a juste une blessure sur sa joue. Le seul problème que j'ai en ce moment, c'est de trouver une ambulance. Impossible que j'y parvienne. J'avais laissé mon téléphone à mon bureau et le tien était totalement brisé. Je ne sais plus quoi faire. La seule solution qui me vienne en tête, c'est d'espérer de voir quelqu'un passer pour qu'il nous conduise vers l'hôpital le plus proche et d'essayer désespérément de conduire cette personne que je tiens dans mes bras à l'hôpital.

 ***

J'attends. J'attends et attends. J'attendais avec espoir, en chantant pour qu'une personne vienne, jusqu'à ce que j'aperçoive une lueur au loin de la route. Je dépose alors tout doucement le blessé sur son siège et sors de la voiture pour me placer au milieu de la route pour que le camion ne nous esquive pas. Je bats mes mains en vain pour qu'il s'arrête, et enfin ça fonctionne. Le camionneur tira alors le poignet de sa portière et sortit.

-Monsieur, s'il vous plaît aidez nous. Je tire son bras vers la voiture pour qu'il puisse le porter et l'amener dans son gros camion.

-Merci Monsieur. S'il vous plaît, conduisez nous dans l'hôpital le plus proche.

Sans poser des questions, le gentil Monsieur s'exécute et me demande de monter en arrière. Je grimpe alors et il démarre. Rien de bizarre comme ça ne m'était jamais arrivé dans ma vie. Je n'arrivais toujours pas à croire que je venais de percuter quelqu'un. Tout ce que je souhaite en ce moment, c'est qu'il se réveille. Je ne peux pas avoir des problèmes à cause de ça, car cela engendrerait une complication dans ÆSLAB si cela venait à sortir de la presse. Moi qui pensais commencer une nouvelle vie, me voilà maintenant replongé dans un nouveau problème

Le camionneur arrive enfin à l'hôpital et porte la victime sur son épaule. Nous entrons alors et demandons le lit qui vient aussitôt. Les hommes habillés en tenue d'infirmier le portèrent et le déposèrent sur le lit et le conduisirent vers sa chambre d'hôpital. Le camionneur et moi entrons aussi derrière l'équipe médicale pour s'assurer que tout allait bien.

-Est-il gravement blessé docteur ?
-Non ne vous inquiétez pas mademoiselle, il a seulement reçu un choc à la tête, il se réveillera aussitôt.
-Faut-il faire quelque chose, demandai-je à le médecin.
-Non, pas vraiment, il aurait juste besoin de repos. Je suppose que vous êtes sa gardienne ?
-Heu... Oui, disons que oui.
-On vous demande alors de remplir ce document avec le nom du patient et votre nom.
Elle me tend un document et un stylo pour que je puisse répondre aux questions.
-Excusez-moi, madame, est ce que ça serait possible que je garde cela en confidentialité ? Je ne connais pas le nom de la victime et de plus même si je le connaissais, je n'aimerais pas divulguer son nom sans son autorisation.
Elle me regarda avec hésitation, mais affiche un sourire dans son visage, pendant les secondes qui suivent.
-Bien sûr ! Veuillez juste remplir le document en indiquant votre nom et numéro de téléphone et ensuite passer à l'accueil pour pouvoir payer.
-Bien, faisons cela.

Je sors de la pièce et rencontre le camionneur qui nous a aidé pour venir ici.

-Merci monsieur, c'est grâce à vous que nous avons réussi à arriver ici.
-Oh, non mademoiselle, cela m'a fait plaisir, comment va le jeune homme ?
-Je ne peux dire qu'il va bien, mais il n'y a rien d'inquiétant. Veuillez me laisser votre numéro de téléphone, je vous appellerai pour vous compenser de votre aide.
-Oh, non, non, non. Je n'ai pas besoin que l'on me paie pour avoir aidé j'espère juste que vous irez bien, vous avez vous aussi du rouge sur votre front.
-Je vous remercie encore pour votre aide monsieur. Désolé pour le dérangement. Je ne veux pas vous retenir encore plus, appelez moi quand vous voudriez quelque chose. Bonne soirée monsieur. Je lui lance un sourire et le regarde s'éloigner. 

Il me reste encore quelque chose à faire. Je passe à la réception et donne mon nom, numéro pour pouvoir faire un virement vers l'hôpital. Après les démarches, je demande à passer un appel. J'appelle alors mon chauffeur et lui demande de venir à l'hôpital pour qu'il soit prêt pour me ramener chez moi et non chez mes parents. Ensuite, je me dirige vers la chambre de mon malade.

-Allez ne me porte pas malheur et réveille toi. Je l'ache un grand soupir et ire la chaise vers le lit pour que je puisse m'asseoir. Je voyais ses cils bouger, et ensuite ses yeux. Il lâche un petit toussotement et ouvre finalement les yeux.

Point de vue de Kim Min- Ho

J'ouvre enfin les yeux. Le premier visage que je vois, c'était une jeune femme aux cheveux noirs et yeux noir sombre. Elle avait l'air blessé au front. Elle laissa passer un soupir avec un regard désespéré. Je me demande pourquoi elle est là ? Je suis peut-être au paradis ? La salle où je suis semblé être bleue, je suis installé sur un lit d'hôpital, et la plupart du monde qui circulait était habillé en bleu ou en blanc. Mon regard se balade dans la pièce à l'intérieur comme à l'extérieur, lorsque je vois le visage de Tae-in. Il ne pouvait pas me voir comme ça, ça sera une raison de plus pour persuader mon pair de lui donner la place de directeur adjoint. Je ne peux pas ruiner mon image avec cette situation, mais je vois qu'il cherche quelqu'un. Et si c'était moi ? Je ne peux pas le laisser me voir, il faut que je trouve une façon ou une autre pour empêcher cela de se produire. La jeune femme à côté de moi allait tourner la tête pour vérifier la personne qui attire mon attention. C'est alors à ce moment-là que je pris son cou et l'approche près de moi. Je colle alors mes lèvres aux siennes et l'embrasse en essayant de regarder à l'extérieur sans qu'il ne puisse m'apercevoir. Aussitôt, il part, aussitôt, je me détache de cette fille. Elle me regarda un moment et déposa une grosse sur ma joue. C'est alors à ce moment que je cogne ma tête sur le bord du lit en métal pour me rendormir une nouvelle fois.