LOVE on tour {Harry Styles}

48.

Cela fait maintenant une semaine que nous vivons chez Harry, et que son ancien meilleur ami, Zayn, s'est joint à nous pour une sorte de collocation improvisée. Ça ne me dérange pas, Zayn est juste adorable, et puis avec Harry ils ont énormément parlé, ce qui m'a fait très plaisir, de les voir aussi proches alors qu'ils étaient séparés depuis si longtemps. Hazz m'a raconté tout ce qu'il s'était passé entre eux et le groupe, et je dois dire que les réactions des garçons l'autre jour ne me surprennent donc pas. Louis lui en a voulu, et il lui en veut toujours extrêmement pour les avoir lâché. Niall l'a mal vécu, tout comme Harry, ils étaient juste très peinés de l'abandonner, et qu'il ne leur donne aucunes nouvelles surtout. Liam lui, ce fût différent, il ne lui en a pas voulu, mais il n'a pas non plus montré de grande déception en le voyant partir, ce qu'Harry n'arrive visiblement aujourd'hui toujours pas à comprendre. Et j'avoue que j'aimerais pouvoir l'aider à mettre une réponse sur certaines des questions qui le taraudent tant, je le vois bien que des fois il se rend malade à force de réfléchir, mais je préfère ne rien dire. Je n'ai pas envie de me mêler de ce qui ne me regarde pas, au risque qu'il se renferme sur lui comme la dernière fois.

- Flashback, lundi soir -

Alors que Kim et Harry viennent de rejoindre leur lit, une question trotte dans la tête de la jeune femme depuis hier, et elle n'arrive pas à mettre de réponse dessus, sachant que la seule personne qui l'a est à côté d'elle, mais elle a peur de la lui demander. C'est un véritable combat mental pour elle, avant que finalement, au bout de quelques minutes à simplement observer son compagnon lire son livre près d'elle, les mots qui étaient coincés dans sa gorge sortent tout seuls.

Kim: Harry, je peux te poser une question ?

Harry: mmh, bien sûr.

Dit-il concentré sur son livre, lunettes sur le nez.

La blonde se racle la gorge en se redressant légèrement, et se lance, n'ayant plus le choix.

Kim: hier, quand j'ai installé Zayn dans la chambre, je suis redescendue au salon juste après, et... Je t'ai vu pleurer dans la salle de bain... Je voulais juste savoir si tout allait bien ?

Ces mot ont comme paralysé le brun sur place, il regarde simplement le vide à travers son livre, sa respiration se faisant très lente et calme. Il ne dit rien, se concentrant sur l'air qui entre et ressort de ses poumons, ce seul trajet visualisé dans son esprit le fait déstresser, et il se reprend avant de reprendre sa lecture, comme si de rien n'était.

Kim: Harry ? Tu m'écoutes ?

Harry: mmh ? Oh, non désolé. J'étais pris dans ce passage, tu disais ?

Mime-t-il en tournant sa tête vers son amante, qui, vexée, se braque.

Kim: laisse tomber.

Elle se tourne dos à lui et se couche en lui soufflant à peine un bonne nuit, avant de se coucher, sans aucune réponse à cette question, avec seulement une frustration en plus, et la certitude qu'il a très bien entendu ce qu'elle lui demandé.

———

Le problème d'Harry, c'est qu'il veut aider tout le monde, dès qu'il voit un problème il veut voir s'il peut le résoudre. Il ne se fera jamais passer en premier, comparé à ce qu'il peut laisser paraître aux premiers abords. Il réfléchi trop, et surtout, il se rattache beaucoup trop au passé, dès qu'une petite chose va lui faire penser à "avant", il va rester dessus pendant une journée, si ce n'est plus.

J'étais entrain de réfléchir à tout ça en m'habillant, regardant en même temps mon ventre, et ça me dépasse. Tout ça me dépasse. J'aimerais réussir à le comprendre vraiment, c'est quand même le père de notre futur enfant, si je ne sais même pas ce que pense mon compagnon, la suite va être compliquée. Mais je crois que je suis sûre d'une chose, c'est qu'il faut qu'il aille s'expliquer avec Louis. Le vrai Louis. Mon fils non il joue très bien avec Zayn au salon, tranquillement. L'autre ne l'est pas. Il n'est pas tranquille, car je sais qu'il tient trop à Harry pour être fâché comme ça avec lui. Et je sais que ça lui demande même un gros effort rien qu'en ce moment pour ne serait-ce qu'être censé être en colère contre lui.