Envoûtée par le viking {historical romance}

Chapitre 13

Hagen ne répondit pas à la jeune femme, bien trop occupé à s'assurer qu'aucun villageois ne tente de les attaquer. Certes un pacte avait été fait entre son jarl et le roi de ses terres, mais depuis la mort de leur roi les villageois ne cachait plus leur haine envers le clan viking.

Pourtant s'ils possédaient encore leurs terres c'était bien grâce à eux, ils étaient venus prêter mains fortes lors de l'invasion quelques années plus tôt.

Leur roi était alors un jeune homme, qui ne savait rien de la guère contrairement au jarl du clan viking, en échange de quelques provisions tous les hivers, le chan viking donnait sa protection.

Malheureusement quelques années plus tard, leur roi malgré son jeune âge mourût d'une grave maladie qui ne le fit guère souffrir longtemps. Aucun guérisseur n'avait réussi à trouver un remède pour le guérir du mal qui possédait son corps et son âme.

Hagen tenait fermement le corps de la jeune femme contre le sien, de peur qu'elle ne tente de s'échapper pour regarder à nouveau la végétation.

A ses yeux, la jeune femme était le péché le plus divin, il rêvé de se perdre en elle, de l'entendre gémir son prénom. Il rêvait qu'elle soit sienne pour toujours.

Mais ce rêve devait encore attendre malheureusement car il devait resté concentré sur sa mission, tant que son jarl et certains autres hommes du clan ne les avaient pas rejoins, il était le commandant et donc son objectif premier était d'assurer la bonne qualité de vie de ses hommes et de trouver de belles récoltes également.

Hagen s'arrêta de penser en entendant l'un de ses hommes crier que leur caverne était toujours bien debout malgré la tempête qui avait frappé l'île sans ménagement.

De grosses rafales de vents avaient secoué les maisons dans tous les sens, selon les dires qu'avait entendu son jarl des villageois venu lui demander quelques pièces pour rebâtir les maisons qui s'étaient écroulées.

Le jarl avait tout d'abord refusé, voulant avoir une preuve que les maisons étaient bien devenues un tas de ruine, soupçonnant les villageois de devenir malhonnête alors qu'ils avaient toujours sa protection et celle de son armée.

Après quelques vérifications le jarl avait finalement accepté de donner quelques pièces afin que les familles qui avaient subi ces écroulements puissent avoir un toit sur la tête.

Hagen se souvenait encore des cris de joies de certains villageois et d'autres qui regardaient avec haine son jarl, ne semblant guère apprécier sa bonté.

Il secoua la tête en sentant la jeune femme s'agitée dans ses bras, il grogna légèrement avant de la déposer au sol.

Freyja en avait assez d'être portée, bien que cela fut très agréable, elle préférait tout de même marchée avec ses pieds.

Elle avança doucement en direction de la caverne, tout était très beau, bien que la pierre brute pouvait ne pas être appréciée de tous, elle, elle aimait beaucoup cet élément naturel.

La pierre permettait de mieux tenir au chaud une maison, ainsi le vent hivernal ne pouvait pas rentrer à l'intérieur. A l'inverse, l'été, la pierre n'aidait pas, la chaleur rentrait à l'intérieur de la maison et y restée longtemps.

Freyja savait cependant qu'un type de pierre permettait de garder la chaleur l'hiver et l'été de garder le frais, elle savait ou trouver cette pierre, mais elle n'osait pas encore en parler à son frère.

Peut-être devait-elle tout d'abord mettre de l'ordre dans ses pensées, avant de lui en parler.

Plongée dans ses pensées elle ne vit pas Hagen s'approcher derrière elle.

- Tu dormiras avec moi cette nuit Freyja – dit le guerrier en partant donner quelques ordres à ses hommes ne lui laissant pas le temps de lui répondre.

Elle sentit ses joues rougirent encore plus vite que lorsqu'elle avait été plaquée contre un arbre et que Hagen c'était légèrement collé à elle quelques heures plus tôt seulement.

Avait-il seulement idée, que le corps de la jeune femme n'était plus qu'un volcan sur le point d'exploser actuellement ? Comment pouvait-il agir ainsi avec elle ? Comment garder t-il son calme légendaire ?

Peut –être ne l'intéressait-elle pas ?

Elle secoua la tête et manqua de peu de la cogner contre la roche, une large main s'était glissée à temps pour éviter toute blessure.

- Ton frère m'a ordonné de te protéger, je ne pensais pas devoir te protéger de toi-même – dit la voix du guerrier, qui ne se cessait de faire battre son cœur encore plus vite

Elle ferma les yeux avant de se retourner, elle fut surprise de voir qu'ils étaient à présent seuls dans la caverne.

Frissonnant un peu, non pas de froid mais d'excitation pour la toute première fois de sa vie, elle vit également le regard du guerrier commençait à changer, il semblait plus sauvage.

Le guerrier approcha son visage lentement, comme pour lui permettre d'échapper à l'étreinte qu'il était sur le point de lui donner.

Lorsque ses lèvres vinrent frôler les siennes, il s'écarta brutalement juste à temps avant de voir deux jeunes garçons du village devant eux.

Gentiment mais avec autorité, Hagen leur ordonna de retourner dans leur village car ils n'avaient pas le droit d'être ici.

Freyja ne put retenir un soupir de frustration, alors que le guerrier semblait lui ne rien ressentir du tout d'avoir été interrompu alors qu'ils étaient sur le point de s'embrasser passionnément.

Alors qu'elle était sur le point de la contourner, elle sentit l'une des mains du guerrier tenir fermement sa taille, lui imposant de ne pas bouger.

Hagen attendit patiemment d'être sur et certain que les deux garçons soient partis avant de se retourner vers la jeune femme qui avait posé l'une de ses mains sur son avant-bras droit qui tenait sa taille.

Freyja le vit hésiter, peut-être se demandait-il si ce qu'ils étaient sur le point de faire était bien ou mal ? Ou alors, il ne voulait pas s'attirer les foudres de son frère aîné.

Par tous les deux ! Elle désirait sentir ses lèvres sur les siennes qu'importent les conséquences.

Alors que le guerrier semblait encore en pleine hésitation, entre la raison et le désir, les lèvres timides et pulpeuses de la jeune femme vinrent caresser celle du guerrier.

Pensant que le guerrier allait la repousser, ce fut tout le contraire, il répondit avec fougue à son baiser qui exprimé clairement malgré elle qu'elle n'était pas expérimentée.