Chapitre 4

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Le réveille du roux se mit sonner. Le garçon était assis dans son lit dos au mur, ses jambes pliés contre son torse, ses bras les entourant. Il n'avait pas dormi de la nuit.

Cancer de Pancréas.

Il avait pris la feuille, il ne voulait pas y croire mais elle était là lui affichant l'horrible réalité.
Voilà qui expliquais l'état de sa mère.
Son réveil sonnait mais c'est comme ci il ne l'entendais pas, le réveil sonnait dans le vide.
La porte s'ouvrît sur sa mère :

Mère: Shoyo ça fais cinq min- Shoyo ?!

Elle fut surprise de voir son fils déjà réveillé. Il l'a regarda épuisé. Elle vit son teint pâle et ses yeux cernés par une nuit apparemment sans sommeille.

Mère: Shoyo qu'est ce qu-

Elle reconnu ma feuille qu'il tenait entre ses mains. Il se leva et ne dit mots. Il prit ses affaires et passa à côté de sa mère après avoir posé la feuille dans le lit. La jeune femme se sentit très mal que son fils l'apprenne comme ça et sa réaction lui avait fais mal au coeur. Il aurait pus pleuré et lui demander des explications mais il ne l'a regardé avec des yeux vide et est partit. La mère ravala ses larmes et éteint le réveil de son fils.

Hinata évita sa sur et partit prendre sa douche puis partit de la maison comme un voleur. Il n'avait pas envie de voir sa mère se dresser devant lui en tentant de s'expliquer. Il était en colère qu'elle ne lui ai rien dit mais il sait aussi que ce genre de chose n'est pas facil à avoir Ça ne fais que deux semaines qu'elle a reçut ce papier. Il hésite entre prendre son vélo et marcher avec Kageyama. Mais il se rappelle que le noireau n'a pas répondu à ses messages alors il se met en route en marchant.

Finalement il vit au loin le noireau mais il ne ressentit bizarrement aucune joie contrairement à d'habitude même aucun soulagement face à son inquiétude d'hier. Il n'accélère par le pas comme d'habitude.
Sa mère a un cancer.
Cette maudite maladie mortel.
Le Roux a peur, il angoisse. Vu l'état de sa mère peut elle vraiment guérir ?
Et Natsu ? Si leur mère meurt là petite ne va t elle pas être brisé ? Et lui sa mère qu'il aime tant... il n'arrive pas à y croire. Il ne veut pas y croire. I-

Kageyama: Oï t'es là le nain.

Hinata sursaute. Le noir s'était retourné intrigué de ne pas croiser le rouquin et l'avais finalement vu marcher la tête dans ses pensées, le visage grave.

Hinata: Ho salut Kageyama.

Le rouquin le rejoins et ils marchent côte à côte. Ce silence est perturbant pour le numéro neuf. D'habitude c'est le roux qui l'interpelle en cirant : « SALUT KAGEYAMA !! ». Mais là il semble totalement ailleurs.

Kageyama: T'es bien silencieux le nain.

Hinata sursaute c'est bien rare d'entendre de l'inquiétude dans la part du grand.

Hinata: T'es bien curieux bakageyama.

Kageyama: Et toi aussi chieur que d'habitude.

Le roux lui tire la langue.

Il a l'air comme d'hab en faite, pense le noireau.

Hinata sait qu'il devait faire attention à être comme d'habitude pour ne pas inquiéter les autres. Mais en vrai il n'en a rien à foutre, encore bien trop choqué par l'horrible réalité qui le rongeait.
Le noireau de son côté avait toujours aussi mal qu'hier et marchait un peu plus lentement que d'habitude mais Hinata semblait dans ses pensées et ne le remarqua pas. Hinata décida parler pour éviter de trop penser:

Hinata: Tu t'es couché tôt hier ? Je t'ai envoyé des messages mais tu ne répondais pas

Kageyama: Oui et j'ai vu tu m'a littéralement harcelé.

Hinata hoche la tête et le noireau le regarde intrigué. D'habitude il aurait répondu un truc du genre "Je pouvais pas être au courant bakakeyama !", or la sa passivité intrigue le passeur.

Peut être qu'il à du mal à se réveiller, pense Kageyama.

Mais c'est bizarre, Hinata est plutôt du genre à sauter de son lit à peine son réveil sonnant. Il observe le visage du rouquin et aperçois ses cernes. Il veut lui demander si il est sûr que ça va. Il ouvre la bouche et dit:

Kageyama: T'a d'horrible cernes idiot, dors la nuit on dirait un fantôme.

Merde ,c'est pas ce que je voulais dire

Hinata: Vos mieux avoir une sale tronche plutôt que de ne savoir dire que de la merde.

Et l'orangé accélère le pas laissant le noireau seul. Il s'est inquiété et tous ce que le numéro neuf lui dit c'est des horreurs dès le matin. Il à eu tort de s'inquiété pour cette idiot finit. Il aurait dû prendre son vélo et le laisser marcher seul.

De son côté le passeur regarde le roux partir stupéfait. C'est bien la première fois qu'il parle ainsi et avec autant de froideur, d'habitude il aurait dit "pff t'es méchant" en gonflant les joues. Là la réaction du feinteur lui a tout bonnement glacé le sang.

Pff il s'est levé du pied gauche ou s'est comment ?

Il vide sa briquette de lait brusquement inquiet même si il ne veut pas se l'avouer, il préfère penser que c'est de l'agacement.

Le roux arrive au lycée et part emprunter la clés ensuite il part se changer. C'est bien la première fois qu'il n'ai pas envie de faire du volley. Y a plus important.

Si ça mère meurt, elle ne viendra plus le voir jouer durant ses match les yeux brillant avec sa sur sur ses genoux.

Si elle meurt elle ne le félicitera plus jamais après une victoire en l'appelant "mon champion"

Si elle meurt elle ne le surnommera plus par ces surnom débiles qui malgré lui le font sourire

Si elle meurt il n'entendra plus son rire ,il ne verra plus son beau sourire.

Si elle meurt il ne ressentira plus sa chaleur protectrice.

Si elle meurt que vont il devenir Natsu et lui ?

La porte s'ouvre sur Kageyama qui vient d'arriver après avoir été boire deux autres briquettes de lait à la machine. Il découvre l'orangé fixant son casier, le regard vide et les larmes dévalant sur les joues.

Kageyama: Hinata ?

Hinata sursaute et remarque que le noireau est là le regardant surpris.

Qu'est ce qu'il à ?

Il remarque alors qu'il pleure. Il essuie ses larmes enfile son t-shirt, ferme son casier puis passe le noireau toujours surpris sans un mots.

Si je reste seul avec lui je vais me remettre à pleurer, pense le roux.

Le passeur reste immobile, maintenant seul dans le vestiaire. Ce n'est pas juste du manque de sommeil qu'à le feinteur. Hier il était comme d'habitude. Que c'est-il passé ?

Bah c'est pas mes affaires.

Il se change donc en essayant de ne pas repenser aux larmes du roux.

Juste le temps qu'il nous faut (Kagehina)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant